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 Le monde est vraiment petit ... [Misaki A.]

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AuteurMessage
Ada F. Vargas
Ada F. Vargas&&. PK-ien Confirmé !
||T'as toujours pas coulé ? ♥

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Le monde est vraiment petit ... [Misaki A.] Vide
MessageSujet: Le monde est vraiment petit ... [Misaki A.]   Le monde est vraiment petit ... [Misaki A.] Icon_minitimeDim 17 Juil - 15:10

Ada se tenait aux pieds de l'immense arche qui marquait l'entrée de la pension, détaillant l'édifice en plissant les yeux, la mine crispée, comme à chaque fois qu'elle appréhendait quelque chose. Près d'elle, son ami germanique Ludwig la fixait sans qu'elle ne s'en rende compte, amusé par sa concentration et son silence, choses ô combien rares chez elle.

- Bon, fit-il pour briser le silence, tu y vas ou tu n'y vas pas ?
- Mais c'est graaaaaaand ... geignit l'italienne.
- Mais tu étais tout à fait prête à y aller quand on a quitté l'appart' !
- Oui, mais maintenant que j'y suis, c'est pas pareil !..
- Allons, c'est qu'une pension ... Tu veux que je t'accompagnes, c'est ça ?

Ada ne répondit pas tout de suite, se replongeant d'abord dans une observation crispée de la façade de l'établissement. Puis elle lâcha sa réponse, en faisant un effort pour adopter une voix déterminée :

- Non.
- Hein ? sursauta son ami, qui s'attendait d'un instant à l'autre à crouler sous les habituelles pleurnicheries d'Ada.
- Je ne peux pas toujours me reposer sur toi, répliqua-t-elle d'un ton ferme. Je vais m'débrouiller toute seule.
- Comme tu voudras, répondit platement Ludwig, surpris de ce revirement d'attitude qui tenait du miracle pour quelqu'un d'aussi gamin et stupide qu'Ada.

Cette dernière empoigna sa valise et progressa le long d'une allée sablonneuse, la démarche digne ; ladite allée menant à un escalier qui donnait accès au hall de la pension. Ludwig la regarda s'éloigner, puis secoua la tête d'un air las. Il la connaissait par cœur ...

- Combien de secondes avant qu'elle revienne me voir en pleurnichant ? soupira-t-il.

Ada arriva finalement à hauteur de l'escalier menant au hall de la pension, elle s'arrêta et le contempla gravement pendant quelques instants. Puis elle fit brusquement volte-face et piqua un sprint en direction de son ami tout en ouvrant les bras :

- Me laisse paaaaaaaaas ! s'écria-t-elle d'une voix larmoyante.

Arrivée devant Ludwig, Ada sauta et s'accrocha à lui façon koala, les bras autour de son cou et les jambes croisées sur ses reins. Pour toute réponse, ce dernier poussa un long soupir lourd de toute la misère du monde.

- Je le savais.
- J'veux pas que tu paaaaartes ! pleurnicha Ada.
- Faudra bien.
- Mais non !
- Mais si, fit-il en se forçant à rester calme.
- Câlin alors ? demanda l'italienne en levant vers lui deux grands yeux humides.
- Si tu veux. Mais lâche-moi, le talon de ta prothèse me transperce le dos !
- Ah ? Perdono, s'excusa l'italienne en se détachant de lui pour retrouver la terre ferme.

Ada vit son ami s'approcher d'elle, rougissant, et lui poser deux bises sur les joues avant de s'enquérir d'un ton gêné :

- Bon, c'est bon maintenant ? Tu peux y aller ?
- Oui ~ ! répondit malicieusement Ada, toute trace de larme envolée.
- Sûre ? soupira-t-il.
-!
- Bon, vas-y alors. Je t'envoie un SMS ce soir, d'accord ?
- D'accord !

Ludwig se retourna et emprunta le chemin du retour, en remontant le col de sa veste quasiment jusqu'aux yeux pour dissimuler son trouble. Ada tourna les talons et remonta l'allée pour rejoindre sa pauvre valise qu'elle avait abandonnée, et entreprit de monter l'escalier, chose qui ne fut pas facile compte tenu du poids de ladite valise - qui fut plus lâchement traînée dans les marches que soulevée. Elle parvint finalement à débarquer dans le hall de la pension, qui, malheureusement pour elle, était désert. La jeune femme mordilla quelques instants sa lèvre inférieure, indécise, puis décida d'arpenter le pension jusqu'à croiser quelqu'un qui serait en mesure de lui apporter de l'aide. Tirant derrière elle sa lourde valise à roulettes, principalement remplie de vêtements, Ada avisa un couloir et s'y engagea. À sa grande surprise, sa valise cessa soudain de rouler ; et elle qui tirait sur la poignée comme une forcenée, elle manqua de trébucher. Étonnée, l'italienne baissa la tête et constata avec effarement que le niveau du parquet du hall et du couloir étaient différents, et que si elle avait enjambé sans problème la marche offerte par cette inégalité, sa valise aussi lourde que pleine à craquer avait plus de mal. Ada grimaça : ce ne serait pas elle et sa musculature de sportive du dimanche qui parviendraient à soulever son bagage. La seule solution était encore de tirer jusqu'à ce que cette foutue valise se libère ... Mettant son idée à exécution, la jeune femme se retourna, faisant dos au couloir ainsi qu'à quiconque l'emprunterait, empoigna fermement la poignée de sa valise et se mit à tirer de toutes ses forces. Elle grimaça, gênée par ses talons, mais prolongea son effort. Ah, son bagage semblait enfin bouger ! Sans entendre que quelqu'un avait fini par débarquer dans son dos, Ada serra les dents et tira une ultime fois. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la valise de l'italienne se libéra brusquement, et, avec un hoquet de surprise, cette dernière perdit l'équilibre et se sentit basculer en arrière. Mais curieusement, sa chute fut moins rude que ce à quoi elle s'était attendue. Sans réaliser pour le moment que cette impression était due à la pauvre personne qui avait amorti sa chute - malgré elle - et qu'elle écrasait en ce moment même, Ada fit ce que tout le monde, à priori, fait lors d'une chute :

- Itaiiiiii ...
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Le monde est vraiment petit ... [Misaki A.]

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