• Description Physique :

Je n’aime pas devoir me présenter physiquement, après tout vous me voyez très bien. Et vous faîtes très bien vous même le tour de mon profil. Vous vous rendez compte du premier coup d’œil que je n’ai que les yeux d’un asiatique, je n’ai pris que cela de ma mère (peut être un peu de sa petite taille aussi), et j’ai tout pris de mon père. Physiquement seulement. Mon père est un saint à coté de son fils. Je mesure 1 m 71. Ce qui est certes pas mal pour un jeune homme ayant des origines asiatiques, néanmoins, à coté de mon très cher paternel je ne fais pas le poids. Du haut de ses deux mètres, ils me surplombent largement. Ce qui est d’ailleurs très frustrant lorsque je veux lui faire savoir ce que je souhaite, difficile d’avoir l’air imposant quand on fait une tête et demi de moins que son paternel…

J’ai hérité des cheveux blonds clairs de mon père, de son nez, de son regard neutre et parfois froid, de ses lèvres, de ses oreilles… Quoi ? Vous ne voulez pas savoir la suite ? Oui, je pourrais être le portrait craché de mon père, sauf que j’ai décidé très jeune de tout faire pour ne pas le ressembler. J’en ai piqué des crises lorsqu’on voulait me couper les cheveux très courts, j’avais hurlé quand on avait voulu me vêtir de ces affreux « costume cravate ». Même si aujourd’hui j’ai un peu changé d’avis, j’ai toujours une aversion particulière pour ce style vestimentaire. Pourtant, me direz-vous, quelqu’un qui a un père comme le miens devrait au moins se forcer à faire bonne figure devant les gens, et bien c’est raté. Lorsque mon père me force à mettre ces trucs (notamment les cravates) je n’hésite pas à faire de petit confettis de l’habit en question.

Comme vous me voyez aujourd’hui, je suis un jeune homme aux traits plutôt fin sans pour autant faire efféminé (remarque on me met une robe, je ressemble à une fille =_=), des cheveux mi- longs au carré et blond (oui je vous l’ai déjà dit.) Je suis en tout cas ravis de ne pas avoir hérité du visage carré de mon paternel, car oui je suis assez fier de mon visage. Et pas seulement. Mais bon, ça c’est bien autre chose. Ça s’appelle un trait de caractère, vous savez quand on aime son joli nombril ? En tout cas, j’ai un style qui se démarque assez de la population (même si je suis conscient de ne pas être le seul à porter ce genre de vêtements), j’aime le noir, ça c’est certain. Vous me verrez très rarement avec une autre couleur, ou alors je suis tout nu hein… =_= J’aime les pantalons en cuirs, j’en porte assez souvent, mais il m’arrive de porter des jeans (et ouais ! C’est bleu ! Mais vous savez, les jeans noirs ça existe aussi à notre époque. De bels merveilles !) Les chainettes en métal, j’en porte assez souvent. Bon après, je vais pas vous faire un détail de ce que je porte tous les jours ou tout ce qui j’ai dans mon armoire, je pense pas que cela soit très intéressant à savoir.

• Description Morale : Le peu que je vous ai dit jusqu’à maintenant vous fait sans doute penser que je fais partis des groupes qu’il faut éviter, les incroyables salauds. Ah ! Je savais que vous connaissez ce genre de personnes. Sauf que non, je ne pense pas être aussi enfoiré que vous pouvez le penser, je ne me jette pas sur les faibles pour les ruer d’insultes ou de coups juste pour mon bon plaisir. Disons plutôt que j’agis de manière un peu plus vicieuse. Si je veux quelque chose de la part de quelqu’un je vais y aller avec du chantage, ou alors je fais de mon mieux pour le manipuler. C’est assez difficile à expliquer avec un exemple assez concret comment je procède. Parce que ça change en fonction de la personne que j’ai en face de moi. Généralement, il me faut une excellente raison pour que je m’intéresse à vous (cela veut donc dire que je m’intéresse à autre chose que moi même, et c’est soit bon signe, soit mauvais signe… Oui parce que soit j’essaye de vous aborder « presque » avec gentillesse, soit je fais tout pour que vous me détestiez. Je suis quelqu’un d’assez… disons… contradictoire. Sur ce schéma là, je ne me comprends pas trop non plus, donc pas la peine de trop me questionner sur le sujet, perte de temps inutile, et ça ne ferait que m’énerver.

Ah parce que je sais très facilement m’énerver si je n’ai pas ce que je veux. Même si je ne demande pas la lune, j’ai tendance à désirer pas mal de chose. Et je n’apprécie pas qu’on ne me cède pas (ah aussi, c’est pas forcément d’un objet que je parle é__è) De mon point de vue (oui parce que malheureusement personne ne pense comme ça) j’ai tout, je suis peut être pas la perle rare de ce bas monde, mais je m’apprécie beaucoup. Je me prends pas pour de la merde, je me prends même pour un roi. En cours, je suis le premier à mettre les pieds sur la table. Je n’aime pas non plus qu’on me donne des ordres, mais je comprends tout à fait l’ironie.

Je suis égoïste, je ne pense qu’à moi. Il m’arrive de penser aux autres, quand j’ai satisfait tous mes petits désirs. Mais c’est assez rare, et surtout extrêmement difficile que je sois 100% satisfait. Donc vous pourrez toujours courir pour que je sois très attentif à ce que vous me disiez. Oui je suis un très mauvais confident, il ne vaut mieux pas compter sur moi. Vous pourrez me raconter la pire histoire, je ressentirais certes un peu de tristesse pour vous, mais ça ne va pas forcément me pousser à vous tendre la main. Il est même certain que je mélangerais les petites histoires de tout le monde. Car, Monsieur à une excellente mémoire, certes, mais une mémoire très sélective.

Je suis quelqu’un de très intelligent, mais je suis loin d’être un petit génie sur patte. Vous m’imaginez avec des lunettes, devant des piles de livres ? Déjà j’aime pas trop lire, je ne lis qu’occasionnellement. Mais vous savez, ça ne fait pas de moi pour autant un illettré, j’écris très bien, je parle très bien (l’anglais je dis bien hein, parce qu’en Japonais, oui je suis « presque illettré. Mais je me soigne, avec le temps.) Je me prends certes pour un génie alors que je ne suis pas très doué en classe. J’ai des notes disons correcte, je tourne autour de la moyenne sans jamais descendre en dessous. Si seulement je savais que mon père ne risque pas me payer tout toute ma vie, je suis sur que je bosserais plus. Mais même si je ne suis pas atteint de flemmagite aiguë, je n’ai jamais apprécié l’école et ces profs qui s’y croyaient à me donner des ordres. D’ailleurs au Japon c’est encore pire. Heureusement que mon père paye beaucoup pour que je reste… Hein ? Je raconte vraiment des conneries, je HAIS cet endroit.

Dernier point à éclaircir, je suis quelqu'un qui a tendance à ne... pas être méthodique dans le rangement. Ma chambre a toujours été un véritable foutoir, et je ne fais pas d'exception dans ce pensionnat. Je pourrais dire que je suis navré pour mes camarades de chambre, lorsqu'ils rentrent en soirée et qu'ils découvrent des tas de fringues éparpillés dans la chambre et sur tous les lits, mais ce serait mentir. Ah, parce que vous savez, il est extrêmement difficile de m'arracher un petit " Pardon ", je ne m'excuse pratiquement jamais. Pour la simple et bonne raison que je suis quelqu'un d'assez, fier. Je n'aime pas me rabaisser à ce genre de pitrerie. S'excuser moi ? La blague ! C'est à moi qu'on s'excuse, pas l'inverse.

Est-ce que je me prend pour un dieu vivant ou le roi de la terre ? C'est ce que m'a répété maintes et maintes fois mon très cher paternel. Vous aurez beau me le dire vous aussi, je ferais la sourde oreille. Je suis un génie dans ce domaine.

• Votre histoire :

Danse dans le ciel bel oiseau, tant que tu as encore tes petites ailes, tant que tu pourras chanter tes belles berceuses. Petit enfant, j'étais déjà quelqu'un d'incroyablement énervant, j'étais toujours à crier, à réclamer, à pleurer. C'est ce que m'avait présuposé mon père une fois. « T'as pas changé depuis ta naissance petit nabot... » Et bien évidemment je lui riais chaque fois à la figure. Mais ce n'est là qu'un pauvre détail parmis tant d'autres. Mes parents ne m'ont jamais acheté tout ce que je voulais, mais ma mère m'a donné tout l'amour qu'elle pouvait. Mon père était et est toujours quelqu'un d'assez distant. Non pas qu'il ne nous aimait pas, plutôt qu'il était naturellement froid. Il avait son travail, sa petite famille a nourrir, sa vie.

J'ai omis de vous dire que j'ai toujours vécu en Angleterre, c'est ma terre natale. J'ai beau avoir eu tout petit une maigre connaissance en japonais (avec l'aide de ma mère qui me parlait souvent dans sa langue), j'ai toujours aimé vivre en Angleterre parce que je m'y sentais à l'aise, dans mon élément. Tout petit, je n'aurais jamais imaginé quitter ce petit morceau de terre pour rejoindre le pays de ma mère. Ce détail est loin d'être insignifiant quand je vous décrirais mon état mental lorsque mon père m'a fait embarqué dans un avion en destination du Japon, encadré par quelques "gardes du corps". Ouais, c'est, juste pour ne pas que je me défile.

Mise à part cette petite élipse temporel, un élément à marquer ma vie. J'avais seulement 7 ans quand ma mère est décédée dans l'hôpital à deux villes de chez moi, à Londres. Je ne sais toujours pas si j'ai vraiment ressentis de la tristesse. Je pense plutôt à de la colère, parce que j'en ai fait baver pendant deux ans à mon père après cette épisode. Ma mère était vraiment tout ce qui me rattachée au monde dans lequel je vis. Je n'ai jamais eu de réels amis, seulement des connaissances qui s'intéressaient à moi parce que j'avais de l'argent et du charisme. Alors perdre la seule personne avec qui je pouvais parler de tout, ça m'a quelque peu détruit de l'intérieur. J'en ai fait des conneries pendant deux ans, à me barrer de la maison, jusqu'à que mon père se décide à fermer toutes les portes de la maison et à foutre des barreaux aux fenêtres pour que j'arrête de faire le con dans la rue.

J'ai touché assez tôt à l'alcool et à la drogue. Je n'étais pas dépravé au point d'en prendre souvent, disons plutôt que j'étais un pauvre gamin un peu paumé qui avait besoin de retrouver un équilibre. J'avais seulement besoin de retrouver ce qui me manquer. Mais c'est toujours plus difficile à dire qu'à faire.

Après, il a été clair que je ne pourrais pas toujours mettre les démons du coté de mon père, dans son ombre. C'était stupide de ma part de le pointer du doigt de cette façon, comme si c'était lui qui l'avait tué à l'hôpital. J'ai bien vu les dégats que ça a causé sur sa vie. C'est sans doute la seule chose qui me raccroche un peu à lui, même s'il n'a pas survécu de la même manière que moi. Quelques années plus tard, il a sorti un film qui m'a beaucoup rappelé ma mère. Je me suis rendue compte que bien plus tard qu'il retraçait dans ce film ce qu'il avait vécu avec elle. Comment ils s'étaient rencontrés. Ça aurait pu m'émouvoir, mais je crois que ce genre de chose, je les avais un peu oublier, comme si on m'avait enlevé un peu de sensibilité.

Ah là là, bien triste tout ça pas vrai ? Mais vous ne pourrez sans doute jamais dire que ce que j'ai vécu c'est horrible. Vous n'avez pas vécu les même choses que moi, et d'autres ont vécu bien pire. Certes, mais je n'ai jamais eu réellement envi de m'apitoyer sur le sort des autres, et même le miens. Peut être même que ma mère me regarde et essaye de me faire comprendre des choses, mais je suis devenu un peu sourd.

J'ai appris assez jeune, à l'âge de 15 ans, que j'avais des tendances homosexuels. J'aimais certes autant les hommes que les femmes, mais je n'ai jamais voulu souffler ce détail à mon père. Après tout vous l'avez assez bien compris, je suis loin d'être proche de lui. Malgré le fait que je le suive assez souvent sur les plateaux de tournages, à donner mon grain de sel, mes idées. Ça ne lui plaisait pas. Il préférait me maintenir éloigner de son travail. Il avait peut être un peu peur que je me jette sous les feux des projecteurs le papounet ? J'en avais rien à foutre d'ailleurs. Après tout, être le fils d'un réalisateur très connu, permettait pas mal de chose. J'avais en partie, tout ce que je voulais, mais vous savez, comme on dit, il manquera toujours un petit quelque chose. J'ai pas le temps d'aller fouiner à droite à gauche, à la recherche de la clé de cette belle porte dorée. Sinon je passerais ma vie à chercher l'âme soeur, et j'ai pas fini de chercher.

Venons-en maintenant à aujourd'hui. Mes conneries, mon père les a toutes retenues. Et c'est sans doute ça qu'il a le mieux retenu de ma personnalité. Il m'a dit du jour au lendemain que j'allais intégrer un pensionnat au Japon. J'en ai fait une de ces crises. J'aurais pu me barrer vite fait de la maison, sauf qu'il semblait connaître assez bien le fond de ma pensée. Résultat, je suis resté coincé à la maison. Je suis partie dans ce vol, une boule au ventre, voyant disparaître ce morceau de terre pour m'éloigner à l'autre bout du monde.

Le pays du soleil levant ! Mon cul ! C'était un véritable crime ce pays ! Et mon père pensait me faire bosser en m'envoyant là bas, c'était râté, j'allais tout faire pour qu'on me renvoie chez moi. Ça fait quelques semaines que j'ai débarqué dans cet endroit minable, que j'ai croisé des gens minables. J'exagère ? Ouais, ben en tout cas, vous savez pas du tout ce que c'est d'avoir le mal du pays et de devoir se souvenir de tout ce que votre mère vous a appris de cette langue et de ce pays... Et merde... Qu'est-ce que je fous ici ?

• Selon vous, quel groupe vous conviendrait le mieux ? :
[ Be Famous ]
Oui parce que je suis loin d'être une merde, je suis fils de réalisateur, et pas la petite tapette du coin qu'on connait pas. Sans oublier que dès que je suis arrivé dans cette école de m*rde, et ben, les profs m'ont tout de suite apprécié... Ah ah, ironie quand tu nous tiens. Elle est toujours plus belle, madame l'ironie.

• Code du réglement o/ :