✘S'vit ! ▬ Aklas, pour vous servir.

Invité

••• Dossier d'inscription
••• à la Pension Kohime

Photo d'identité

✘S'vit ! ▬ Aklas, pour vous servir. Gum-gu10

© GUMI in Matryoshka
& Green Hair, Tatoo.

• Nom :

RAVEL

#

R

A

V

E

L

Oui, c'est tout un nom, un vrai nom, un nom qui raffle la mort, un nom que te colle à vie.
Ce nom, on l'admire.
Ce nom, on le vénère.
Ce nom, on ne le critique pas !
Peine de mort.

• Prénoms :

Sivilotti Cassoli

#

S

vit

Cass

Deux pour le pris d'un. Deux prénoms pour le pris d'un. Quoi quand et comment ? Surprise !
Ces prénoms, on les admires.
Ces prénoms, on les vénères.
Ces prénoms, on ne les critiques pas !
Peine de mort.

• Âge & Date de Naissance :

Le 7 mai ! Ca fait 15 ans, jour pour jour ! Euh non. Ca faisait 15 ans les 7 mai.

• Nationalité :

Lituannie

#

Là bas

Loin d

ici

Un pays, un vrai, une origine, un endroit. Quelque part là bas, d'ou l'on vient. Lituannie.
Ce pays, on le admire.
Ce pays, on le vénère.
Ce pays, on ne le critique pas !
Peine de mort.

• Orientation sexuelle :

C'est la Bisexuelle qui s'invite !

• Profession :

Etudiante un jour, étudiante ... quelques années !

• Raisons pour lesquelles vous venez habiter à la pension : Il faut que Sivilotti fasse des progrès. Ses parents ont pensés qu'une école étrangère ferait l'affaire. Malheureusement, ils ne se sont pas assez bien renseignés. Être aveugle, ça se soigne.

• « - Tu connais les cinq sens ? - Non, je n'en ai que quatre. » :

✘S'vit ! ▬ Aklas, pour vous servir. Physiq10

« Raaaavel. Short hair. Green hair. No eyes. »

Mademoiselle est un cas physique et, sachant qu’elle ne sait pas du tout à quoi elle ressemble, ou presque, il faut se demander qui, quoi, où, quand et comment. Incompréhension et dispersion.

- Qui ? Sivilotti Cassoli Ravel et son si cher frère ; Antony Rovar Ravel. Deux pitres de première. Deux fous au style bien particulier, même si une ne le sait pas. Antony s’était fixé une idée en tête, rendre sa sœur la plus flash possible, la plus voyante, la plus classe, du moins à son gout, car les critiques ne manque pas quand on ne sait pas l’handicap de Sivilotti. Antony a tout de même fait d’elle un icône … ou du moins son propre icône.

- Quoi ? Sivilotti. Une métamorphose, un choc pour beaucoup, pas pour elle. Un changement de vie, simplement.

- Où ? Ca n’est pas vraiment important, mais quand on y pense, c’est en Lituanie, bien sur.
Quand ? Le jour des 13 ans de S’vit’. Un 7 mai, pour faire la surprise. Un jour pareil se fête avec dignité, sauf que la fête est désormais éternelle.

- & comment ? Ah. Nous y voici. Ce qu’il faut savoir chez Cassoli, c’est que son regard est la chose la plus importante qu’elle possède. Elle n’en a pas, c’est vrai, mais elle sait s’en servir. Ses yeux font un peu peur, elle porte des lentilles pour cacher le bleu-blanc de sa maladie. Ces lentilles ont été faites sur mesure, elles ne sont pas transparentes. Des ronds colorés qui grossissent, jusqu’à ce que le blanc des yeux s’installe. Ca change selon les jours. Parfois, elles sont même différentes, car personne n’était là pour dire à Sivilotti que ses lentilles n’étaient pas les mêmes, elle ne peut pas toujours être suivie, voyons. Elle sait se servir de son regard, et très bien d’ailleurs. Elle n’a pas appris en copiant sur les autres, c’est peut être ça qui la différencie. Un regard vide mais bien utilisé, c’est utile.

La deuxième chose visible serait surement son teint. Un teint blanchâtre, une albinos. Sivilotti est albinos, oui. Blanche comme un cachet d’aspirine, peut être, mais colorées si les émotions la prennent. Elle peut rougir, elle peut devenir verte, bleu, violette … Si elle a froid, si elle est dégouté ou autre, ce n’est pas un pouvoir ! Mais par-dessus sa peau, il y a parfois de belles inscriptions du genre traits et tout. Elle a un secret, je l’admets. Ses dessins sont faits d’avance, se sont des tampons, des trucs qu’elle trempe dans l’ancre et qu’elle écrase sur son visage. Elle se tamponne des petits traits sur le visage. S’vit’ sait se servir de ses affaires, c’est une modèle, une pro’ des trucs zarbi, c’est dit !

Ensuite, tout le monde peut avoir un flash sur sa coiffure … quand elle n’est pas recouverte par une capuche, ou par un bonnet, ou par un casque, ou même par … recouvert. Sa coiffure, elle est drôle. C’est pas naturel, voyons, vous croyez qu’un vert flash peut être naturel ? Autant croire au père noël {Si, si, il existe, en fait, c’est vrai} ! Bon. Admettons. Mais c’est tout de même une teinture chez elle. Techniquement, ses cheveux sont blond, ou brun, peut être roux, je ne sais plus. Cheveux verts, cheveux courts. Cette coupe, bah c’est un carré plongeant, sauf que personne n’arrive à le reconnaitre, juste à cause de la couleur. Un carré plongeant assez court, donc. Vert, encore, toujours. Pourquoi vert ? Parce que Cass’ a totalement confiance en son frère, elle lui confierait sa vie, alors pourquoi pas sa coiffure ? Oui, les gouts du frère sont particuliers, mais qui ne fait pas des trucs bizarres à sa poupée ??

Et sinon … Il y a le corps. ‘fin corps ; poitrine et dos, quoi ! Le tronc ? Le haut. Pas les bras, juste une partie du corps. Donc, je disais une partie de son corps. Je vais détailler, comme ça vous allez bien comprendre ! Poitrine ; 95E. J’rigole, hein. En vrai, elle n’a pas beaucoup de poitrine, et personne n’a pensé à vraiment la mesurer, elle prend les soutifs qui lui vont, quoi. Son dos, bah il n’est pas franchement droit ; un petit problème de colonne vertébrale, à cause d’un manque d’activité alors qu’elle était gamine. C’est le docteur qui l’a dit. Pour soigner ça, une solution, le sport. Oui, malgré son handicap, Sivi’, c’est une sportive de première ! Elle en passe du temps au sport … bref. Ah oui, un petit tatouage dans le dos ne fait pas de mal. C’est pour ça que la jeune femme a une rose à épines, en bas à gauche, sur un rein.

Puis le derrière, les jambes, le bas, quoi. Maigres, peut être, mais musclées. Ses cuisses sont un peu plus « grosses », car plus musclées, ses mollets aussi. Mais, une chance, elle est faite en longueur, longue … petite. Bon, ses jambes sont longues, par rapport au reste, pas difformes non plus, mais longues, longues pour courir aveuglément, longues pour marcher aveuglément, longues pour danser, longues pour tout. Son fessier aussi, il est musclé, elle en a fait des choses avec … des concours, banane ! Du sport, quoi. Sivi’ est peut être aveugle, ça ne l’empêche pas de se défouler.

Et les bras. Les bras tout fins, les longs bras. Les bras pas musclés. Pourtant la gym, ça la connait. Bon les bras ne sont pas si spéciaux, ils sont normaux, pas difformes ni rien. Bon, le truc, ce sont ses mains. Sivilotti, elle stresse souvent, et quand elle stresse, elle se ronge les ongles. Voilà. Problème, un ongle sur deux n’est pas bien coupé. C’est pas bien, hein ? D’autant plus que les ongles qui ne sont pas rongés sont bien entretenus, coupés bien et tout. Bon, c’est pas elle qui s’en occupe, elle passe à la manucure, ou demande à un proche de le faire. Elle a de belles mains pourtant. Et les bracelets lui vont bien. Des bagues. Oui, elle en porte, et plusieurs, mais elle ne sait pas à quoi elle ressemble, à la fin. Pas du tout.

Et en vu d’ensemble ? Ben pas bien grande, la p’tite. Plutôt fluette, même. Sportive, soit, mais fluette. Et puis elle est flash. Sa façon de s’habiller … toute une histoire. Ben oui, elle ne sait pas ce qu’elle met, du moins pas vraiment, mais elle a du gout. Elle connait ses habits par cœur, elle les touche souvent, pour savoir qui est quoi. Elle connait le style, pas les couleurs. C’est pour ça qu’elle a demandé à ce qu’on lui achète des habits colorés. Elle ne sait pas trop ce que c’est, mais on lui a dit, ou plutôt, son frère lui a dit que quand on met plusieurs habits colorés ensembles, c’est beau, qu’importe la couleur. Alors elle demande des choses colorées. Maigrelette, peut être, mais vive, sportive. Oh, elle et le sport, tout une histoire. Comment expliquer sa façon de faire, alors qu’elle ne voit rien ? C’est compliqué, hein. Il ne faut pas qu’elle soit seule sur le coup, ça c’est sur. D’ailleurs, attention, si vous la croisez dans la rue, elle a une bonne dentition, elle peut mordre !

• « - Et toi, tu aime faire du sport ? - Oui, et je voudrais apprendre à voler. » :

« Soul, soul, soul. »

Une femme … Euh bah ouais, parce qu’après tous, Sivilotti, bah c’est quand même une humaine ! Et ouais {Même qu’elle est peut être plus humaine que certains… suivez mon regard}. Bon euh, oui, Sivi’. Nous dirions qu’elle est incomplète. Elle n’est pas comme tout l’monde, oui, c’est ça. Elle est plus, elle est moins. Plus développée. Elle réfléchit beaucoup. Moins idéale. Elle ne sait pas ce qu’elle est. Qualités, défauts, elle en a, comme tout le monde, même si elle collectionne vraiment les surnoms qui la définissent bien.

Impolie ; parce que si tous le monde connaissait ce mot, que serait l’univers ? Pas grand-chose, à mon avis. Il en faut toujours, des troubles fêtes, des vagabonds … des humains. Un humain réellement poli ? Impossible. Et encore moins s’il s’agit de Sivilotti. D’accord, d’accord, elle est plutôt gentille, mais pas franchement polie. Du tout, même. Ce n’est pas agressif, loin de là, c’est juste sa façon de parler qui n’est pas correcte. Si vous vous y connaissez en Lituanien, vous pourrez reconnaitre le « Kekse », le « Sudas », ou même le « trukcioti ». Les diantre, fichtre et tout ce qui s’en suit, elle pas connaitre. Bon, elle n’est pas méchante, comme je l’ai dit, plutôt gentille, même, mais elle peut vous sortir plus de monstruosité en une minute que vous n’en auriez jamais entendu dans votre vie, et ce sans vous regarder. Oui, bon, hein, faut quand même l’énerver à un certain point pour en arriver là. Parce qu’impolitesse ne rime pas forcement avec …

… Colère. Forte, passionnée, possessive. Franchement, que feriez vous avec une femme sortie de ses gonds, qui vous engueule sans vous voir ? Ben oui, une colère chez Sivilotti, ça met franchement mal à l’aise. Très colérique, peut être trop, il ne faut surtout pas la chercher. L’instabilité, c’est son point fort, elle change d’humeur comme de chemise. Ca peut faire mal. En colère, Sivilotti peut frapper, insulter, tout ce que vous voulez, tant que ça nui à l’autre. En colère, qu’est ce qu’on peut ne pas faire … ? Manger une pomme. Si, les pommes, ça calme, les pommes, c’est bon, les pommes, c’est l’avenir de l’homme, l’avenir de Sivilotti, car dans le futur, elle se réincarnera… en pomme ! Ben quoi ? Qui n’a pas rêvé de devenir une belle pomme verte toute croquante ? Cass’ en a déjà la carrure, en plus ! Bref, heiin. Les pommes calment Sivilotti, pour ceux qui n’ont pas encore compris. Nous vous prévenons qu’en cas de colère imprévue, il est impératif d’aller se cacher le plus loin possible, au pôle nord de préférence. Keuf. Oui, l’auteur arrête son délire, pardonnez-la. Mais si elle s’énerve facilement, c’est en partie parce que Cass’, elle est …

… Impatiente. Quand on a grandit avec tout ce que l’on veut à porté de main, ce comportement s’explique parfaitement bien. L’impatience, l’envie de toujours être servie la première triture Sivilotti à longueur de journée. Si elle n’a pas ce qu’elle veut, colère et ennuis s’en suivent. Il n’y a pas d’explication pour l’égoïsme, n’est-ce pas ? La nature est telle qu’elle, point barre. Si on en croit le début de cette description, trainer avec Sivilotti, c’est l’enfer. Bien, ce n’est pas tout à fait faux, il faut toujours s’occuper d’elle, et ce n’est pas finie, mais avant de partir en courant, lisez donc ce qui suit, c’est plus alléchant, du moins à mon gout. Car impatience rime avec …

… Egoïsme, Cassoli en profite. Beaucoup trop, même. C’est peu être sa « maladie » qui la rend comme ça. On ne sait pas vraiment, seulement, Cassoli ne laisse personne prendre sa place, que ce soit physiquement ou dans le cœur de quelqu’un. Mais, attention, elle ne s’y prend pas comme une idiote en criant « C’est ma place ! », bien sur que non, elle réfléchit, elle suppose, elle s’impose, mais ceci sans que quelqu’un ne puisse s’en rendre vraiment compte. Elle n’est pas si idiote que ça, peu être un peu niaise sur les bords, mais intelligente, vraiment. Elle pense beaucoup plus que ce que l’on croit. Un regret ? Ne pas pouvoir voir. Sivilotti aurait vraiment aimé pouvoir lire un livre sans avoir à se servir de son touché qui est certes développé, mais qui lui fait faire de nombreuses fautes de compréhension. Elle ne sait pas complètement lire les inscriptions notées pour aveugle, elle se débrouille comme un CM1 normal le ferait en lisant, ce n’est donc pas glorieux. Pour ce qui est de l’écriture, elle ne sait rien. Pourtant, elle en retient des choses, qu’elle garde pour elle, toujours. Egoïste, peut être, mais …

… Cultivée, ça oui ! Personne, je dis bien personne ne peut reprocher à Siv’ de ne rien connaitre. Elle ne sait pas écrire, et alors ? Elle sait à peu près lire, elle connait peut être toute les dates historiques qui sont possible d’être assimilées. Une surdouée. Oui, vraiment. Et elle en souffre. Comment peut-on vivre en tant que surdouée sous-développée ? Compliqué, je vous dis. Le fait d’être tel qu’elle rend Sivilotti à un niveau moyen, en fait, elle est au milieu. Non, il n’y a pas besoin de lui faire suivre des cours particuliers, elle s’adapte ! Pour les contrôles … ben ‘n’en sait rien. Elle fait, c’est selon le prof. Voilà. Le positif de l’aveugle commence à se faire ressentir. Après la culture …

… La curiosité. Ô grande curiosité. Sivilotti est vraiment curieuse de tout ce qui l’entoure. Elle veut apprendre, savoir, c’est un peu de là que vient sa culture, justement. En fait, elle veut tout savoir. Ca pose parfois problème, car essayer d’écouter au porte alors qu’on ne voit rien … bah on peut se faire choper très facilement. Trop, même. ‘pis de toute façon, au pire du pire, Sivi’ est une vagabonde ! Une coureuse de haut niveau ! Elle court, elle peut très bien se sauver, cette gamine. Imaginez, Forest en aveugle. Bah c’est ça. Elle court aveuglément. Elle se débrouille et ne tombe que rarement, elle aime ça. Le sport, c’est son péché mignon, il n’y a rien e mieux pour elle. Disons qu’elle a découvert cette activité grâce à la curiosité. Tout se rejoint. Puis, curieuse, peut être, mais …

… Sympa avec qui veut. Bah oui. Sivilotti est bien gentille en fait. Enfin, quand on ne la connait pas tant que ça. Mignonne, souriante, elle aide quand elle peut. Pétillante, pour certains. Oui, c’est vrai, quand elle aime bien, Sivilotti est très sympathique, voir même franche, parfois, mais elle ment beaucoup, en général. Faire semblant est une qualité. Grâce à ça, on peut devenir acteur, comédien, et gagner une vie correcte, encore faut-il avoir du talent. Sivilotti voudrait être comédienne, plus tard, c’est pour ça qu’elle étudie, en fait.

Je ne sais plus vraiment quoi dire, il y a trop de choses à redire, Sivilotti est un cas, avec le temps je finirais par décrire correctement ce perso sans déc’, ne vous en faites pas.

• Des moments spontanés :

✘S'vit ! ▬ Aklas, pour vous servir. Praamb10

Il doit être environ 2 heure et demie, la nuit est au comble, le ciel est aussi sombre que l’enfer, pourtant la lumière palpitante de la lune résiste, encore, et laisse son éclat éclairer cette femme, cette, là, si pale, si blanche, qui a l’air si mal en point, mais pourtant si heureuse. Pour la première fois, depuis huit ou neuf mois, elle se sentait libre, saine, maigre, enfin. C’était depuis cette fenêtre piteuse qu’elle pouvait de nouveau voir la lune dans tous ses éclats. Comment dire, après neuf mois, la liberté pouvait se savourer de milles et une façon, pour cette femme, cette mère, la nuit suffisait. C’était le 7 mai. Il était 1 heure 47, exactement, au moment de la libération. La maternité était presque déserte, juste une ou deux chambres étaient occupées, et quelques infirmières et médecins trainaient de droite à gauche. Un attroupement, un seul, se formait dans la chambre même de la femme. Les médecins, les infirmières se pressaient autour de l’enfant, seule la mère avait pris soin de se mettre de côté. Un enfant, quoi de plus ? Au bout d’un temps, le brouhaha finit par cesser, un homme entrait dans la pièce. Ni médecin ni infirmier, il était plutôt normal. Le silence s’installa de nouveau. Une infirmière quitta le groupe pour emmener l’homme et la femme dans une salle voisine, laissant l’enfant et la troupe seuls. Elle prit un air grave, regarda tour à tour l’homme et la femme puis soupira.

« Madame, Monsieur … Votre enfant va devenir aveugle. »

✘S'vit ! ▬ Aklas, pour vous servir. Ruptur10

Nous sommes désormais le 4 mai. Quatre ans ont passés, Sivilotti a grandit, elle a perdu la vue, elle vit avec son frère, son père, sa mère, son chien. Cache-cache. C’était son jeu. C’était d’ailleurs à ça qu’elle jouait en se moment de la soirée, alors qu’elle et son frère auraient dut être couchés. C’est en courant qu’elle traversa la salle, qu’elle connaissait désormais par cœur. Par respect pour elle, les autres membres de sa famille ne laissaient rien trainer, même pas le chien. Elle était avec le chien, il la suivait partout. Essoufflée, elle se cacha dans le placard, en prenant soin de bien refermer derrière eux, car le chien l’avait suivie, puis elle attendit. Elle entendit son frère passer, s’en aller dans un bout de la pièce, sans pour autant sortir, puis plus rien. La salle était de nouveau déserte. Des bruits de pas se faisaient entendre dans le couloir, les parents étaient en approche. Sivilotti se blottit un peu plus contre le chien, des éclats de voix jaillissaient depuis le couloir. C’était mauvais pour les enfants.

« … Et puis elle ne nous apporte que des problèmes ! »

Sivilotti retint une exclamation, elle était visée, c’était obligé.

« Mais qui a eu la mauvaise idée de porter des corsages durant tout le long de sa grossesse ?! C’est de ta faute, tu n’aurais pas dut, tu l’as étouffée ! »

« Elle me rendait grosse ! Tu ne peux pas comprendre ce que c’est, tu n’es jamais tombé enceinte, on ne t’a pas engrossé comme un cochon ! »

« … ‘pas ma faute si madame la top modèle ne voulait pas mettre quelque chose pour la couvrir après son défilé, je t’avais prévenue, c’est ton problème. »

« MON problème ?! TU voulais que je garde l’enfant, TU voulais faire comme si c’était le tien ! Je n’ai fait que te suivre, j’étais aveuglée par l’amour, mais maintenant, c’est finit ! TU peux garder tes enfants, moi je m’en vais finir ma carrière ! »

L’homme se tut. Plusieurs bruits se firent entendre, puis une personne quitta la pièce. On tira une chaise, qui crissa sur le sol, puis on s’assit.

« C’est bon les enfants, vous pouvez sortir. »

Sivilotti passa la tête à travers l’entrebâillement de la porte, cherchant à distinguer une quelconque personne ou forme.

« ‘pa … ? »

Une autre personne se fit entendre, un pas plus léger. Puis il y avait le chien, pas loin.

« Siv’ n’est pas ma sœur ? »

Sivilotti écarquilla aveuglément les yeux, peut être avait elle quatre ans, mais il était certain que pour elle, avoir ou ne pas avoir un frère, ça comptait. Un vrai frère… Faux ? La petite aveugle tomba et s’étala sur ce qui semblait être la moquette, ou le chien, elle ne savait plus. Deux minutes plus tard, elle se retrouvait dans les bras fort de ce qu’elle avait crut être son père. Elle tâta vaguement son visage à la recherche de son expression.

« Pa…pa ? »

Il répondit vaguement.

« Non ma chérie, pas moi. »

Plus rien ne se produisit par la suite. Sivilotti senti la fraicheur de sa couverture l’envahir, puis les rêves firent irruptions dans sa chambre, puis le vide…

✘S'vit ! ▬ Aklas, pour vous servir. Retour11

Le 7 mai, encore. Pourquoi les grands événements se passent-ils toujours en mai ? Sivilotti a 8 ans, un bel âge, un âge innocent. C’est aujourd’hui la première fois depuis 4 ans qu’elle va revoir sa mère. Celle-ci était repartie peaufiner sa carrière de mannequin, alors que son père avait abandonné la sienne pour ses enfants. Enfin, ce n’était pas vraiment le père de Sivilotti, pas du tout, il ne l’était que dans son « cœur ». Paisible, la jeune fille sortait tout juste de son entrainement de basket quand son taxi vint la chercher. La chance avait fait que leur famille était restée riche… Enfin, la chance, plutôt les magazines et les autographes. Sivilotti était devenue plus qu’autonome, elle était la plus jeune de son équipe, et pourtant, même aveugle, elle en dépassait plusieurs. Une surdouée sportive, me direz-vous. Il est vrai qu’elle avait plus de sens que l’on pourrait croire, m’enfin bon… C’est comme Dardevil, hein ! Bon, elle va dans son super taxi avec chauffeur incorporé et part dans le centre ville (nan, pas d’autre moyen pour prononcer cette phrase). Vilnius est une capitale, donc on va dire que c’est grand… Comme ça. Sérieusement. Après un trajet plutôt long, le chauffeur (Gasper) s’arrête et prévient la jeune fille qu’ils sont arrivés à destination. On ouvre une porte, on la claque, puis une autre porte s’ouvre, tout près de Sivilotti, cette fois. La demoiselle tendit la main et on l’aida à sortir. Pour l’occasion, elle était bien coiffée bien habillée.

« Oh, ma chérie ! »

Un corps inconnu vint prendre Sivilotti dans ses bras, la serrant au point de l’étouffer. La demoiselle se débâti tant bien que mal, puis finit par se séparer du corps brulant qui la prenait en otage.

« Maman ? »

Elle ressenti une petite tape sur sa joue.

« Ne m’appelle plus comme ça, je ne suis plus ta mère. Tu le sais. »

Une vieille voix disgracieuse se mit à résonner dans la tête de Cassoli, comme une horrible chanson qui vous reste en tête, ou une parole mal prononcée.

« Ah ouais. Pourquoi je suis là, alors ? »

« Mais parce que j’avais envie de voir à quoi tu ressemblais, voyons ! »

« Et si moi je n’avais pas envie ? »

« … Tu serais venue quand même. Allez, entre. »

La femme entraina Sivilotti à travers la rue, puis dans un bâtiment, sans que cette dernière ne puisse tenter quoi que ce soit. On la fit s’assoir sur un siège plutôt confortable, puis on s’assit à son tour.

« Bon anniversaire, d’ailleurs. »

« Merci. »

De nouveau, la femme prit la main de Sivilotti, mais la posa sur un paquet, cette fois. Un paquet soyeux, bizarrement emballé. L’aveugle fit glisser ses doigts dessus, puis finit par comprendre que c’était son cadeau. Elle tira sur ce qui semblait être une boucle du gros nœud, puis arracha le reste de l’emballage. Une boite en carton de forme rectangulaire se trouvait sous ses mains.

« Tu peux l’ouvrir ? »

Elle poussa la boite dans la direction ou elle avait pour la dernière fois reconnu la voix de sa mère, et attendit.

« Voilà, jeune fille. »

Une odeur de neuf flottait maintenant dans l’air, c’était du plastique. Sivilotti posa ses mains sur l’objet en question, et fut surprise d’en découvrir la forme. Rond. Avec quelques entailles, quelque chose d’écrit, apparemment.

« Un ballon ? »

« Avec ton nom gravé. J’ai pensé que ça te plairait, ton père m’a rapporté tes exploits, je suis fière, tu sais ? »

« Alors tu lui parles encore ? »

« Bien sur ! Nous avons des enfants en commun, après tout. Je ne vous ai pas oubliés, tu sais ? »

« J’aurais cru. »

« Tsssk. Oh, et il y avait ça, avec ! »

De nouveau, l’odeur du plastique neuf emplit les narines de Sivilotti, elle attrapa l’objet qu’on lui tendait. C’était plat. Rectangulaire, à moitié. Il y avait une sorte d’ouverture. C’était comme les pieds d’un canard, en très grand.

« Des palmes ? »

« Oui, neuves, il parait que les tienne sont mortes. »

« Ben… J’allais en racheter après notre entretien, en fait. »

« Bien, tu n’auras pas besoin ! »

« Merci, ‘man. »

Nola, la mère, poussa un soupire puis prit sa fille dans ses bras. Elle avait tout de même été triste d’abandonner ses enfants, elle n’était pas sans cœur, juste avide d’argent… Juste.

✘S'vit ! ▬ Aklas, pour vous servir. Ou-pas10

« Je pars. »

De nouveau, ces mots résonnèrent dans la tête de Sivilotti, alors qu’elle patientait sur un des bancs de la gare. Elle avait renoué avec sa mère, mais celle-ci avait finit par se lasser, et était partie. La France, capitale de la mode. La mode, toujours plus forte. La force, désormais disparue. Il ya avait beaucoup de monde, en ce jour de vacance. C’était les retours. Sivilotti attendait son frère. Elle avait 12 ans. Une main se posa alors sur son épaule, elle sursauta.

« Domino ?! »

Un rire aigu se mit à résonner, comme par enchantement, et Sivilotti se permit un soupire. Domino, son demi-frère, était encore moins mature qu’elle, une vraie pile. Elle l’aimait pour ça, en fait. Il avait un don pour lui donner le sourire, pour la comprendre, au moins, lui il restait. Et paternel aussi, restait. Par contre, le chien était mort, ce qui avait donné suite à une bonne journée de pleurs. Domino finit par prendre sa sœur dans ses bras, ce qui l‘enchanta, il lui avait manqué. Au bout d’une bonne minute bisou, Sivilotti put respirer.

« Avant qu’on ne rentre, je voudrais te présenter un camarade de colo, il devrait te plaire. »

Domino entraina Siv’ dans la foule, puis s’arrêta près d’un garçon qui était occupé à parler, apparemment. Un échange rapide se produisit entre les deux garçons, puis celui dont il était question s’adressa à Sivilotti.

« Enchanté, Sivilotti, je suis Antony. Hé tu me v… ?! »

Sivilotti fronça les sourcils, puis se mit à broncher.

« Nan. Domino, on rentre. »

Elle saisit son frère par la manche, puis le tira pour qu’il la conduise jusqu’à la sortie. Celui-ci prononça un vague pardon, puis l’abandonna sur place, pour récupérer ses valises, et la sortie de la foule. Il avait beau avoir 3 ans de plus que sa sœur, Domino lui obéissait quand elle se mettait en colère, il n’était pas du genre à broncher.

✘S'vit ! ▬ Aklas, pour vous servir. Domino10

Ce ne fut qu’une fois de retour chez eux que Sivilotti adressa la parole à son frère.

« Bon, ben bienvenue chez nous ! »

Ce dernier lui tapota la tête, comme si elle était un chien, et posa ses affaires.

« Comme si c’était la première fois que je venais ! Attends. »

Il quitta la pièce, surement pour saluer le paternel, puis revint prendre sa sœur dans ses bras, comme il aurait pris une princesse.

« Hé ! »

« Alors, t’as gagné un match pendant mon absence ? »

« Non, juste un cross et un sprint en natation. »

« Respect total, sœurette. »

« Et toi ?! »

Il la posa, ils avaient monté les escaliers, et Sivilotti ne s’en était même pas rendu compte. Ce gars là avait un don pour la porter sans problèmes, il était sportif, lui aussi, mais pas autant qu’elle.

« Moi, je t’ai dégoté un style. »

« De vrai, de vrai ? »

« Ouais, avec classe et tout ! Je t’explique : un truc loufoque et bien à toi. J’te jure t’en verra pas deux comme ça. »

Tout deux entrèrent dans la chambre, puis Sivilotti s’assit sur le lit commun qu’ils partageaient depuis quelques années, faute de peur du noir. Domino posa un sac par terre, puis en sorti de divers objets et habits.

« Qu’est-ce… ? »

« Chut. Tu vas devenir resplendissante ! »

Spoiler:

B.ABA a écrit:: Pour les perdus ;

- Sivilotti
- Domino, le frère
- Nola, la mère
- Clark, le père
- Antony, l'ami
- L'infirmière

• Selon vous, quel groupe vous conviendrait le mieux ? :
[ Sport ! Run ! Run ! ] {J'expliquerai, bien sur.}

• Code du réglement o/ :

Welcome here RAVEL ! Bonne continuation pour ta fiche. Ton avatar roxx du poney, raclure.

Bienvenue à Kohime Sivilotti ! o/ Et bonne continuation.

Invité

Bienvenue !! bonne chance pour la suite, et amuse toi bien parmi nous !!

Invité

Bienvenue Keupine Lutine [Si si, je me souviens 8D]
Bonne chance pour ta fiche !

Invité

Waouh ! Mais que de flood pour ma {cette} personne ! o/ Que nan, j'me tais.
Bouais, bouais, j'attaque le caractère et l'histoire, s'il n'y a plus de problèmes, ma fiche devrait avancer plus vite. ^^'

EDITH ; AHAHAH ! Finish' ! :')
& l'histoire est un peu très mal foutu, hein, j'crois que certaines phrases ne veulent rien dire, mais j'aime ça ... :'D

Invité

Désolé pour le retard, mais bienvenue ! Je te valide en sportif, ça aucun doute x).
Pour ton histoire, je me suis retrouvée plongé dedans o_o ... Ça s'est terminé un peu vite twt... * Invente une suite dans sa tête x) *

Invité