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 Hayley G. Hellgrey ~

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AuteurMessage
Hayley G. Hellgrey
Hayley G. HellgreyL'Exhibitionniste Heureuse ♫

Messages : 93
Date d'inscription : 12/08/2010
Age : 33
Camp dans la Bataille : Bi !

Carte de pensionnaires
Orientation Sexuelle : Bisexuel(le) - Filles et Garçons.
Pseudo Internet:
Mes Relations :
Hayley G. Hellgrey ~ Vide
MessageSujet: Hayley G. Hellgrey ~   Hayley G. Hellgrey ~ Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 18:38

    ••• Dossier d'inscription
    ••• à la Pension Kohime

    Photo d'identité
    Hayley G. Hellgrey ~ Hayleyicon
    © Takamura Yui { MuvLuv.

      • Nom : Grace Hellgrey.
      • Prénoms : Hayley.
      • Âge & Date de Naissance : 2 Février 1989
      • Nationalité : Anglaise, Londonienne.
      • Orientation sexuelle : Bisexuelle.
      • Profession : Policière.

• Raisons pour lesquelles vous venez habiter à la pension :
« J'ai déménagé au Japon parce que ça fait un bail déjà que je voulais y aller. Peut-être temporairement, mais pour le moment, c'est là que je voulais aller. J’ai plus vraiment d’endroit où aller, en fait. Sûrement pas dans ma famille. Du moins ce qu'il m'en reste. Puis la piété filiale, très peu pour moi. Je vais pas aller prêcher non plus l’aide des autres , je déteste ça. Je me débrouille. Et en me démerdant, j’ai fini par trouver un petit studio, pas cher, assez... sobre. Je viens a la pension juste très souvent car mes amis qui m'ont suivie ici y ont une chambre. Puis en même temps, j’ai pas le budget d’une princesse. Ça me suffit largement. »

• Description Physique :

« Face to Face. »

 Je pense pas avoir d’énormes choses à dire sur moi, finalement. Je ne suis pas prétentieuse au point de vanter tout mes mérites physiques, mais je sais très bien ce que je vaux et de quoi j’ai l’air. Ça choque, certes, mais faut voir les choses en face. La nature fait bien les choses, des fois. Seulement, ce n'est pas comme si j’y apportait une quelconque importance ‘vitale’. A mes yeux, le physique est bien moins important que le mental, et je préfère m’attarder sur le mental que le physique. J'aime analyser, mais bon, ça, j'en parlerai quand j'aborderai le sujet de mon mental. Mais si la nature a bien fait les choses, autant ne pas les cacher, hein. Faut avouer que j’aime bien prendre soin de moi, et j’aime pas avoir l’air de rien, entre guillemet. Certes, le regard des gens je m'en contrefous, malgré que ça soit aujourd’hui ce qui fait fonctionner le monde (et les gens -faibles- d'ailleurs). C’est peut-être un peu contradictoire.

J’aime bien mes cheveux. Ils sont bruns foncé, mais sur la plupart des photos que j’ai pu faire, ils paraissent plutôt noirs, avec des reflets bleus, paraît-il. Ils sont longs, en fait. Ils m’arrivent dans le bas du dos, un peu plus bas que les reins. J’ai des yeux bleus-violet. On m’en a souvent fait des éloges. C’est normal, d’un côté, c’est beau des yeux bleus, au reflets violet. Et assez rare, par ailleurs. Par contre, c’est encore dans le stéréotype. Je pense que les apparences sont assez trompeuses, et qu’il faut sûrement pas s’y fier. Surtout pas avec moi, d’ailleurs. Pourquoi ? Parce que pour vous, les gens, une brune d’un mètre soixante dix aux yeux bleus, c’est tout de suite une petite innocente, pure et totalement dénuée de tout sentiment de haine ? Faut s’arrêter là, hein. Surtout que c’est pas ce qui ce lit sur mon visage en permanence. J’ai les traits du visages fins, certes. Un petit nez, des longs cils, le teint pâle. Mais ça ne m’empêche pas d’être sérieuse, déterminée. C’est en permanence ce qui s’affiche sur mon visage, sur mes lèvres fines et rosées. Un désir de réussite, une sorte de détermination insatiable, que je ne cesse d’alimenter de jour en jour. Un sourire narquois, tantôt sarcastique, tantôt énervant. Un regard sévère, tantôt détendu, tantôt faible, luminescent.

Au final, tout ça pour dire que je suis entre le banal et l’original. J’ai mon style, quoi. Je n'aime pas qu'on me colle une étiquette. Je suis souvent en pantalon, boulot oblige, mais ça, c'est seulement quand on « s'entraine ». Après, question uniforme de patrouille, j'ai un chemisier bleu terne, qui je dois avouer, me serre un peu -beaucoup- au niveau de la poitrine, avec des bouton pression. J'ai une veste en temps froid, sinon, j'ai une jupette qui va avec. (Je me demande bien qui c'est qui a instauré l'uniforme.) Puis bon, collant (ou pas) bottes, des chaussures genre ranger, bien solide. Puis la majorité du temps, je travaille en civile, donc, pas d’uniforme. En même temps, quand j'en ai un, j'ajoute toujours une petite touche personnelle. Ça peut-être drôle, mais rien de bien extravagant. Hein, c’est contre la loi ? Je fais partie de ceux qui la font respecter, et par ailleurs, je demande du respect et je l’obtiens. Donc si on me respecte, on respecte la loi. Et comme j’aime me faire respecter... On est pas en l’an quarante en même temps, avec les uniformes, comme a la vieille école. Certes, ça devrait se passer comme ça mais non. Et je suis assez convaincante pour ne pas faire de ça une obligation. Vous suivez ? Sinon, quand je porte pas de pantalon, ça m’arrive de mettre des jupes, ou des robes… Mais rarement, du moins les robes. Encore des jupes, voyez le genre, avec des collants et des bottes, des trucs comme ça, mais les robes, c'est plus rare, je les porte en soirée, ou lors d'occasions spéciales. Puis j’aime bien porter des bottes. Vous savez, le genre botte de militaire, noires et costauds. Je ne suis pas « féminine pouffe » je suis juste « féminine » en fait. Parce que j’aime bien être belle, plaire, comme un peu tout le monde, les compliments ça flatte, même de trop, mais on s’en lasse jamais.

Mais bon, après, j’ai beau dire ça, je suis aussi contradictoire en disant que je me fous du regard des gens. Et c’est vrai. Parce que bon, l’extravagance, être différente physiquement, vestimentairement, ça j'aime bien. C’est assez marrant de voir les gens qui vous regardent parce que vous êtes pas comme eux. Moi je les regarde de travers parce qu'ils êtes tous pareils ! Un monde de clones. Ouais, c’est tout. Alors ce démarquer dans ce monde, je trouve ça plutôt respectable, et ça fait bien longtemps que j’ai mis de côté ma timidité et mes complexes, ou alors, la simple peur du jugement des autres. Qu’ils aient se faire foutre, si je ne leur plaît pas, qu’ils sachent juste que c’est réciproque, et que moi je m'aime comme je suis. Alors habillée bizarrement ou pas, colorée, super sombre, court ou long, n’importe, je m’en tape, je porte juste ce que j’aime. Ah oui, et bon, je suis assez « mince » on va dire. Non, pas squelettique, c’est un point auquel j’aimerai vraiment pas arriver. On va dire que j’ai des formes, et ça me va très bien. Ça m'embêterai d’être catégoriée dans les anorexiques. Je ne me prive de rien, et bon, j'ai un métabolisme plutôt du genre a ne pas grossir. Et ça fait son effet, regardez ; les gens qui on confiance en eux, comme moi, on déjà tout le monde dans leur poche. Je m’assume et me trouve belle, je le suis. Et les gens le voient. Vous voyez pas comment je rayonne ? »


• Description Morale :

[/center]

« Je ne suis pas difficile. Non, vraiment. Bon… En fait si. J’ai un caractère vachement complexe en plus. Je suis sûrement très contradictoire dans beaucoup de choses, et surtout il y a des choses que je ne montre que très rarement, mais ça, je pense que c’est le cas de pas mal de gens sur cette planète. J’ai du mal a accepter beaucoup de choses en fait, et comme beaucoup de personne, je masque cette peur derrière son contraire. Comme une enfant, par exemple, qui ferait la fière devant ces parents, qui ne pleurerait pas après être tombée, on s’être fait grondée, mais qui derrière leur dos, pleurera toute les larmes de son corps, sans vouloir le montrer. Parce que je déteste étaler mes sentiments, mes émotions, à part peut-être la joie. Je déteste les débordements d’amour, et tout ce qui s’en rapproche, et je déteste pleurer devant les gens. Jamais ça ne m’est arrivé et ça ne m’arrivera jamais. Déjà que je ne pleure pas souvent parce que j’aime pas ça, et que je me suis toujours promis d’être forte, alors craquer devant quelqu’un serait difficile. Et dur a accepter même, pour moi. Même devant mes amis je ne pleure pas. Non, jamais. Ni même devant quelqu’un de très proche. C’est un signe de faiblesse. C’est con peut-être. Mais je déteste qu’on me dise que ça fait du bien de pleurer, moi ça m’en fait absolument pas… J’ai l’impression que tout s’écroule quand ça arrive. Malgré tout, je suis le genre de personne qui montre pas quand ça ne va pas. Je n'aime pas, comme je l’ai dit, étaler mes ressentiments sur une table et envoyer chier tout le monde sous prétexte que je suis de mauvaise humeur, ou triste. Oui, je n'aime pas du tout ça. Jamais vous me verrez ne serait-ce qu’une fois engueuler quelqu’un qui a rien a voir dans l’histoire, ou a déprimer alors que je suis avec des gens. Qu’ils le sachent ou pas, ils ont pas a avoir ça comme fardeau. Certes, ça peut faire du bien d’en parler. Mais c’est pas trop mon truc, surtout quand on a l’impression de faire chier les gens avec ça. Bref, tout ça pour dire que j’ai beau être physiquement glaciale, de temps à autres, ou truc du genre, j’ai un cœur, comme tout le monde. Sauf que j’ai pas envie de le montrer et que je préfère me cacher derrière de la froideur et un peu de mépris. Je vexe, je blesse. Mais je m’en fous, il en faut. Peu importe si après moi j’en ai marre, peu importe si ça me fait chier d’avoir réagi comme ça. C’est de ma faute. Et j’assume, je suis comme ça. Après tout, on me changera pas. Je vous l’ai dit, je suis contradictoire.


Malgré que j’aie une façon de penser bien définie, il m’arrive d’avoir des failles dans celles-ci. Enfin, pas des failles dans ma manière de penser, mais des failles dans ma manière d’agir. Des fois, elle colle pas vraiment avec ma façon de penser. Pourquoi ? En fonction des gens. Ça m’arrive d’aimer des choses pour et grâce à. Oui, commun, certes. Mais des fois, ce n'est pas toujours vrai. Mais quand j’aime bien une personne, j’aime m’intéresser à ce qu’elle aime, peu importe si j’aime ou pas. En l’occurrence, surtout si j’aime pas. Je ne pense pas que ça se catégorie dans l’hypocrisie, parce qu'il y a une assez grande différence, et de plus, je hais l’hypocrisie. C’est une chose que je ne supporte vraiment pas. Les faux-cul, très peu pour moi. Ces gens là, j’hésite pas à leur dire en face ce que je pense. C'est ainsi envers tout le monde, certes, mais ceux là en prennent sûrement un peu plus pour leur grade. Parce que je suis franche et que je ne mens jamais. Quand j’ai quelque chose a dire, je le dis, cash, comme ça. Peu importe si ça blesse, si ça vexe, c’est la vérité, et je ne vais pas cacher mes arrières pensées pour éviter de faire pleurer quiconque. Bien sûr, comme la majorité des gens, il m’arrive de garder des choses pour moi, sans que la personne que ça concerne ne le sache. Mais en général, ce n’est dans aucun cas important, ou grave. Et si ce l’était, je tarderai pas a le lui dire, sans en avoir parlé a personne avant, parce qu’encore une chose que je déteste, c’est bien parler dans le dos des gens. Je ne suis pas du genre a faire des coup de pute ou a casser du sucre sur le dos de quelqu’un comme on dit. J’ai quelque chose à lui dire ? Eh ben elle le sait, c’est tout. De plus, je sais pas si j’ai une sorte de sixième sens pour ça, mais les gens qui mentent, je les repère assez facilement. Et dans ces cas là, j’hésite pas non plus a leur mettre la vérité en face. C’est comme les faux compliments ça. Ouais, les « faux compliments » vous savez, ce genre de truc que les gens sortent automatiquement sans vraiment réfléchir, histoire de vous faire plaisir. Soyez sincères quoi. Cherchez pas a faire plaisir aux gens en les flattant alors que vous ne pensez pas ce que vous dites. Voilà. Je parle beaucoup de ma façon de penser, mais ma façon d’être n’est pas différente, vu qu’elle est en fonction de tout ça. J’ai un air assez froid, y paraît. Enfin pas vraiment, disons que je ne suis pas en permanence en train de sourire, de laisser exploser ma joie, je suis neutre, quoi. Et mes yeux bleus glacés accentuent le tout. Je ne suis pas « enjouée » de nature, enfin, je saute pas partout quand j’ai une bonne nouvelle, ou des trucs du genre. Ce n'est pas rare de me voir sourire. Mais j’ai beau avoir de la chance, que tout aille bien, je resterai neutre… Je sais pas vraiment pourquoi, mais j’ai vraiment pas envie d’exprimer ma joie de cette manière. Parce qu’un sourire, ça prouve rien, au final. Beaucoup de gens l’utilisent comme une façade. Mais au fond d’eux, ils en ont pas envie. Alors bon, moi c’est l’inverse, mais ça ne prouve rien, donc. Bien sûr, ça m’empêche pas de faire la fête, de m’éclater, de m’amuser quoi. J’ai beau dire ça, mais je ne suis pas la nana déprimante qui voit tout en noir et qui broie, du noir. Bien au contraire, je suis très loin d'être pessimiste et je déteste les gros et lourds mélodrames. Il y'a une solution à tout. Je n'aime pas m'apitoyer sur mon sort, ou que les gens le fassent d'ailleurs. Surtout si c'est pour attirer l'attention sur eux. Mais bon, bref. J’aime m’éclater, l’alcool, tout ça. Ouais ouais, je vous jure.

On ne dirait pas comme ça, je l’avoue, mais en dehors de ma froideur habituelle, je peux être aussi très imprévisible, surprenante. Je suis… Lunatique ? Bingo. J’aime me libérer, me lâcher, et pas me poser de questions, je ne me prends absolument pas la tête, et dans des moments comme celui-ci, et je cache a personne ce que je suis. J’aime séduire, malgré tout. Malgré tout ça, je sais qu'au fond, je ne suis pas si dénuée de sentiments, je m'attache a certaines personnes, mais cela est rare. J'étais très froide, très « contre » les relations, tout ça. Faut avouer que ce n'est toujours pas mon truc, mais il y'a une seule chose, en fait. Je ne suis toujours pas pour. Je ne cède a personne. Ils sont faibles. Je suis forte. Sauf une seule personne. Les rôles s'échangent. Je suis faible, il est fort. Quand on aime, on est faible. Mais c'est ainsi, c'est incontrôlable. { Ref ; Story.

Je suis assez solide au niveau des sentiments. Je sais ce que je ressens, malgré une sorte de sensibilité à fleur de peau que je dissimule. Je sais que des fois je suis assez contradictoire, mais au final ça forme quelque chose de concret, non ? On m’aime comme ça… Et moi aussi ! »


• Votre histoire :

« Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

Ces mots me glaçaient le sang. Ou en fait, non. J’en avais marre, oui, marre, c’était le mot, en fait.

« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »

Des offenses, pourquoi le pardon ? Pourquoi à moi on ne me pardonne pas de mes bêtises ?

« Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal. »

La tentation ? Mais… elle est si attractive…

« Amen. »

Conneries.

____


{ Hayley Point Of View.

Le jour se levait sur Londres, de la même manière que tous les autres qui l’ont précédé, et de la seule et ennuyante manière que les jours qui lui succèderont. Une jeune femme brune, avec des yeux d’un bleu pur, regardait l’aube se lever.

« Non, ce n’était pas moi. C’était ma mère. Intelligente, futée, enjouée. Enfin, ça, c'était avant. Naïve et influençable, désormais, faible. Elle me ressemblait beaucoup. Énormément, même. Ou plutôt, j’avais pratiquement tout hérité d’elle, physiquement. De ses longs cheveux bruns et de ses yeux bleus violets, si spéciaux. Seulement, elle était bien trop faible, assez pour s'accrocher à une inéxistance, alors qu'elle nous avait, nous. »

Cette jeune femme, habitait dans une jolie maison, avec son mari et ses deux enfants. Ça fait un peu 'famille du bonheur' comme ça, mais bon, les familles parfaites, ça n'existe sûrement pas. Les enfants, le premier était un garçon, Kaiden. C’était l’aîné d’un an. Il avait plus hérité du père, des ses yeux verts opales et de ses cheveux châtain. La seconde et dernière, Hayley, une petite brunette aux yeux bleus violet, comme sa maman. Son mari était un homme d’église. Un prêtre, un père, de deux manières fondamentalement différentes. Seulement, il était énormément différent de sa femme, qui elle, était athée de base, qui savait s'amuser, vivre... jusqu'à leur rencontre. Et même leurs enfants, d'ailleurs. Kaiden avait quatre ans, Hayley elle, trois. Ils étaient encore tout jeunes, et pourtant, on leur inculquait déjà cette fameuse « Foi ». La Foi qui anime et fait vivre chaque croyant.

« Cette Foi auquel le les gens s’agrippent pour ce faire croire qu’ils sont vivants. Choses qui leur font miroiter qu’ils servent à quelque chose. Chose qui les rends « heureux » car ils ont quelqu’un en qui croire. Quelqu'un sur qui faire reposer leurs erreurs, leur salut. Mais tout ça, c’est dans leurs têtes. Il n'y a rien de tout ça qui existe. Mais personne ne voit la réalité en face, parce qu’ils sont tous manipulés par cet homme, qu’ils ont eux même inventé pour les guider, les dominer ; Dieu.  »

La famille d’Hayley avait eu déjà une sorte d’incident, il y a un an. Tout au début de leur relation, entre ses parents, sa mère, June, n’était pas si croyante que ça. Elle avait une vision assez libre du monde et de ses croyances. Même étant mariée depuis deux ans avec son mari, Keith, il n’avait pas essayé de lui inculquer cette Foi qui l’animait. Il avait envie de la laisser venir seule vers elle… Et il avait eu raison. Un an après la naissance de leurs deux enfants, un incendie transcenda leur maison. Comme ça, vraiment sans raison. Enfin, si, il y en avait forcément une, mais maniaque comme ils étaient, il se demandaient comment un accident si terrible avait pu leur tomber dessus. Keith, croyances en tête, pensait que c’était une punition divine, pourquoi ? Il ne le savait pas ; combien de fois avait-il été ce confesser pour rien. Il fallait bien qu'il trouve une raison valable, pour lui, a cet incendie. De plus, il s’est éteint a cause de la pluie. Ce qui a sauvé toute la famille, qui dormait à ce moment. Intervention divine, aussi, selon Keith.

Et là, depuis ce jour, June devint croyante, autant influencée par son mari que par ce qui venait de ce passer. Elle pensait que c’était grâce a Dieu qu’ils étaient encore en vie, qu’il avait eu pitié de cette pauvre famille. Et depuis cela, elle voulu inculquer cette croyance a ses enfants. Ce qui nous ramène a ce fameux matin, derrière la maison, ou la prière était une priorité, a l’aube, toute la famille était réunie, pour prier.

« Et tout ça, comme si ça allait changer le monde. Amen. »

_______

Et ce fut longtemps ainsi, longtemps avant qu’Hayley n’ait l’âge de comprendre que tout ça n’était pas fait pour elle. Qu’elle n’avait pas besoin d’être aux pieds d’un soi-dit –et inexistant pour elle- Dieu, pour qu’il la « bénisse ». C’est elle-même qui déciderai de sa vie, et le destin s’occupera du reste. Quand elle eu dix ans, elle commençait a se demandait à quoi rimait tout ça. Que finalement, qu’est ce qu’ils avaient eu de plus après toutes ses prières ? Rien, évidemment. Mais son père voyait ça autrement.

«  Papa… Pourquoi lorsque l’on prie, on a rien en retour ?
Hayley, en retour, nous avons la bénédiction des cieux, une chance qui ne nous soit rien arrivé. »

« Alors comme ça, la vie se résumait à être aux bottes d’une inexistance pour éviter d’avoir des ennuis ? Comme avoir un couteau sous la gorge et ne pas enfreindre aucune loi pour ne pas avoir la gorge coupée ? Offrir sans rien recevoir en retour ? Quel égoïsme. Comme si ça pouvait être « réel » cette idée. Cette illusion débile, ce chemin illusoire que tous ses idiots prennent aveuglément. J’ai pitié d’eux. »

Malgré son jeune âge, Hayley commençait à comprendre ce qui se tramait autour d’elle. Qu’elle n’avait rien eu en retour de tout cet « amour » qu’elle donnait envers ce Dieu qu’elle n’avait jamais vu. Mais pour le moment, elle ne disait rien. Elle continuait à suivre ses parents, pour ne pas les blesser… Et malheureusement, ce fut comme ça pendant un encore un long moment. Enfin, pas autant que ça, finalement. Ses parents étaient devenus extrêmement protecteurs, et soucieux de l’avenir de leur fille. Trop protecteurs. Leur fils, lui, n’avait comme aucun remords… Une chose qu’il ne voyait pas, comme Hayley. Ils n’avaient développé aucune complicité, ne jouaient jamais ensemble, ne se parlaient même pas, même a table, le silence régnait après la prière.

Son frère était devenu un jeune homme bien froid, frigide, totalement neutre. Il suivait Dieu comme un chien suivrait son maître. C’était devenu excessif, mais normal, pour June et Keith, et même pour le concerné. La seule à voir que leur délire devenait abusif, c’était Hayley. Du haut de ses douze ans, elle commençait à ne plus obéir a ses parents, a ne plus prier autant de fois. Elle s’affirmait, de plus en plus. Malgré l’absence de télé chez elle, elle allait souvent se réfugier chez sa grande tante qui était sûrement la seule avec Hayley a trouver leur délire pathétique, mais a faire semblant devant ses parents pour que la jeune fille puisse venir chez elle. Elle promettait prière et coucher tôt, mais ce qu’elle faisait était inverse. De ses dix à treize ans, Hayley découvrir le ‘monde’ a travers les activités qu’une jeune fille aurait déjà du faire depuis longtemps. Elle découvrit même la musique, internet, la télé. Tout ce qui n’existe pas, ou alors a petite dose, chez elle. Elle commençait même à savoir sourire. A s’amuser. A ce faire des amis. Du moins, des amis qui habitaient dans la même cité où sa grande tante habitait. Jusqu'à ce qu’elle y arrive. C’était le début du collège, et Hayley avait échappé de peu à l’internat privé de bonnes sœurs. Elle avait su trouver les arguments pour éviter ça.

« Hayley ? Nous t’avons inscrite dans un internat de filles, pour ta première année de collège.
Pardon ? Un internat ?
Oui, ma chérie.
Vous déconnez là ?
Pas du tout. Et ne parle pas comme ça.
C'est ça. Ou pas ~ »

Ces derniers mots sonnèrent comme un blasphème. Jusqu'à maintenant, Hayley n’avait jamais dit mot. Jusqu'à maintenant, a cause de ses parents, elle n’avait pu avoir de vrais amis, elle n’avait le droit d’inviter personne, jamais de sortie entre amis, tout ce qu’elle devrait faire a son âge, même pas de sortie scolaire, c’était trop risqué pour ses parents. Surtout quand elle devait arriver à la période du collège, vint a l’idée de sa mère ‘les garçons’. Mais Hayley n’était pas du genre a écouter ses parents, du moins, plus du genre. Et c’est cette histoire de ‘garçons’ qui convainc ses parents a l’inscrire dans un internat de fille. Ce n’est évidemment pas le fait d’être avec des filles qui le dérangent, c’est l’internat en lui-même. Que des gens coincés, BCBG, stricts, aucune liberté, peut-être pire qu’a la maison ? Sûrement pas pour elle. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

« Hayley ! fit son père d’un ton sévère.
Vous croyez que ça va me faire quoi d’aller dans un internat de fille ? Que ça va m’empêcher de sortir avec les garçons ? Bah, c’est pas grave, j’me taperai une fille, hein. »

Elle était jeune, certes, mais avait très bien conscience de ce qu’elle disait. Et de ce qu’elle était, au final. Ses parents, choqués, outrés même, ne surent quoi dire.

« Ma fille, tu as bien besoin d’une correction. »

Hayley termina juste dans sa chambre, sans dîner. Quelle joie de ne pas dîner avec eux, finalement. Le lendemain matin, ses parents lui annoncèrent qu’ils l’avaient désinscrite de l’école privée, pour la mettre dans le collège tout simple et public de leur ville. Son plan avait marché, au final. Ils ont tellement peur du blasphème, du pêché, alors imaginer leur fille avec une autre fille les dégoûtaient.

Hayley entra donc au collège public de Londres. Enfin, un parmi d’autres. Assez bien réputé tout de même. Ses parents restèrent dans la frayeur de voir leur fille dériver de leur voie, emprunter le mauvais chemin. Ils n’étaient au final, pas au bout de leurs peines. La première année fut calme, tout comme la deuxième. Hayley était une fille très intelligente, et plutôt futée. Elle ne se laissait pas faire et était en même temps respectée des autres. Elle restait souvent seule au début, assez habituée a ne pas aller vraiment vers les gens. Du moins, il fallait que ça rentre. Elle était très studieuse, et passionnée par le Japon, elle en avait appris la langue, prenant une option spéciale et des cours du soir. A part les maths -chose qu'elle haïssait, méprisait- elle n'avait pas de difficulté autre et se révélait plutôt douée en arts et en sport. Au début de sa scolarité, elle ne se faisait que des connaissances. Au fur et a mesure, et contrairement a ce que l'on peut croire, son statut de bon élève ne l'handicapa aucunement et au contraire, lui appris un peu a s'affirmer, du moins encore plus. C'est seule qu'elle appris a faire ainsi, d'ailleurs, et son caractère plu aux autres, affirmée, et sûrement pas du genre a se laisser marcher sur les pieds.

Du coup, elle avait fini par se faire un groupe d’ami assez varié, comme dans les séries, bizarrement. Il y avait un sportif déluré, Mike. Enfin un sportif, il était doué en beaucoup de sport, et cela lui valait une admiration incertaine de la part de beaucoup de gens, et surtout des filles. Tantôt brun, tantôt blond, il était changeant, mais avait de magnifiques yeux verts. Ils le surnommaient Mickey, et s’appelait véritablement Michael. Il y avait aussi Ileen, une belle jeune fille qui mettait toujours des jupes écossaises et des collants déchirés. Timide, elle pouvait compter sur Hayley et Michael pour la décoincer. Ils étaient tout de mêmes inséparables.

La fin du collège arriva, et le groupe dût se séparer pour aller dans ses écoles différentes, des universités bien plus grandes, ou autres. Mais cela n’empêchait pas au groupe de se voir a l’extérieur. Ils étaient encore inséparables. Ils avaient ensemble des soirées, des journées mêmes, des road trips, plein de choses, toujours ensemble dès qu’ils avaient du temps libre. Les parents d’Hayley ne savaient plus quoi faire pour leur fille. Tout les soirs, c’était la même rengaine, et cela les outrait.

« Bon, je sors.
Sûrement pas, Hayley, tu restes ! 
... »

Elle claquait la porte et partait, laissant sa mère pleurer et son père rester impuissant. Un soir comme celui-là, Keith sortit tard, et pris la voiture à la recherche de sa fille. Elle avait beau avoir dix-huit ans, il ne la laissait pas tranquille pour autant. Il passa d’abord chez la mère d’Ileen, qu’il connaissait, avant qu’elle ne lui dise ou ils étaient partis. Ils étaient partis s’amuser dans l’appartement de Mickey, alors que ses parents étaient partis en voyage de noces. Alcool, musique, tout pour s’amuser finalement. Son père débarqua chez Mike, et entra en ouvrant sans sonner. Il fut accueillit par Mike et Hayley, qui semblaient déjà assez saouls. Hayley dans les bras de Mike avec une bouteille de vodka a la main, qui la portait telle une mariée, en voyant son père, il faillit la lâcher. Les pieds a terre, même bourrée, Hayley pris conscience que son père se tenait devant elle.

« Wow..
Hayley… Tu te moques de moi…
Absolument.
Sale… »

Son père dérapa. Et au lieu de continuer dans les mots, une claque partit violemment vers la joue d’Hayley. La jeune fille se tint la joue tant la violence avait été subit, inattendue de la part de son père.

« Va retrouver ton « Dieu » et laisse moi vivre, putain. »

Son père l’attrapa par le bras, et la tira en dehors de l’appartement. Obligée de le suivre, il savait très bien qu’il aggravait les choses, mais ne pouvait se contrôler. Il la mis dans la voiture, fermant les verrous et se mettant au volant, se dirigeant vers l’église la plus proche.

« Tu va confesser tes pêchés et t’excuser, ma fille. Tu devrais avoir honte. »

Ses amis, choqués, prirent la voiture de Michael pour les suivre, sans se faire repérer par son père. Hayley sentait encore la baffe de son père sur sa joue. La traînant a l’église, elle se demandait bien ce qu’il attendait d’elle. En tout cas, elle n’allait pas céder. Il descendit alors de la voiture, l’agrippa par le bras et la traîna a l’intérieur de l’église, la jetant presque devant l’autel.

« Expie tes péchés, maintenant. »

Hayley se posta droite devant l’autel, avant de se retourner devant son père, en face a face. Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres. Elle ne bougeait plus, pour le moment.

« Alors ? Tu attends quoi, Hayley ? »

Une main surgit alors de derrière lui, attrapant celle qu’Hayley tendait a présent. Ileen était venue, et agrippant Hayley par la taille, elle posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa langoureusement et avec une sorte de passion uniquement provocatrice. A la fin du baiser, les regards des deux jeunes filles se tournèrent vers Keith, tremblotant sur place. Hayley sourit, avant de prononcer un dernier mot avant que son père ne parte en courant, en disant qu’il la maudissait et qu’elle n’avait plus qu’a partir d’ici, qu’elle n’avait plus à revenir ;

«  Amen. »

___


Le lendemain, le groupe d’ado en riait, tout en regardant un prospectus qui concernait une pension qui était au Japon. Ils voulaient depuis longtemps, tous partir au Japon, et se disaient que ça serait pas si mal d’y aller tous ensemble. Seulement, faute de budget, il fallait penser a un travail là-bas, parce qu’ils allaient tout de même abandonner les leurs. Hayley voulu se destiner a la police. Cela lui plaisait. Et comme elle savait parler japonais, elle aiderait les autres, et pourrait commencer ses études là-bas, tout en logeant dans la pension. Qui justement, n’était pas très chère. C’était parfait. Seulement, cela allait forcément prendre un certain temps. Temps ou Hayley logea chez Michael, dont les parents surent comprendre le problème. Elle s'occupa de ses inscriptions, qui furent elles aussi assez longues, incluant des tests, et des envois de paperasses énorme. Tout en incluant les recherche de logement là-bas. Cela dura assez longtemps, et en ce temps, même pas une seule nouvelle des parents. En même temps, ce n'était pas si mal, mais Hayley pensait au moins avoir des nouvelles de sa mère, qui même manipulée par son père, n'était pas capable de renier sa propre fille aussi facilement. Mais elle ne fit pas le pas, de toute manière, ce n'était pas à elle de le faire. Elle attendait, en vain.

La réalité était toute autre. En réalité, Keith empêchait June d'avoir tout contact avec sa fille. Mais ça, Hayley ne le su pas, et ne le saura certainement jamais.

Hayley ne se sentait que plus prête, plus libre, bien mieux.
Elle l’a gagné, cette liberté. Ainsi soit-il.

Quelques mois plus tard, la veille des dix neuf ans d'Hayley, la jeune fille reçu ses résultats en ce qui concernait les examens que lui avait envoyé l'école de police, et ils l'acceptaient. Les adolescents fêtèrent ça comme convenu, même avec les parents de Michael, qui avaient accepté de payer le voyage et un logement a Michael dans une pension. Il en fut de même pour Ileen. Pour Hayley, se fut plus difficile pour le voyage. Elle en avait parlé a sa tante. Elle ne lui avait fait aucune allusion a cela tout le long de sa vie, mais connaissant ses parents, elle lui avait mis une bonne somme d'argent de côté. Peut-être pas assez pour bien vivre, pas du tout même, mais au moins de quoi partir là-bas, et se trouver un petit logement, aussi piteux soit il. Peu lui importait de toute manière. Mais il fallait avouer que cela tombait magnifiquement bien, pour un pur hasard. Mais ce n'en était pas un. Sa tante avait juste été intelligente, prévoyante. La remerciant autant qu'elle le pouvait, Hayley fit ses au revoir a cette tante qui a de nombreuses reprises, lui a sauvé la vie, et a qui elle doit beaucoup.

Ils finirent par réserver les billets, et partir le plus tôt possible, assez effrayés et excités a la fois par la situation. Ils partèrent alors, dans cette fameuse région du japon, tous ensemble, prêt a démarrer une sorte de nouvelle vie.

« Seulement, la vie est imprévisible. C'est quand on croit avoir le pouvoir de maîtriser cela qu'en fait on s'illusionne. C'est en réalisant cela que l'on comprends enfin. C'est ici que ma vie a considérablement changé. »

« C'est après tout ces évènements, que je suis donc partie dans une pension, au Japon, suivie d'Ileen & Michael. Malgré tout ça, cette période sera sûrement la plus importante, là ou tout à changé. J'ai fait des tas de rencontres là bas, des plus farfelues aux plus simples, mais je ne m'attachais pas aux gens. Comme d'habitude d'ailleurs, a part mes amis de longue date, aucune personnalité ne retenait mon intention. De toute manière, ça n'a jamais été mon truc ça, vu le caractère que j'ai.

Seulement, j'ai fait une rencontre. Une seule, la plus importante de ma vie. Bon, ça fait sans doute très réplique de film (et la vérité est que ma vie est devenue comme un film) mais c'est la vérité. Celle qui a tout chamboulé autant chez moi qu'autour. C'est sûrement dans ses moments là que je me dis que si je n'avais pas débarqué ici, ma vie aurait été ennuyeuse, banale, inutile. Que j'aurais peut-être raté, même sûrement, des choses importantes, un changement grandiose. Je vais vous conter cette rencontre, dans les moindres détails. Je fais donc ; depuis que je suis arrivée au Japon, ma formation au sein de la police locale. Je suis désormais formée, d'ailleurs, mais passons. Un soir, après le boulot, j'ai été boire un verre, pour me changer les idées, après avoir appris le départ subit de mon supérieur auquel je tenais beaucoup. C'est dans un bar que je l'ai rencontré.

« Kamui. »


Je ne connaissais pas son nom, au début, et pour tout vous dire, notre première rencontre ne fut pas 'mignonne' ni 'romantique' ses deux particularités étant plutôt proscrites, autant chez l'un que chez l'autre. On avait pas mal bu, et on avait pas arrêté de se chercher tout le long de la soirée. Putain, qu'il était beau. Le type genre, charmeur mais pas trop, classe, malicieux, un brin manipulateur, sensuel et attirant. Autant dire qu'il est rare, d'ailleurs. Il était habillé genre classe, il sortait peut-être d'un rencart ou je ne sais quoi, mais il portait une chemise noire, avec une cravate blanche, cette fameuse cravate blanche.. ~ Voilà, sans trop de présentation, juste une énorme attirance l'un envers l'autre, c'est sans réfléchir et à moitié bourrés qu'on a terminé à conclure sur le capot d'une voiture, qui était d'ailleurs la sienne, sur le parking du bar en question. A la hauteur de sa réputation, le dénommé Kamui me fit découvrir en totalité ce que c'était de « toucher les étoiles, ou le septième ciel » J'avais jamais vécu ça. En même temps, ça ne risquait pas, je n'avais eu qu'une (pitoyable) expérience. Mais je savais déjà qu'il n'y en avait que très peu, voir pas du tout, qui lui arrivaient a la cheville ~

Tout ça pour dire, qu'après ce qui s'est passé, je pensais qu'il allait me laisser là, plantée comme une conne, après avoir tiré son coup, comme ça avait l'air d'être prévu, autant pour lui que pour moi. Seulement, c'est après ça, qu'il est resté. Qu'il m'a pris dans ses bras, avec une tendresse a laquelle je ne m'attendais pas. On a un peu discuté, puis il s'est apprêté a partir. Seulement, quelque chose me faisait bel et bien comprendre que je voulais le revoir, et pas laisser passer ça pour un simple coup. Et apparemment, il fut d'accord. Il me laissa son blouson sur les épaules, me disant qu'il y avait sa carte dans sa poche si je voulais le recontacter. Souriante, je le laissais partir. Mais il ne démarra pas, et me proposa de me raccompagner. Seulement, refusant que je retourne dans mon piètre petit studio, il décida de me proposer si je voulais le suivre chez lui ou si il devait me raccompagner. Tentée, je le suivit ~ C'est ainsi que notre relation commença. J'étais, dans les débuts, très souvent chez lui, dans sa grande villa, après le boulot, on se voyait, on parlait beaucoup, en plus de s'amuser. J'ai appris énormément de choses à son sujet, et au fur et à mesure du temps, j'ai appris a le connaître, et a le cerner un minimum.

Totalement étant pour le moment difficile, Kamui étant un homme très complexe. Seulement, au fur et a mesure des jours, je voulais, encore, le voir, encore rester avec lui, toute ses choses que je n'arrivais pas a m'avouer. Je ne l'aime pas. Ce n'est que physique entre nous. Évidemment. Eh bien. Ça, c'est ce que je me disais dans ma tête, pour m'empêcher de céder a mes sentiments. Parce que je ne suis pas comme ça d'habitude. Ça ne m'est jamais arrivé. Alors ce n'était pas pour moi demain la veille que ça pouvait l'être. Je n'étais pas amoureuse, non. Je me persuadais de ne pas l'aimer, je me persuadais qu'il ne comptait pas plus que ça pour moi. Mais il y avait ce truc, entre nous. Je lui appartenait. J'étais toute a lui, corps et âme, cœur et pensées. Je n'avais pas le droit d'aller voir ailleurs, sous peine de le perdre. Même si lui avait le droit. Moi, il me possédait. Lui, je ne l'avais pas pour moi, entièrement. Mais je m'en foutais, je mettais ma jalousie de côté, car il prenait soin de moi, était tendre, me protégeait quand j'étais en danger, ma rassurait, me remettait a ma place quand il le fallait. De toute manière, aller voir ailleurs, je n'en voyais pas l'intérêt. Je n'en avait pas l'envie, de toute manière. Et je ne voulais pas le perdre. C'est ce jeu, entre lui et moi, ou je lui appartiens mais ou lui m'échappe... ~

Cependant, il le sentait. Il est loin d'être bête. De jour en jour, pression, il finit par me tirer ses mots de ma bouche. Un jour, ou j'avais dit que je ne le voulais que pour le sexe, mensonge que j'avais sorti sur le coup, pour les raisons dites au dessus. En colère, il m'envoya paître, terminant son affaire avec violence, me jetant littéralement... Tout ça pour me prouver que ce n'était pas que pour ça que l'on se voyait, que ce n'était pas ce qui comptait entre nous. Il finit par me faire avouer ces putains de mots et de sentiments que je refoulais, ou plutôt que je ne pensais pas pouvoir ressentir, que je me persuadais de ne pouvoir ressentir. En pleurs, dans ses bras, après qu'il soit venu me retenir. Je l'avais dit, j'avais cédé, pour la première fois. Mais merde, qu'est ce que j'étais devenue ? Je ne suis pas méritante, ni capable d'aimer. Alors pourquoi je ressens ça ? Pourquoi. Parce que c'est le seul a avoir pris soin de moi, le seul a m'avoir inculqué énormément de choses importantes, le seul a avoir été sincère, le seul a avoir appris a affirmer et crier fort ce que je voulais pour l'obtenir, et d'aller jusqu'au bout. Tout faire, tout dire de ce que l'on souhaite obtenir...
Comme pour lui.

Il m'a appris a arrêter de me mentir, il m'a appris à être franche avec moi même, et a dire en face les choses que je souhaitais. Et là, ce que je voulais, c'était lui. Il m'avait vu pleurer, m'avait vu rire, prendre du plaisir, je m'étais réellement mise a nue face a lui. Et au fur et a mesure du temps, c'était le cas pour lui aussi. Il me protégeais. Les relations que nous avons sont certes aujourd'hui de plus en plus intenses, au fur et a mesure du temps j'ai découvert énormément de choses avec lui. Jamais je n'avais ressenti ça. Cependant, ce n'est pas le sexe qui passe en premier chez lui. Ce n'est pas ça qui m'attire vers lui, comme je m'en étais persuadée. Et j'espère que lui non plus. J'aime être en sa compagnie, plus que n'importe qui d'autre. Il m'a prise, a mis ma noirceur de côté, a usé de mots et de gestes pour m'envouter, me faire changer, et désormais, je sais ce que je suis, je sais pourquoi je vis, je sais ce que je veux. Lui. »
[/i]


• Selon vous, quel groupe vous conviendrait le mieux ? :
[ Fuck off ]

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Dernière édition par Hayley G. Hellgrey le Jeu 13 Jan - 22:07, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Hayley G. Hellgrey ~   Hayley G. Hellgrey ~ Icon_minitimeVen 13 Aoû - 21:05

Validée \o/
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MessageSujet: Re: Hayley G. Hellgrey ~   Hayley G. Hellgrey ~ Icon_minitimeSam 14 Aoû - 9:45

    Merci ! o/

    Par contre, pour le groupe, vous allez me mettre où ? ._.
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MessageSujet: Re: Hayley G. Hellgrey ~   Hayley G. Hellgrey ~ Icon_minitimeSam 14 Aoû - 9:55

Soit tu es noir, soit tu es Bleu vert ô.ô
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MessageSujet: Re: Hayley G. Hellgrey ~   Hayley G. Hellgrey ~ Icon_minitimeSam 14 Aoû - 10:20

    J'hésite... :/
    Allez, va pour les Fuck Off ! D:
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Kyoran Ashford
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MessageSujet: Re: Hayley G. Hellgrey ~   Hayley G. Hellgrey ~ Icon_minitimeSam 14 Aoû - 10:31

    Je te rajoute :D.
    Bienvenue, même si j'suis bien en retard xD.
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MessageSujet: Re: Hayley G. Hellgrey ~   Hayley G. Hellgrey ~ Icon_minitimeSam 14 Aoû - 10:34

    Merci Princ... Ashford ! :D
    T'inquiète ;)

    T'es de retour ! \o/
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Kyoran Ashford
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MessageSujet: Re: Hayley G. Hellgrey ~   Hayley G. Hellgrey ~ Icon_minitimeSam 14 Aoû - 10:36

    J'me disais aussi que je trouvais la femme un peu trop belle ... xD.
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MessageSujet: Re: Hayley G. Hellgrey ~   Hayley G. Hellgrey ~ Icon_minitimeSam 14 Aoû - 10:38

    Ahah xD

    Eh ouais, merci, ça veut dire que j'ai d'bons goûts ça :D
    Et toi aussi... LVL up U_U

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MessageSujet: Re: Hayley G. Hellgrey ~   Hayley G. Hellgrey ~ Icon_minitime

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