« Hayato Ichinose. »
Elle reposait dans son lit, parmi les docteurs qui l’entouraient emplis d’inquiétude. Avec ses blessures, en dirait une enfant battu, et c’est surement à cause de cet aspect que les employés en blanc me regarde avec méfiance.
Il croit que c’est moi qui lui ait fait ça, hein. Si c’était le cas, pourquoi je perdrais mon temps ici, à surveiller ma victime ? Mais bon, rien à foutre, ‘faut bien trouver un coupable, et il semblerait que j’ai le physique…et moi qui veut juste qu’on me foute la paix…
Si j’avais su que ça se passerait comme ça, je serais resté au lit, ce matin. Pour une fois que je n'avais pas court, en plus, j’aurais dû en profiter. Et, ça sert à rien que je dise ça, vu que c’est trop tard.
Mais bon, en même temps, vue les petits cons qui vivent dans le quartier, c’était plutôt une bonne chose, au moins pour elle. Quand je suis arrivé, ils étaient en train de s’enfuir, et elle, elle était là, au sol, ses vêtements en piteuse état, et la respiration saccadée à cause des efforts qu’elle a dû fournir pour les battre. Au moins, elle sait se défendre, 'faut pas sous-estimer les femmes d'aujourd'hui...
Bien évidemment, les gens qui étaient là à ce moment n’ont pas levé le petit doigt et se sont contentés de la regarder. C’est dingue ça, même pas foutus d’appeler une ambulance ? C’est de pire en pire, dans ce quartier…
j’ai dû la ramener à l’hôpital moi-même, en la portant sur mon dos. Sur le chemin, ça n’a été que regard surpris et commentaire chuchoté sur l’état de…comment elle s’appelle déjà…Chrome.
Et encore ici, ça continue. J’ai même plus envie de m’énerver, maintenant, je suis carrément blasé, tant je suis fatiguée part tout ça. Je veux juste sortir et fumer une clope…
…bon, elle est entre de bonne main. Je vais m'en aller.
« Aller, je te laisse ici. Au revoir. »
Et sur ce, j’allais partirr, et rejoindre le monde extérieur, avant de plonger ma main dans mon ô combien désiré paquet de cigarette et de m’en enfiler une. C’est ce que j’avais cru, mais, la vie est pas si simple que ça. Dans ma précipitation, je n’avais pas vue la femme qui entrait dans la pièce. M’ayant percuté, je recule d’un pas en me tenant la tête. Elle me fusille du regard.
Rah, c’est pas vrais… !
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A ton tour, Lal! ^^
Et, désolé d'avoir pris du temps ><