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 L'élégance n'existe que pour les femmes

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Melody H. Candle Anderson
Melody H. Candle Anderson• Baka, serait peut-être temps
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Date d'inscription : 08/07/2010
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L'élégance n'existe que pour les femmes Vide
MessageSujet: L'élégance n'existe que pour les femmes   L'élégance n'existe que pour les femmes Icon_minitimeDim 11 Juil - 15:18

    ••• Dossier d'inscription
    ••• à la Pension Kohime


    Photo d'identité
    L'élégance n'existe que pour les femmes 39813656
    © Heu °°

      • Nom :Hatsume Candle
      • Prénoms :Son premier prénom est Melody, choisit pour la passion des parents envers la musique, son deuxième est Elisabeth, prénom de la première femme de la famille Candle.
      • Âge & Date de Naissance : 21 ans, née le 14 janvier 1989
      • Nationalité :Mère anglaise, Père japonais, née au japon.
      • Orientation sexuelle :Homosexuelle, pas vraiment assumée.
      • Profession : Etudiante dans une école d'art, n'aura certainement pas besoin de travailler jusqu'à ses 30ans.

• Raisons pour lesquelles vous venez habiter à la pension :Ses parents souvent en voyage et pour pouvoir profiter de l'école que la jeune fille convoitait.

• Description Physique :


«La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme. »


Melody, la belle fille aux cheveux ébènes... Cette jeune fille, derrière son regard noir, profond, placide et pourtant torturé, fait souvent partie des plus belles adolescentes et maintenant femmes de son établissement. Pourtant, elle n'est pas parfaite, ses cheveux ne sont pas toujours bien coiffés, son teint pâle, froid lui donne une beauté trop glaciale pour que certaines personnes la trouvent appréciable. Pourtant, elle est belle, elle dégage une grâce et une élégance rare, ses gestes sont toujours lents, doux, sereins, rares sont les fois où on la voit s'énerver, rares sont les fois où l'ont voit son teint pâle devenir un peu plus rose, que se soit rouge de honte ou de colère. Elle restera douce, son sourire n'apparaitra presque jamais au travers de ses fines lèvres d'une couleur rappelant le sang. Ses habits eux seront changeant, un jour elle sera habillée de plusieurs couleurs, un autre elle portera une robe noire à dentelles, bien qu'elle ne porte plus souvent des robes que des pantalons ou jupes.

Ses cheveux sont ondulés, non pas bouclés, seulement ondulés, ils descendent vers le bas du dos de la jeune femme, un flot de vagues noires parcourant tout son dos et dépassant légèrement sur quelques coins de son visage. Ses yeux ne sont pas bridés, de forme européenne, tenant ceux-ci de son père anglais, ce qui fait qu'on la remarque plus facilement dans son école et ce qui rend aussi son regard encore plus pénétrant... Ses lèvres sont parfois légèrement cachées par quelques mèches de sa chevelure ondulante, ce qui fait que, de temps à autres elle doit passer ses fins doigts sur celles-ci pour y retirer les quelques fils noirs qui recouvrent le carmin de sa bouche. Ses doigts sont fins, aussi pâles que son visage, la jeune fille à un teint rappelant la neige, un soir de décembre, recouvrant tout un village. Ce beau blanc immaculé, presque apaisant tant cette couleur peut exprimer la pureté. Seulement, ce teint pâle que la jeune fille garde ne lui donne pas cet air serein que le blanc peut exprimer, au contraire, ça peut la rendre effrayante ou juste simplement « effacée ». On pourrait même dire que son physique de princesse la rend... Invisible ..? Oui, elle rappelle les fantômes, avec son teint d'albâtre et ses cheveux corbeau, on la croit irréelle, on ne la remarque pas, elle n'est pas si « remarquable », on ne se rend pas vraiment compte de sa présence... La seule chose qui nous fait savoir qu'elle est là est ce charisme qu'elle dégage en entrant et en possédant une pièce... Oui, elle la possède, dès qu'elle regarde un lieu, elle le regarde comme-ci celui-ci était à lui, on a envi de tout lui céder pour qu'elle cesse de nous regarder comme cela, elle possède, elle hante ..?

Sa démarche est silencieuse, on ne l'entend que lorsqu'elle parle ou alors éternue. Elle se glisse n'importe où, à la limite de la maigreur, les passages étroits sont faciles d'accès pour la demoiselle qui excelle en gymnastique bien qu'elle soit plus que pitoyable en football ou autre sport requérant un peu de puissance ou de rapidité. Car, bien que la jeune fille ait la chance de pouvoir exceller en gym ou même danse, elle n'en reste pas moins faible, ayant très peu de force que ce soit dans les jambes ou dans les bras, on pourrait dire; un bien pour un mal... Ce qui fait que la jeune fille n'est pas très grande, ne faisant pas plus de 1mètres70 au maximum, et ce qui fait que ses bras ainsi que ses jambes ne sont pas vraiment musclées. De plus, son poids étant au bord de la maigreur, la jeune femme ne doit pas faire plus de 39kilogrammes. On peut alors la confondre avec une petite poupée, poupée en porcelaine, fragile et blanche, parfaitement bien dessinée mais pourtant et malheureusement froide car aucune expression vivante ne vient l'animer... Melody est une poupée, mais aussi un chat, pour sa démarche féline, et un corbeau, pour le noir de ses cheveux et de ses yeux, ou encore la neige froide d'un village, blanche et froide mais pourtant attirante, elle est tout et rien à la fois, on ne peut donc la qualifier de « commune », mais nous ne pouvons non plus la nommer « insolite », alors nous allons simplement l'appeler Melody, melody la poupée de neige.

• Description Morale :

« Ne vous fiez pas aux apparences ? »


Melody Élisabeth Hatsume Candle; jeune fille de 21ans.
Melody Élisabeth Hatsume Candle, étudiante en art.


Ça y est ? Vous voyez ? Oui, la jeune fille dans cette classe de « surdoués », celle à la fière allure de princesse, faisant toujours passer les autres après elle. Oui, c'est « mademoiselle vous n'êtes pas plus important qu'un mouchoir usagé ». C'est celle qui regarde de haut ceux qu'elle n'aime pas et qui ignore ceux qui ont gagné le peu de respect qu'elle peut avoir. Elle se croit grande, forte, imbattable, du moins, c'est l'impression qu'elle donne lorsqu'on la regarde. Une belle femme parfois admirée par quelques Lycéennes. Et, bien qu'elle ne soit pas bien gentille, elle est respectée, peur de personnes osent l'approcher... Elle est l'être intouchable, celle qu'on admire pour sa placidité grandissante mais aussi celle qui déteste pour ces regards indifférents qu'elle nous jette. Toujours noble, ses gestes fluides, sa voix dure, froide, sans aucuns sentiments, elle n'exprime rien à part la grâce. Elle inspire le respect mais surtout la crainte, elle fait peur, et elle en est pleinement consciente. Toujours glaciale, son teint ne fait que renforcer cet air « vide ». Il y eût même une rumeur fût un temps comme-quoi la jeune fille était une vampire, cette remarque due à son physique ressemblant à ces mythiques bêtes et au fait qu'elle soit toujours à l'écart, sans sentiment, une bête sans coeur qu'on disait...

C'est la belle riche de son école, celle qui chaque jours porte une robe différente, celle qui ne parle qu'aux profs et qui, lors des pauses se met à l'écart pour lire un livre. C'est l'une de ses passions... La lecture, bien qu'elle préfère de loin le dessin. Pour vous donner une idée plus générale: Melody est une grande rêveuse. Elle aime imaginer, sortir de cette vie plate et pleine de souffrances pour s'inventer son propre monde. Oh non, elle ne va pas rêver d'un monde rose et joyeux, encore moins d'un univers pleins de monstres et de créatures farfelues. Non, elle va simplement créer un monde irréaliste dans celui déjà existant. Et souvent, elle va partir dans de longs songes sur ce petit univers où divers fantasmes viendront se mêler à quelques histoires complètement farfelues. Souvent elle rêvera d'histoire d'amour, toujours un peu romantique au fond, et de temps à autres quelques scènes de combats, d'affront à l'épée lui parviendront à l'esprit.

Tout cela la rend lunatique et légèrement maladroite, car, derrière ses airs je-m'en foutiste, la jeune fille est quelqu'un de doux et attachant. Seulement, elle préfère la solitude, elle aime le silence et ne supporte pas les sales niaiseries tels que l'hypocrisie. Elle n'a pas beaucoup d'humour et a un esprit dont la pureté même pourrait choquer des anges. Elle est sage, donne toujours de bons conseils, rarement souriante, un peu morose, c'est ce qui fait son charme. Et, bien qu'on ne le dirait pas, elle est gentille; trop gentille, au fond... Même si elle fait passer sa petite personne avant les autres, c'est toujours elle qui sera la première à vouloir aider, bien qu'elle ne le fera pas... Hé oui... Elle se fait subir une torture psychologique tout le temps, s'empêchant d'aider, d'apprécier, de vivre. Elle ne peut plus vivre, sa famille l'en empêche, son argent, car elle ne peut pas s'en détacher; de l'argent. C'est sa vie, et elle sait bien que si un jour elle viendrait à vivre sa vie comme elle le souhaite, on lui retirerait tout, alors elle est obligée de se créer un personnage, de faire peur, de ne pas vivre. Elle s'oblige à être vide, Melody en devient une jeune fille sans sentiments, rongée par les remords mais toujours poussée par sa famille, elle est fatiguée mais ne le montre pas. Souvent, elle passe de très mauvaises nuits mais ne le montre pas, elle ne laisse même pas la fatigue parvenir à son visage, car elle ne veut pas vivre.
Enfin non, ce n'est pas qu'elle ne veut pas, elle ne peut pas.

Et enfin, elle a peur... Peur qu'on ne l'aime pas, peur qu'on l'abandonne, peur de souffrir et de faire souffrir. La peur est la base même de son caractère, ses allures nobles et ses regards hautains ne servent qu'à lui rendre la vie plus « facile », en acceptant la solitude. Si elle « oublie » les autres et ne les apprécie pas, si elle utilise comme moyen de « haine » son niveau de vie et si elle vient même à s'isoler des autres, c'est simplement par peur. Bien que sa plus grande peur n'est pas d'être entourée, non, sa plus grande peur c'est aimer... Ce sentiment qui nous ronge, qui nous hante jours et nuits, qui ne rends fous... Toujours obsédés par une personne, un visage, une voix, une odeur... L'amour est bien la chose qui lui fait le plus peur. Car aimer reviendrait à vivre, et donc à perdre à tout jamais son argent, surtout en sachant les attirances qu'a la jeune femme... Car, en effet, la jeune fille est homosexuelle, elle n'a jamais aimé les hommes, souvent s'est-elle forcée à les « apprécier » et les embrasser, et souvent elle pleurait dans son lit pour ce qu'elle faisait. Fût un temps où elle en venait à se mutiler, mais elle arrêta rapidement et effaça toutes les traces de cette mauvaise passe. Et depuis, elle ne se force plus, elle ne fait qu'ignorer les hommes et s'obliger à en faire autant avec les femmes, ce qui est parfois bien difficile...

On ne peut pas qualifier Melody d'Hypocrite, en revanche on pourrait la qualifier de peureuse ou de gamine qui ne peut vivre sans l'argent.



• Selon vous, quel groupe vous conviendrait le mieux ? :
[ Princess Glamour ]

• Code du réglement o/ :


Dernière édition par Melody H. Candle le Ven 13 Aoû - 2:22, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: L'élégance n'existe que pour les femmes   L'élégance n'existe que pour les femmes Icon_minitimeDim 11 Juil - 15:20

C'est un jour de janvier où naquit prématurément Melody. Son père était un jeune garçon de 25ans, aux cheveux noirs et regard azur, sa mère elle était une grande femme aux cheveux bruns et aux yeux noirs. Tous deux étaient... Fous ..? Fou amoureux, oui, mais ce n'était pas tout, ils étaient légèrement dérangés... On ne savait même pas comment ils faisaient pour ne pas être encore internés... Mais voilà, ils avaient eu un enfant. Par accident. Ils n'en voulaient pas, du moins, Jake, le père, n'en voulait pas, en revanche, Elly, elle voulait garder son enfant. L'homme ne voulant que le bonheur de sa femme accepta, de toute façon, il s'en moquait, il allait simplement ignorer cet enfant tout le long de sa vie... Et donc, Melody fût la fille de deux fous, un homme qui n'avait d'yeux que pour sa femme, et la femme, elle, complètement dérangée, étant comme... Instable psychologiquement ? Mais, malgré cela, la jeune fille eut un début d'enfance pas trop difficile, elle allait à la garderie de temps en temps puis eût quelques nourrices bien que sa mère s'occupait bien d'elle... Jusqu'à ses 5ans, la jeune fille vécût bien, elle était sage, n'en demandait pas trop et n'éprouvait pas le besoin d'avoir l'attention de son père qui vivait comme-ci il n'avait pas de fille.

Mais, malheureusement, vint un jour où la folie rattrapa Elly...

Je me souviendrais toujours de ce soir. C'était une journée comme les autres, je mangeais avec ma mère, souriante, radieuse, comme toujours, puis elle partit dans la cuisine pour aller me chercher de l'eau. J'attendis quelques minutes, assise sur ma chaise, regardant mon plat de légumes avec dégoût, puis elle revint, souriante. Je pris le verre entre mes deux petites mains qui avaient encore du mal à porter le grand objet à mes lèvres, puis entendit le téléphone sonner.
« Ça doit être papa ! » dit-elle, saisissant l'objet sans pour autant se relever de sa chaise, puis le collant à son oreille pour déclarer un « Oui..? » d'une voix guillerette, presque candide. Puis les minutes passèrent, son visage prit un air de plus en plus grave, ses yeux devinrent de plus en plus humides pendant que ses lèvres commencèrent à trembler tout comme ses mains et sa voix qui commençait doucement à s'effacer pour laisser place à des sanglots retenus pour ne pas fondre en larmes devant sa fille.

Je ne comprenais pas, je la voyais pleurer sans comprendre... J'étais jeune, candide, je me levais de mon siège pour aller vers elle et déclarer
_Maman..? Tu t'es fais mal ..? Ma voix était calme bien que je ne comprenais rien. Pour moi, les seules fois où j'étais en larmes étaient les moments où je m'ouvrais la jambe ou le coude en trébuchant, et donc je croyais que ma mère venait de se blesser, j'étais bien insouciante et loin d'avoir deviné qu'on venait d'annoncer la mort de son mari à ma mère.

Puis je ne compris pas les quelques minutes qui suivirent mes paroles. Peut-être n'aurais-je pas du lui parler à ce moment-ci ..? Peut-être alors ces 4autres années après le décès de mon père auraient été toutes autres ..? Peut-être oui... Mais je lui avais demandé, pourquoi elle allait mal... Et rapidement, je compris que je n'aurais jamais du faire ceci... La jeune femme prit un regard froid, comme jamais, elle m'avais regardé comme une étrangère, avant de me donner un baffe. Ce fût la première fois où ma mère me frappa. Un geste puissant, me faisant tomber au sol tellement elle n'avait pas eu de retenue à me baffer, comme-ci je venais de l'insulter de tous les noms possibles. Je ne compris pas, bien sûr que non, je ne comprenais rien... J'eus les larmes aux yeux, en passant ma main sur ma joue, ne sentant plus ma mâchoire.

Ce fût à partir de ce jour, que je connus le trouble, l'horreur et surtout... La peur.

La petite grandissait. Sa mère était dépressive, chaque jour était un jour redouté... Melody avait peur de se lever, elle avait toujours peur, sa mère pouvait changer radicalement d'un jour à l'autre. Un jour elle sera la mère parfaite, gentille, belle, aimante, qui l'accompagnera à son école et dira bonjour à ses amis. Un autre ce sera l'alcoolique, qui traitera son enfant comme une inconnue, la frappera dès que la petite fille lui parlera ou regardera, elle était complètement... Folle. Alors tous les jours, Melody prenait du temps avant de se lever, se demandant comment allait être sa mère aujourd'hui, la peur au ventre. Chaque jour était un jour de trouble ou alors de peur, le trouble de voir une mère si aimante un jour et la peur qu'elle vous frappe un autre.

Puis vint ce matin.


C'était un jour d'automne. En novembre je crois, il faisait pas trop froid bien que le chauffage de la maison ne marchait plus depuis des années. J'avais alors 9ans, j'étais timide et je parlais très peu, me concentrant sur mes études pour réussir et pouvoir partir de la maison au plus vite... Hé oui, voilà ce qu'étaient les préoccupations d'une enfant de 9ans, partir au plus loin pour pouvoir enfin avoir une vie normale. C'était un... Lundi je crois, ma mère ne m'avais pas réveillé, je m'étais donc levée en retard à 10heures, et m'empressais de me changer pour aller en cours puis de descendre les escaliers en criant
_Maman ! On est en retard ! Tu... Et, je ne sus plus quoi dire. Ma mère était étendue au sol, sur le carrelage blanc de la cuisine, un liquide carmin s'étalant sur le sol, sortant d'une entaille profonde au bras. J'eus un long moment de silence, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait, puis des larmes remontèrent ainsi qu'une sale envi de vomir.

La jeune fille partit à ses cours du matin, tellement secouée qu'elle ne savait que faire. Heureusement, son comportement si « vide » interpella sa professeur qui eût la bonne idée d'envoyer la petite chez le directeur à qui elle expliqua les faits avec une indifférence à en couper le souffle. La jeune fille était secouée, mais que légèrement triste, trop jeune pour comprendre ce qu'il s'était réellement passé. Elle se disait que sa mère était simplement malade et qu'elle était partie rejoindre son père, dans un monde meilleur.

Elle fût envoyée dans un orphelinat, mais n'y resta pas bien longtemps, en effet, elle fût adoptée par la cousine de sa mère. Une grande femme, qui avait coupé les ponts avec Elly. Elle n'avait jamais voulu adopter cette fille, c'était son mari qui lui en avait parlé, ils avaient tout deux un grand héritage et souffraient de l'incapacité à perpétuer leur descendance. Le mari avait 60ans, il s'appelait Georges, sa femme elle était plus jeune, 40ans environs, une belle femme, douce bien qu'elle soit la représentation même de la chrétienne parfaite, Joy était son prénom. Ils avaient donc décidé d'adopter la petite, se disant qu'au moins elle aurait le même sang que l'un d'eux.

Geroges et Joy furent mais vrais parents. Ils étaient gentils, doux, Georges travaillait comme un fou pour nous malgré qu'on ait largement assez d'argent plus plusieurs générations, Joy elle s'occupait de moi, me faisant travailler et m'emmenant de temps à autres à l'église. J'aimais cette vie, vie simple, normale, la vie rêvée. Cela dura jusqu'à mes seize ans.

A mes seize ans, j'intégrai un grand lycée, le plus grand de la ville, ce n'était même pas pour l'argent qu'on m'avais accepté mais pour mes notes, du moins c'est ce que m'avais déclaré le directeur en lisant mon dossier. C'était un grand lycée qui formait pour les écoles d'arts que je convoitais, bref, c'était parfait, comme ces 7dernières années de ma vie. Tout était parfait, j'intégrai le lycée en début d'année et fût dans une classe mixte et bonne, les personnes étaient gentille. Et je fis la rencontre de Alex. Enfin, son prénom était en réalité Alexandra, mais on la surnommait Alex, même les professeurs la surnommaient comme cela, trouvant que le surnom lui allait mieux. Elle était belle. Des cheveux bruns, longs descendant jusqu'au milieu de son dos ainsi que des yeux azur, exprimant un peu de mélancolie derrière cette joie constante. Ce fût ma meilleure amie, je ne pouvais passer une journée sans lui parler, la regarder, espérer qu'elle m'adresser un sourire... Elle avait un copain, Mike, il était aussi gentil qu'elle pouvait être douce. C'était un beau couple, bien que Mike était légèrement possessif et jaloux... Normal aussi, elle était si belle. Toute ces années de lycée furent les plus belle de ma vie d'adolescente.

Je l'aimais.

Puis vint la fin du Lycée, j'avais décidé de tout lui avouer, je m'étais torturée pendant quelques mois à propos de ce moment, mais il était temps. De toute façon, je n'allais jamais la revoir, et même si je savais qu'elle n'éprouvait pas du tout ce genre de sentiments à mon égard, surtout que dans mon lycée, ce « genre » de couples était très mal vu. Mais j'avais envi de tout lui dire, même si sa réponse allait être non, au moins, je serais fixée.

C'était un jeudi soir, on rentrait des cours, son copain avait été collé une heure et ne pouvait donc rentrer avec nous. Bref, le moment parfait. Elle me parlait, je rêvassais, essayant de trouver comment lui en parler, comment tout lui dire sans que ça ne fasse « trop », car tout lui avouer serait alors comme vider un flot de paroles sans réel sens, car ce que je ressentais n'avais pas de sens, ce n'était résumé qu'en un simple mot qui globalisait ce sentiment qui s'appelait l'amour. Elle le vit, que j'étais complètement perdue, puis elle s'arrêta, me déclarant d'une voix placide, celle qu'elle prenait lorsqu'une discussion sérieuse devait débuter.
« Tu me réponds à peine... Tu as quelque chose à me dire ..? » Elle avait deviné, directement, elle me connaissait si bien. Je passais ma main derrière ma nuque, tournant mon regard, évitant le sien qui devait être un peu énervé. _Heu...Je... Il y eu un grand vide, plus personne ne parlait, quelques passants faisaient un peu de bruit de temps à autres, mais je n'y prêtais plus attention, mes pensées se chamboulaient, essayant de trouver les mots corrects pour formuler exactement ce que je voulais sans trop me perdre dans des romans. Je voulais lui dire qu'elle était le centre de ma vie depuis ces trois dernières années, que sans elle la vie n'avait plus de couleurs, que son sourire suffisait à me rendre heureuse toute une journée, que sa voix affolait mon cœur et que ses lèvres me semblaient si sucrées que l'idée d'y déposer les miennes de faisait de plus en plus forte. _Je... Haa... Excuse moi... Je fermais mon poing avant de lancer _Je t'aime …! C'était sortit tout seul, comme un cri de soulagement, quelques personnes se retournèrent mais peu s'intéressèrent vraiment à la conversation.

Elle n'eut pas du tout la réaction que j'avais prévu.

Je m'attendais à un visage horrifié, ou même qu'elle parte. Mais non, elle restait, me regardant, un petit sourire aux lèvres, doux regard qu'elle m'adressait. Je ne comprenais pas, j'eus un petit espoir, mais rapidement celui-ci disparut, et même tous mes rêves d'amour avec elle.
« Tu sais, j'aime Mike... » Je baissais la tête, honteuse, elle me faisait bien savoir que je n'aurais pas du m'interposer dans leur couple. « Et toi aussi je t'aime ! Mais... Pas comme ça... » Je comprenais parfaitement, je le savais, et qu'elle ne me rejette pas était déjà quelque chose de bien, je me sentais détruite intérieurement, mais moins que si elle avait mal réagit. « Je veux dire... Restons amies, d'accord..? » Je fis un petit signe de tête pour dire oui, bien que j'avais les larmes aux yeux, que mon ventre ainsi que ma gorge se nouaient et que je ne pouvais rien articuler si je ne voulais pas fondre en larme. Et ça, elle l'avait bien comprit, alors elle ne déclara rien tout le long du trajet. En y repensant... Elle devait être bien mal pour moi à ce moment-là...

Alex rentrait chez elle, encore un peu secouée par les propos de son amie. Elle alla directement le garçon voulait en parler aux parents de Melody, sous le coup de la colère. Et il n'attendit même pas le lendemain, le soir même, le garçon frappa chez les Candle, expliquant toute l'histoire à Madame Joy pendant que la petite Melody pleurait dans son lit, pleurant des heures durant jusqu'au moment où les larmes cessèrent, laissant place à quelques mauvaises pensées et insultes...

Pendant une semaine, mes parents adoptifs ne me regardèrent plus, ou alors ils me jugeaient gravement, cela dépendait des jours, des heures et de leur humeur. J'étais l'incarnation même du péché, je devais me « purifier », une femme ne devait pas aimer une femme. Voilà ce que me répétait Joy lorsqu'elle m'adressait la parole. Puis rapidement, je voulus leur expliquer, que c'était naturel, du moins pour moi... Mais ils ne voulaient rien entendre, surtout ma mère qui me déclara que je devais vite arrêter cette crise d'adolescence et que surtout je ne devais pas en parler, ce n'était qu'un mauvais passage de ma vie. Bah oui ! Tout le monde a au moins fait une chose de mal dans sa vie ! Dieu le pardonnait, il fallait simplement se racheter, et surtout ne pas recommencer.

Ne pas recommencer.

Mes parents décidèrent de m'envoyer dans une pension, dans une ville proche de celle où ils logeaient, me déclarant que je devais revenir de celle-ci avec un fiancé, ou au moins un homme en tête, bref, quelque chose de masculin. Ils me menacèrent même de me retirer mon héritage et de me « bannir » de la famille si je recommençais à aimer les femmes. Et... Je ne peux vivre sans cet héritage, sans lui, je serais déjà à la rue, comme ma mère... Alors, j'acceptai leur proposition, au moins, j'allais enfin pouvoir recommencer une nouvelle vie...
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Melody H. Candle Anderson
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MessageSujet: Re: L'élégance n'existe que pour les femmes   L'élégance n'existe que pour les femmes Icon_minitimeVen 13 Aoû - 2:23

FINISH AMENUSH.
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MessageSujet: Re: L'élégance n'existe que pour les femmes   L'élégance n'existe que pour les femmes Icon_minitimeVen 13 Aoû - 21:05

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MessageSujet: Re: L'élégance n'existe que pour les femmes   L'élégance n'existe que pour les femmes Icon_minitime

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