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 Alba Tess ♥.

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Alba Tess ♥.  Vide
MessageSujet: Alba Tess ♥.    Alba Tess ♥.  Icon_minitimeVen 9 Juil - 14:47






      ••• Dossier d'inscription
      ••• à la Pension Kohime


      Alba Tess ♥.  Img-163605nr8hr

      © Alba Tess.
      de votre avatar

        • Nom : Tess.
        • Prénoms : Alba. ( Nickname : As you want mais faites gaffe je mords ;D)
        • Âge & Date de Naissance : 20 ans, le 29 January.
        • Nationalité : Anglo-Irlandaise.
        • Orientation sexuelle : J'aime les deux sexes, quoiqu'à préférence féminine Rrr' .
        • Profession : Et bien... Je suis comme qui dirait, une photographe, ou en voie d'en être une.

    • Raisons pour lesquelles vous venez habiter à la pension : Mes raisons ? Il y a plein de jolies minettes ainsi que de beaux mâles dans les parages, prendre des clichets ne ferait de mal à personne. Ah et puis, l'argent est en manque, et venir ici m'a ruiné, donc mmmh... Vous comprendrez sans doute par la suite, hein ?

    • Description Physique :

    « Do you love me ? No, don't you ? Fuck you Darling(s) .

    Alba est le symbole de l'excentricité, arborant parfaitement plusieurs styles différents en un même, ce qui fait en tout l'Albanation ♥, Un peu de Pink ? Punk ? Groove ? Rock ? Metal ? Japan-Kawai-visual ? Ainsi que d'autres trop long à citer ? Parfait, que ce soit du classique au moderne, du Fashion Victime au Fashion Retro, tout y passe. Un goût vaste pour ce monde, des yeux de Reine pour trouver sa future ou son futur modèle, des appétits nombreuses en matière de vêtements... On peut dire que même très souvent, sa carte bleue y passe.

    « Blablabla. Love my face .

    Son visage a une teinte de porcelaine, une fine et douce peau qu'on oserait toucher, de peur d'être mordu par cette tigresse. Des yeux pétants, crachant sa haine sur les individus du monde, d'une couleur argenté au soleil et plus sombre lorsqu'il n'est pas présent. Alba a de longs cils recourbés, n'ayant quasiment pas besoin de se maquiller pour aboutir à ce résultat constant depuis qu'elle est petite. Un regard impénétrable serait une qualification plus précise. Elle garde à longueur de temps un visage neutre, ou presque, sauf quand elle s'énerve ou prend des photos. Il est donc rare de la voir sourire.
    Sa chevelure est assez courte, descendant que de très peu sous la tête, arborant une couleur ébène, comme son père, ainsi que des cheveux fins like her mother. Sa coupe est "décoiffable" à chaque instants, vent ou main... Mais osez-dont la toucher, vous aurez de ces nouvelles. Ensuite, Alba est considérée par la gente féminine de garçon manqué. Et oui, elle aime bien s'habiller comme un homme parfois, préférant tout de même son multiple styles.
    Alba a sinon une taille élancée voir très fine, mangeant que très peu à cause de son habitude et de ses pouvoirs d'achats. Qui dit taille fine, dit petite poitrine. Mais bon, ce ne sera jamais la première chose dont elle se plaindra, préférant tout de même ses poings.

    • Description Morale :

    «  Chhhhht

    «  Douce, généreuse, conviviale, souriante, mangeuse de sucreries ainsi qu'adorable fille. »

    Mais vous rigolez là ? Si Alba voyait ça, elle s'énerverait. Et oui, elle a les nerfs à fleur de peau. Rien que d'y penser, peu l'énerver. Très colérique, ainsi que violente, elle n'hésitera pas à lever son majeur ou bien son poing. Elle déteste se faire marcher sur les pieds. Et bien oui... Comme toute personne se respectant un minimum, non ?

    Qualifier de gentille Alba n'est pas la première bonne solution. Air neutre, regard glacial, cela ne vous suffit-il pas ? Même si parfois elle ose montrer une once de gentillesse à l'égard de certaines personnes, elle reste tout de même distante. Une sorte d'introverti sans vraiment l'être. Elle n'hésitera pas à ouvrir la bouche si il le faut, souvent surnommer de grande gueule ou de gueularde. Cela peut faire mal, ou pas, tout dépendra des personnes. En revanche, se mordre les lèvres pour se taire ? Non non, elle préférait mourir ! Compliment ou critique, ou encore mécontentement, pourquoi se retiendrait-elle alors que parler est un droit pour tous ? ♥

    En revanche, elle peut être serviable. Généreuse ? Non, simplement que pour elle, être généreuse c'est avoir un sourire aux lèvres lorsqu'elle rend service à quelqu'un. Tirer la tronche lui va quand même mieux de son point de vue.

    Douce... Depuis que sa mère est décédée, la douceur en elle a disparu, ainsi que son air souriante qu'elle était autrefois lorsqu'elle jouait niaisement avec ces cailloux.

    Bon et bien... Vous verrez ensuite comment son comportement évoluera mais sachez qu'elle ne changera jamais pour une personne, mais pour elle même si besoin.

    • Votre histoire :

    « Once upon a time... Alba. And yes, us Alba, little Baba ?

    Je naquis de deux parents ( dont un jamais connu ) tous deux sensés se détester dû à une guerre qui s'est déroulée il y a de cela un siècle, à cause d'une famine et des patates. Les anglais avaient pour terrain l'Irlande et ils y firent cultiver que des patates ! Après il y eut une maladie des patates. Ce qui a détruit toutes les patates ! Et qui a mis le pays de ma mère en famine. Les Irlandais se jurèrent de faire la tête aux anglais, à cause des patates ! Non mais vous vous imaginez... On se fait la tête pour des patates. Mais n'importe quoi. Un peu d'histoire vous a fait du bien, n'est-ce pas ? Bon reprenons my story...

    Mon père était anglais, un brun vénitien, trapu, au sourire ravageur, dont j'ai hérité, d'après ma mère. Tandis que ma Maternelle était une irlandaise, châtain. Et oui, pas rousse et contrairement à mon père, elle était plus grande. Ils se fichaient de ces querelles de vieilles générations qui malgré tout, continuaient à travers les nouvelles branches. 'fin continuons...

    Après s'être rencontrés dans un pub au nom de White Swan, ces deux adolescents matures sexuellement passèrent une agréable et magnifique nuit, la première fois de ma mère, et c'est là où la petite graine de mon papa jamais connu s'incrusta dans le petit monde de ma maman. Et oui... Pas que ma grand-mère n'avait pas voulu la prévenir de cet acte et des conséquences, mais qu'un peu morte dans sa tombe, elle aurait eu du mal... Et concernant mon grand-père.. Aussi. Sauf que lui avait disparu. Autant dire que les hommes dans ma famille sont très rares, et concernant la responsabilité, ils ne connaissent pas.

    Ma mère n'était pas naïve mais jeune, on ne lui avait rien dit. Mais elle n'eut de toute manière pas le temps de se plaindre, j'étais là, dans son ventre arrondi par mon corps à déjà six mois. Tous ce temps étaient passés. Il passe si vite... Et dieu seul sait pourquoi.

    Neuf mois. Dans ses bras, j'étais présente. Une mine rayonnante malgré les nuages recouvrant les terres d'Irlande. Je lui rappelais cette nuit mouvementé, qu'elle avait vécu, et qu'elle ne pourrait revivre avant longtemps, tant que je serais une enfant, très peu encerclée et donc, très peu protégée du monde et des influences extérieures. Elle souhaitait que je finisse bien, et pas comme elle et ma grand-mère. Que j'aille ailleurs, découvrir le monde au lieu d'être cloitré sur une terre par manque d'argent et d'envie de bouger. J'étais dans ses bras lorsqu'elle pensa ça, et je la regardais, les yeux plissés, les bras tendus vers son visage... Un sourire aux lèvres.

    « I played with stones ... And what?


    - Un caillou... Un mort ! Deux cailloux... Deux morts ! Trois cailloux... Trois morts !...

    Qu'est ce que je faisais à cette époque ? Et bien je comptais les cailloux, voir les balancer sur les pigeons ou les canards. Je m'étais rentré dans la tête que chaque cailloux désignés un mort, pourquoi ? Je pensais que les cailloux étaient les morts. Vue qu'on les enterrait, qu'est-ce qu'ils pouvaient bien faire après ? A l'âge de Six ans, je ne m'imaginais pas que les larves et les vers de terre les mangeaient. Je m'amusais trop souvent à les couper en deux et à les ausculter pour savoir si c'était le cas. Donc, c'était forcément les cailloux. Non, les cailloux ne mangeaient pas les morts voyons ! Mais que les morts devenaient des cailloux et qu'ils remontaient à la surface. En faite, ma mère avait tenté de m'expliquer que les morts devenaient des anges, et qu'ils montaient au ciel. Moi je m'étais imaginée que les morts montaient effectivement à la surface, mais devenaient des cailloux. Je parlais même avec eux parfois. Tentant de rechercher mon grand-père voir mon père, pour leur poser des questions. Et si je réussissais à les retrouver, j'aurais pu leur poser des questions. Comment se faisait-il que ma mère était la seule à m'élever ? Mes camarades de classe riaient parfois de mon sort, mais elle me conseillait de me taire, et de ne pas les écouter. Car écouter des serpents n'est pas toujours bon. Elle m'avait lu plus d'une fois la bible, très croyante, et le passage d'Adam et Ève m'intriguait toujours. Pourquoi les hommes avaient écouté un serpent ? Parce que c'est plaisant de se laisser guider par le mal voyons...

    « I was beginning early... and Yet.

    On me lâcha et cela, tôt. Ma mère était devenue une alcoolique, et j'avais treize ans. Vous me direz que c'est normal pour une Irlandaise, mais pour une mère... Non. Elle désespérait. Pas de mon cas, non, mais de ne pas trouver de personne avec qui partager le restant de ces jours dans un endroit en campagne, où règne tranquillité et paix. Mais c'était peine perdue... Avec moi sur les bras pour une mère de trente ans, n'ayant aucunement profiter de sa vie auparavant, c'était lourd. Et cela, bien tôt je le compris. J'étais précoce en matière de compréhension, j'étais forcée de comprendre ce qui se passait, car... J'étais l'unique personne sur qui ma mère pouvait compter. Même pour moi cela était un poids, je n'avais pas d'amies, en revanche, je ne m'en plaignais pas. En tant que bonne mère, avant cela, elle m'apprit à voir sur qui on pouvait s'appuyer ou pas. Et dans ces cas là, que très peu de personne. Car presque personne ne méritait notre confiance.

    A la primary school, j'étais considérée comme une terroriste, je faisais peur à toutes les filles, levant souvent mon poing pour affronter celui des garçons. Et oui, je ne me laissais pas faire. J'ai toujours eu une coupe de garçon qui me va franchement bien. Mais à l'époque, ils pensaient tous que j'avais un sboubi entre les jambes et que je n'aurais jamais de seins. J'essayais pas de leur montrer le contraire. Une sorte de travesti peut-être. Mais ce mot là, ils ne connaissaient pas. Enfin bref. Donner des coups m'apprit à me défendre et à attaquer. Parler là où j'étais servait à rien. C'était une sorte de school situé en banlieue mal réputée. Il y avait souvent des violes, mais on en parlait que peu pour éviter d'effrayer les pauvres habitants de ces quartiers.

    Un jour arriva, un jour fatidique. Je rentrais chez moi et je découvris au milieu du petit salon où restait très souvent ma mère lorsqu'elle voulait picoler et bien... Ma mère allongée, entourée de vomis blancs. Elle était morte d'une overdose en prenant plein de cachets différents, et sa force qui l'avait quitter il y de cela plus de quelques années avait réussit à la faire craquer sans même se soucier de son unique et seule fille. Elle était tombée au sol de son fauteuil et avait réussit à avaler sa langue après avoir tant vomis... Moi j'étais devenue une statut de chair. Mes cils et mes yeux ne bougeaient plus, j'arrivais pas à prononcer le mot Mumy... Mon sac tomba lentement au sol, lâché, et je m'étalais à mon tour, évanouie. La porte d'entrée était grand ouverte et une voisine quelques heures plus tard arriva pour se plaindre de la puanteur qui se dégageait des fenêtres. Moi, Alba, devins orpheline ce jour là. This day I was alone..

    Je me réveillais deux semaines après, toujours choquée, dans mon lit d'hôpital à Dublin. J'avais quinze years, je ne savais plus quoi faire de ma vie, je déprimais. Une assistante sociale arriva et gâcha ma tristesse qui s'écoulait le long de mes joues empourprées de fureur contre ma mère. Je ne savais pas si ce suicide devait se faire pardonner, ou si je devais la détester dans sa tombe. Égoïste mère.. Elle m'avait oublier, alors que j'étais rentrée à quatre heures, un bulletin fier en main en fin d'année. L'ignorance est la pire des armes, et ma mère l'avait utiliser contre moi. Elle m'avait ignorer lorsqu'elle avala ces cachets ainsi que son whisky. Je me sentais atteinte d'une envie de frapper irrémédiable. L'assistante sociale le sut très vite. Je n'avais même pas eu le temps de réfléchir alors qu'elle me parlait de famille d'accueil et que j'écoutais d'une seule oreille assise dans mon lit blanc que mon poing cassa son nez, et un hurlement strident s'éleva dans l'hôpital. Moi je ne bougeais plus, lui affirmant sa proposition du haut de mon majeur, l'envoyant balader avec un nez cassé. Non, je ne m'en suis pas sortie sans dégât ce jour là, car malgré mon âge, après mon petit séjour à l'hôpital, on m'envoya dans une prison pour jeune à cause de violence. C'était ça ou l'amende, mais je n'avais aucun sous pour payer cette dame qui devait se refaire son horrible gros nez cassé.


    « I stayed for two years in prison... The time we try to prepare myself.
    But They did'nt arrived.

    Une cigarette aux lèvres, une allure décadente, ce fut comme ça que je sortis de prison, j'avais dix-sept ans tout rond, et plus rien ne m'effrayer. J'avais un caractère aussi solide que le roc, une tête de béton, et des poings de fer. Normalement je devais y rester jusqu'à mes dix-huit ans, mais ils avaient bien vue que de toute manière, ils n'arriveraient surement pas à me dresser à leur entendement. Je n'étais pas faite pour devenir Miss Sweetie, et le nombre d'années que je pouvais faire dans cette arène féminine ne changerait rien aux circonstances qui m'y avaient amené. J'y étais rentrée les yeux en pleurs, non pas parce que j'allais en prison, mais à cause de ma mère qui m'avait comme abandonner. En sortant de cette gigantesque cage, les larmes n'avaient plus de place en moi, j'avais si souvent chialer que même un être entrain de crever sur son pieu d'hôpital ne pouvait rien me faire. Après une dure année déroulée en prison, les autres adolescentes comprirent que m'approcher était signification de la phrase « J'vais te briser. » . Nombreuses avaient été mes concurrentes, mais je restais en tête de liste des fameuses bagarreuses. Je me refusais de changer, pour prouver à ma mère que par sa mort, je n'allais rien faire pour changer mon caractère, c'était à cause d'elle après tout.

    J'avais décidé de revenir dire bonjour à mon ancien appartement délaissé désormais. Les rideaux tirés, une horrible odeur de renfermer depuis deux ans régnait. Quelques squatteurs étaient surement passés par là mais pour un petit moment. On pouvait même voir les traces anciennes de fesses collées au sol à cause de la forme que prenait la poussière. Je m'avançais vers une fenêtre et l'ouvris en grand pour respirer l'air de la pollution de la banlieue. C'était le bon vieux temps...

    Je regardais par la fenêtre et j'aperçus le cimetière où je jouais étant gamine, avec les cailloux. En y repensant, je me trouvais bête d'avoir jouer ainsi et parler aux pierres qui n'avaient aucune âme, comme moi, Alba. Ma mère y était enterrée, pour cinquante ans. Et pour la première fois depuis deux ans, j'allais y faire un come back, histoire de prendre une pierre et de la balancer sur la tombe de ma mère. Je n'étais pas très respectueuse, mais je n'irais jamais jusqu'à cracher sur une tombe, non jamais.

    Je descendis, ne prenant pas le temps de bien fermer derrière moi le vieil appartement laissé. J'allais voir donc le cimetière. Rien n'avait changer, depuis l'évènement il y a plus de deux ans, tout était identique. Quelques tombes de rajoutées... Dont une qui était celle de ma mère. Je cherchais l'allée où elle avait été enterrer. Connaissant bien le cimetière, l'allée des T fut simple à trouver. Je ramassais une pierre au sol, arrivant face à la tombe de ma génitrice. Lentement je le relevais pour examiner celle-ci, comme si ce caillou était précieux à mes yeux alors qu'il n'y était rien. D'un mouvement de bras lent en arrière, je me préparais à la lancer, comme si je jouais au base-ball et que j'étais la lanceuse. Mon bras s'arrêta net à trente centimètres derrière ma tête, je bloquais. Je n'arrivais pas à envoyer cette pierre sur la tombe de ma Maternelle qui m'avait laissé seule dans ce monde austère.

    Une larme coula le long de ma joue, mes yeux avaient tant pleurer auparavant que cette larme me fit mal. Je ne pouvais pas l'envoyer, c'était après tout ma mère, celle qui m'avait créer. La pierre n'était pas destinée pour elle, mais pour le fameux père d'une nuit. Si j'étais là, c'était de leur faute, et pas que seulement de ma mère. Elle m'avait raconté qu'elle le connaissait depuis plusieurs temps avant d'avoir fait l'amour avec lui, elle rêvait de sortir avec lui, et ce rêve se réalisa, l'histoire d'une nuit.

    « I find that I will live

    Je partis, loin des banlieues de Dublin, loin loin loin... Far away... Je souhaitais trouver la passion cachée en moi, je savais que je pouvais la trouver mais pour ça, fallait que je m'éloigne de tous ce qui m'avaient fait souffrir et vivre... Une nouvelle vie à seulement dix-sept ans. Je n'étais pas encore majeure. J'avais surement un espoir, un minime de reprendre cette vie déchirée par les sentiments de trahison et d'abandon. C'est pour quoi je décollais mes fesses d'Irlande et allais en Angleterre, cherchant à Londres mon espoir. J'étais pas très riche, ayant seulement une pension d'orpheline et l'héritage si peu de ma mère qui m'avait presque rien laisser. Mais, je me forçais de me taire et de continuer d'avancer. J'étais une petite braise qui avait besoin de devenir le feu si ardent d'une vie.

    Je ressemblais à une petite roturière à ce moment là, avec des fringues achetés aux puces. Je me devais de les recoudre parfois, économisant ainsi. J'avais un petit boulot de serveuse à côté, mais le patron doutait de moi. Mon allure faisait parfois fuir les clients, j'étais une gueux. Mais du moment que je gagnais de l'argent, ça allait. L'argent faisait peut-être pas le bonheur de certains mais le miens si. Si j'avais de quoi me nourrir et de quoi vivre, ça allait. J'étais installée dans un studio de ménagère qui me coutait quand même. A coté de mon travail, je recherchais toujours des études que je pourrais faire afin de vivre, peut-être. C'était une possibilité à prendre. Vivre ou se laisser battre par la vie. Je choisissais de vivre, et pleinement ma vie. Malgré les nombreux problèmes que j'avais, je réussissais à leur faire face, forte comme j'étais.

    Je marchais, après mon boulot, dans la rue, à la recherche d'affiche. Allant même parfois m'installer à un bar, lire le journal pour chercher des jobs mieux payer ou encore, trouver un autre logement que celui que j'avais, misérable soit-il.

    - Tiens donc...

    Dans la rubrique News du journal, j'y trouvais un stage de photographie, pas cher et long, d'un mois. Peut-être après tout pourrais-je m'y inscrire. On m'avait rarement prise en photos, et j'aurais aimé malgré ma bouille crasse me voir plus jeune, dans les bras de ma... Ne parlons plus d'elle. C'était décidé, motivée pour refaire ma vie du moins ce qu'il en restait.

    Je partis donc à ce stage, qui était à Londres et qui se déroulait notamment le matin et le soir. L'après midi j'étais donc libre pour travailler à mi-temps. C'était gérable de vivre ainsi, malgré les cernes qui s'incrustaient sous mes yeux. J'avais alors dix-neuf ans.

    Un mois passa. J'avais le sens de prendre les gens sous leur meilleure position ( Attention, interdiction de penser à des choses malsaines e_e ) ainsi que des objets. Les nombreux professeurs qui se succèdèrent pendant le mois acclamèrent mon travail. Franchement, je ne trouvais pas cela très terrible. Ils insinuaient que j'étais trop modeste et donc, je m'éfforçais de mieux regarder mes travaux, observant minutieusement chaque détails, parcelles et couleurs ainsi que contrastes. J'arrivais à rendre des objets immondes très beaux ! Et même des hommes ou des femmes qui se détestaient, qui n'avaient pas confiance en eux. Leur montrant leur photo à chacun, ils souriaient. Bien sûr ce n'était pas des modèles, mais de simples passants, dans les rues, parcs, immeubles... Toutes personnes prenant une pose, s'installant sur une chaise ou un banc ou bien contre un mur, étaient bonnes pour être pris en photos. C'était des exercices qui me plaisaient. Même, je pris mon patron entrain de faire la cuisine, et sérieusement, malgré sa barbe qui poussait, un nez en patate et d'affreuses oreilles décollées, sur la photo, une top modèle aurait eu envie de l'embrasser. Non j'exagérais un peu... Mais c'était quand même ça !

    « To continu... Or not ?

    On m'encourageait à continuer, mais ce stage prenait trop sur mon temps de travail au café, et mon patron râlé. Malgré mon côté rebelle, je ne savais plus quoi faire. Fuck or not to the boss ? Je ne savais pas. En tout cas, c'est ce que je fis plus tard, une semaine ensuite, lorsqu'il me vira. Moi aussi tiens, j'allais râlé. Je lui balançais tous ce que je pouvais dire sur lui, en partant avec le peu de dignité qui me restait. Un gros fuck y passa aussi. Il ne me restait plus que la photographie ou des jobs miteux. Je préférais tout de même la photographie, c'était peinard... Et si je devenais une grande photographe, mes photos pourraient se vendre à prix d'or. C'était un nouveau rêve désormais.

    Pour combler mon manque d'argent, ils m'offrirent un nouveau travail, que j'acceptais sans rechigner, n'ayant plus de moyens. Dans le contrat il était stipulé d'aller prendre des photos dans un pays particulier. Mais lequel ? Je n'étais que débutante après tout, cette sorte de promotion que j'avais eu soudainement après m'être fait viré ne fit que m'étonner de plus bel. Les anges existaient-ils vraiment ? Je croyais plus aux cailloux qu'aux anges en fait. Et la réponse au contrat fut un sourire et un grand yes, suivi d'une signature exemplaire sur le papier blanc d'une plume et d'un encrier noir. C'était parfait... A vingt ans, je serai dans un autre pays, j'aurais une nouvelle réputation, et peut-être ne me ferais pas chier. Au final... Je vis comme ma mère avait souhaiter. Malgré mon adolescence troublante, je partis de l'Irlande. Et dans quelques temps, de l'Angleterre. Mes nouveaux patrons me donnèrent seulement trois jours pour dire bye bye à tous ce que j'aimais. Malheureusement, je n'appréciais rien. Pas que je détestais mes pays, mais je n'avais plus rien à y faire.. J'avais dit au revoir à ma mère, devant sa tombe en Irlande. Désormais, c'était l'Angleterre.

    - See you never my darlings ♥

    Un billet d'avion en main, indiquant Tokyo. La stupéfaction de là où j'allais se lisait clairement sur mon visage. Pourquoi m'envoyer dans un pays où les bridés régnaient, que pourrais-je y découvrir ? Et que faudrait il que je prenne en photos ? Bon et bien.. Mes boss me dirent qu'ils m'appelleraient de toute manière régulièrement. Et c'était parti... Pour une nouvelle aventure, dans un nouveau pays.

    Let's go






    • Selon vous, quel groupe vous conviendrait le mieux ? :
    [ Fuck Off ] ( Je pense ôo )

    • Code du réglement o/ :



Dernière édition par Alba Tess le Sam 17 Juil - 11:21, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Alba Tess ♥.    Alba Tess ♥.  Icon_minitimeSam 10 Juil - 20:40

    Bon et bien pour dire que ma fiche est enfin finie . Bonne lecture :)
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Alan Spencer
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MessageSujet: Re: Alba Tess ♥.    Alba Tess ♥.  Icon_minitimeDim 11 Juil - 9:47

Welcome!!! Jolie fiche! o_o

Le groupe Fuck Off me semble bien oui o_o. Validée! Bon rp!
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MessageSujet: Re: Alba Tess ♥.    Alba Tess ♥.  Icon_minitime

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