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 Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà.

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AuteurMessage
Naïsu Reishiro
Naïsu Reishiro &&. News' Crazy
||Bienvenue à Kohime

Messages : 5
Date d'inscription : 19/03/2011
Camp dans la Bataille : Ya-o-ïste
Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. Vide
MessageSujet: Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà.   Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. Icon_minitimeSam 19 Mar - 21:45

••• Dossier d'inscription
••• De Naïsu Reishiro

Photo d'identité
Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. 2khjbm
© Secret

• Nom : Reishiro
• Prénoms : Naïsu (Natsu)
• Âge & Date de Naissance : 21 ans, né un 9 juillet
• Nationalité : Anglaise
• Orientation sexuelle : Homosexuel
• Profession : Etudiant
• Raisons pour lesquelles vous venez habiter à la pension : A la recherche d'une personne.



• Description Physique : [ En 08 Lignes Minimum ]
    Vous voulez donc savoir a ce que ressemble Naïsu, bah j'ai envi de vous dire d'aller jeter un coup d'oeil à mon avatar. Mais je ne pense pas que cela me validera. Du coup j'suis bien obligé de vous le décrire. Bon, il a un visage orné d'une chevelure dorée, ce qui lui donne souvent le surnom de l'enfant doré, rayon de soleil ou encore coeur d'or, sympa j'trouve. Sinon il a des yeux d'un bleu azure mélangé a du vert printemps, deux couleurs qui s'entremêle autour d'une pupille d'encre foncé. Son nez, petit et pointu, placé au milieu de son visage bruni lui donne un air de petite sourie. Ses lèvres fines, placées l'une sur l'autre en font baver plus d'un. Son corps, long, frêle et légèrement musclé donne envie de le toucher, de le caresser et de lécher, hé oui, tel un magnum mayan mystica, il referme plus que vous ne pourriez bien imaginer. Ne vous laissez pas berner par son élégance, il est aussi rusé qu'un renard et aussi sournois qu'un serpent.

• Description Morale : [ En 08 Lignes Minimum ]
    Ce n'est pas bien difficile. Naïsu est un garçon réservé, surtout quand il est le nouveau. Il ne parle qu'à ceux qu'il connait et qu'il a déjà abordé a plusieurs reprises. Les gens qu'il ne connait que de vu sont pour lui des inconnus. Serte, il aime faire la connaissance d'autres personnes, et oui, par moment c'est lui qui aborde, c'est pas pour autant qu'il est sociable. Pour lui les seuls personnes qui compte réellement sont ceux de sa famille. Ceux avec qu'il vécut pendant toute sa jeunesse et celles qu'il apprendra a connaître dans le future. Très attaché a son grand frère Karim, il était pour lui très difficile de le quitter. C'était comme laissé une part de lui derrière lui. Aussi fallait-il laisser son père derrière, ce qui n'était pas chose facile, même si le temps qu'ils ont passé ensemble est très court.


• Votre histoire :
Il était une fois ...


A l'âge de 6 ans il pataugeait déjà dans l'ardent soleil de l'un des pays arabes situés en Afrique nu nord, changeant ainsi sa pigmentation pâle en celle du sable chaud qui l'entourait jour et nuit. Sa peau d'origine albâtre arborait les couleurs du paysage, la couleur des habitant de ce pays. Ce pays connu pour ses beautés, ses mystères et ses milles et une nuits enchanteresses. Celui qui a porter l'une des plus belle et plus puissante reine de l'univers. Pays ayant été autrefois polythéiste et protecteur des reptiles vénérés et crains par les agriculteurs. Ce pays nommé l'Égypte dont la capitale était le mystérieux Caire. L'endroit où il vivait lui et son cher père. Ils vivaient tout deux dans un luxueux palais, ou plutôt dans une demeure qui y était semblable. En Europe cela porte le nom de villa. Ils habitaient donc dans une immense villa orientale. Les murs de marbre, les colonnes de pierre et une fontaine au milieu d'un endroit ouvert qui ferait penser aux anciens impluvii romains.

Ce jeune homme vivait dans la luxure, dans les goûtes de sueur de son père et sous les ordres de Hakim Al-Akram. Hakim était l'un des hommes le plus respecté et le plus reconnu pour sa sagesse dans le Caire. Ce vieil homme était aussi l'un des plus riches dans son pays, pouvant se permettre les folies les plus inimaginables et ainsi aussi l'obéissance de ses subordonnés. Hakim était directeur d'une fouille archéologique très importante à Luxor. Son équipe d'archéologues avait découvert un fragment, le premier en son genre jamais découvert, représentant la tête du babouin du dieu Hapi avec un corps humain. Et un autre fragment qui provenait d’une statue du corps d’Amenhotep III dont le complexe funéraire compte parmi les découvertes archéologiques jamais réalisées en Égypte. Ainsi se mesurait la grandeur d'un homme méritant le respect. Et cet homme là, dans toute sa bonté, a offert un toit a l'homme et son fils en échange d'une aide qui lui a été précieuse.

Hakim était maître des lieux, quiconque vivait sous son toit, ou seulement passait dessous, devait impérativement obéir a ses dires. Et cela s'applique également a l'enfant doré et son père. L'enfant doré faisait parti de la famille, devant respect et obéissance a Hakim également. Pendant que son père s'en alla travailler pour Hakim, c'était ce dernier qui s'occupait de lui. Par Hakim on entend ses servants et servantes qui le nourrissent, le protègent et l'habillent tout comme ses frères de sang pur.
Ces frères étaient les descendants de Hakim Al-Akram. Ces jeunes hommes étaient trois : Karim, Adel et Basma. Ils étaient tout les trois d'un teint sablé égal. Karim était l'aîné, suivit de Adel et ensuite de Basma. Le plus vieux des trois et le second avaient les cheveux lissent contrairement a Basma, qui les avait bouclés. Ça leur apportait a chacun d'entre eux un charme particulier. Leurs pigments étaient considérablement plus foncés que celle du visiteur et de son père malgré les bains de soleil qu'ils ont pris depuis qu'ils sont dans le pays de Râ.

Un jour l'aîné décida d'emmener le blanc dans l'un de ses endroits préférés où il allait quand il se sentait bien, mal ou avait besoin de solitude. Un endroit reculé et difficile d'accès qui offrait une vue splendide sur l'ancien Caire. Des vieilles bâtisses orientales de couleur sable sous les rayons du couché de soleil. Karim l'avait mis en garde, le chemin était long et rocailleux, mais il en valait la peine. Les deux amis se mirent en route en direction de la colline Al Mokattam, qui surplombait le Caire, à la recherche d'une certaine grotte. Karim, comme a son habitude emmenait toujours de quoi se remplir l'estomac quand il parcourait ce trajet. Cette fois si, il apporta une double ration, pour lui et son ami. Après avoir marché longuement, ils arrivèrent enfin où ils devaient être. Étant partis dans l'après-midi, ils y étaient pour le couché du soleil. Ils s'extasièrent tout deux face a la beauté du mélange entre la nature et l'ancien, dégustant ce qu'ils avaient avec eux. Une fois que le drap fruité avait laissé place au sombre drap tâché d'étoiles, ils décidèrent de rentrer.

Les milliers de lucioles dans le ciel obscure leur éclairaient le chemin sans néanmoins les protéger, car sur le chemin du retour, l'ami doré, par mégarde, s'attaqua inconsciemment a un jeune Naja Haje, mieux connu sous le nom du serpent a lunette. Quand il tomba de douleur sur le sable pâle, Karim, saisissant la situation, se rua immédiatement sur lui, cherchant la plaie pour soigneusement y poser ses lèvres et aspirer le venin et le recracher derrière lui. Malgré son jeune âge, il savait comment s'y prendre. Le Naja Haje étant un danger quotidien pour l'égyptien, son père Hakim Al-Akram lui apprit a gérer se genre de situation, au cas où ses frères ou autres devaient par malheur se faire mordre. Une fois le danger extrait, Karim lui noua un bout de tissu qu'il arracha de son haut autour de la plaie. Sachant que son ami n'allait pas pouvoir marcher, il le porta jusqu'à chez eux. Et ainsi est né une fraternité indestructible et sont devenus deux amis, deux frères liés non pas par le contrat entre leurs pères, mais par l'amour qu'ils se portaient mutuellement depuis ce jour là.

En ce qui concerne les deux plus jeunes frères, ils l'acceptèrent autant que frère, l'un un peu plus que l'autre. Adel, étant un petit rebelle dès le début, c'était celui qui créait l'excitation, l'action et les bêtises qui amenaient les quatre frères à être punis. Quand il y avait une connerie a faire, on pouvait toujours le trouver dans les parages, guettant la circulation des pâtisseries destinées a des évènements, piquer les jouets de Karim et les casser par maladresse et dire que c'était le pauvre Basma, salir le linge a coup de projectile fait d'eau et de terre et plein d'autres choses de ce genre.
Et puis pour Basma, qui est le cadet et qui adorait son grand frère Karim et par la même occasion celui que son frère avait sauvé, était timide et rien que son sourire redonnait l'envie de vivre pleinement sa vie a celui qui le voyait. Ils étaient très complices lui et son nouveau frère. Il a toujours eu son propre monde a lui, ses propres visions des choses, qu'il ne partageait qu'avec quelques rares personnes.

A l'âge de dix ans le jeune garçon fit une bien étrange découverte. En tournant en rond dans la vaste maison des Al-Akrams, jouant a cache-cache, ce jeu mondialement connu, il tomba nez a nez avec le messager de la maison. Il sourit a l'enfant doré avant de lui dire en arabe de donner ces lettres au propriétaire de la demeure quand il rentrera. L'enfant hocha de la tète et garda les lettres dans sa main. Etant curieux, il commençait a lire ce qui était noté sur chaque enveloppe. 'A monsieur Al-Akram Hakim.' lisait-il sur les enveloppes blanches qu'il avait en main, sauf sur une, sur laquelle il lut 'A Natsu Reishiro.'. Ne sachant pas de qui il s'agissait, il se dit que le messager aurait pu se tromper. La curiosité grimpante, il ne put s'empêcher d'ouvrir la lettre de ce Natsu Reishiro. Il déplia la lettre et commença a lire, car en effet, ce garçon savait lire, écrire et parler l'arabe, l'anglais et le français.

    A Natsu

    J'ai mit du temps à retrouver la où tu étais et celle qui me là dit n'étais pas très contente au début quand je le lui ai demandé. Elle croyait que j'avais oublié que je t'avais toi, quelque part dans le monde, mais pas moi. Ça fait déjà un petit moment que je te cherche, mais en vain et je crois que cette fois-ci c'est la bonne. J'espère que tu me répondras, car ça fait un bon moment que je pense à toi et à lui. Malheureusement elle ne veut pas entendre parler de lui, parce qu'elle dit qu'il est parti en ne pensant qu'à lui et pas à nous parce que l'on était bien tous les quatre. Dit Natsu comment c'est là où tu es ? Tu aimes ? Moi je me dis que plus le temps passe et plus je me sens mal quand tu n'es pas là. Ça fait déjà cinq ans que tu es parti et j'ai envie que tu reviennes avec nous et que lui revienne aussi. Je te fais pleins de bisous, je t'aime fort.
    Canelle.



Après avoir lu cette lettre, il haussa ses sourcils un peu décontenancé par l'écrit. A ses yeux, cette lettre avait l'air très importante et il décida donc d'aller chercher l'homme a qui elle était réellement destinée. Le lendemain, il s'était mis à la recherche d'un certain Reishiro, vu que ce nom n'était pas anodin chez eux, il se dit qu'il n'aurait pas de mal à retrouver cet homme. Ainsi pendant une après-midi entière il chercha dans chaque recoin du Caïre. Malheureusement il fini par trouver aucun homme de ce nom et une fois entrer chez lui, il enfuit la lettre dans l'un de ses livres, essayant de la cacher pour les servantes qui venaient souvent faire le ménage dans sa chambre.

___

Etant dans sa phase de préadolescence, le jeune garçon commençait a se poser des questions quand il vit que ses cheveux commençait a friser pour un rien et qu'ici et là un cheveu apparu sur son corps, n'ayant ni mère ni père a ses côtés, il essayait d'éluder ce mystère au près de Karim. Karim qui était déjà passé par ce stade là sans que quiconque le sache, a croire qu'il savait ce qu'il lui arrivait. La crinière doré, blasé a chaque fois qu'il se lavait, décida enfin a en parler a son grand frère. Ne sachant pas ce qu'il lui arrivait, il n'eut aucune gêne a parler de son problème, contrairement au grand frère, qui lui retint un rire et lui ébouriffa les cheveux. Il le réconforta et lui dit qu'il était entrain de devenir un homme. L'enfant ne savait pas s'il devait sourire ou se poser des question. N'était-il pas déjà un homme après tout, preuve étant la chose entre ses jambes. Pour finir, il lui sourit et accepta ses cheveux rebelle et ces quelque poils.

A l'âge de quatorze ans, le jeune adolescent décida qu'il était apte à aider son père à la tache. Ainsi il se prépara, pris quelque affaires avec lui et à bord de la jeep de Hakim, ils se dirigèrent tout deux ver le site archéologique où son père les attendait. Après un long trajet à travers une centaine de villages il arriva enfin a Luxor. Il mit son outfit d'archéologue et, avide, il commença a aider les chercheurs, dépoussiérant des blocs de pierre et essayant de décrypter les hiéroglyphes inscris dessus à l'aide d'un livre qu'il avait emprunté a l'une des personnes présentes sur le site. Le soleil commençait a se faufiler lentement derrière l'horizon, nous privant de ses rayons chauds à fur et à mesure qu'il disparaissait. Il était temps d'abandonner le recherche pour la journée. Leurs lits les attendaient dans leur tente et pour d'autre chez eux à la maison, car pour eux c'était terminé, tout comme pour Hakim, qui s'en allait et reviendra le chercher dans une semaine. Sur le chantier restait plus que quelques personnes, une dizaine tout au plus.

Tout allait bien pendant les quatre premiers jours. Une complicité naissait entre l'enfant doré et son père. Les recherches avançaient, le jeune adolescent dépoussiérait, et les professionnels, eux, s'amusaient sur leurs ordinateurs puissants. Pendant son séjour il lisait de quoi s'informer sur les recherches de son père. Jusqu'au moment où il entra dans la tente de son père, silencieusement afin de ne pas distraire l'homme qui étudiait sur la petite table, celui qu'il regardait faire attentivement avant d'aller déposer un livre emprunté, son père. Il était de dos à la bibliothèque, fixant son père se flattant lui-même d'avoir un père aussi intelligent et aventurier. Celui qu'il voyait que si peu dans sa vie l'étonnait, le fascinait, lui donnait envie de devenir comme lui. L'estime qu'il avait pour lui avait grimpé pendant ces derniers jours. Et l'une des commissures de ses lèvres se haussait, créant un petit rictus. Il souriait, maladroitement.

Mais il n'eut le temps d'achever son sourire à moitié finit car a ce moment la, un homme vêtu de kaki entra dans la tente criant :'Monsieur Reishiro ! Monsieur Reishiro ! Venez voir, vite !'. Ils avaient de nouveau fait une découverte capitale, mais ce n'était pas cela qui fit que les yeux de l'adolescent s'écarquillaient et que son sang se glaçait. Mais plutôt le nom que cet homme avait donné à son père. Il l'avait appelé 'Reishiro', tout comme sur la lettre qu'il avait caché dans un de ses livres et dont il n'avait pas trouvé le destinateur. Son père s'appelait Reishiro et lui-même ne le savait pas. Habituer a vivre avec ses frères et Monsieur Al-Akram, on l'appelait Naïsu Al-Akram. Sous son crâne les morceaux de puzzle se regroupaient et s'assemblaient assez rapidement, créant un bout de l'histoire de sa vie. Enfin vint le jour du départ. Toujours décontenancé il grimpa dans la jeep et retourna au Caire repassant par les même chemins qu'ils avaient emprunté et ces centaine de villages.

Enfin il arriva chez lui et revit ses frères qui lui avaient tant manqué. A chacun il donna un baiser pour les saluer et en même temps les pris dans ses bras, le sourire aux lèvres. Après avoir diné avec eux et avoir rigolé comme il y a longtemps, il devait retrouver sa chambre pour se reposer après ce long trajet fatigant mais avant il prit une douche chaude qui allait le détendre. Une fois couché sur son lit, il repensa à la semaine qui venait de passer. Il pensa au paysage, aux rencontres qu'il avait fait et les merveilleux trésors qu'ils avaient trouvé, et tout cela en ayant le nom 'Reishiro' qui lui hantait l'esprit. Pour y mettre fin, il se leva et prit la lettre qu'il avait soigneusement ranger dans l'un de ses livres. En relisant cette lettre des trous noirs se blanchissaient, s'éclaircissaient. Natsu, c'était lui. Son nom s'était peu à peu transformé en Naïsu, ce qui était plus facile à prononcer dans ce pays arabe où il vivait.

Après avoir hésité pendant un moment il décida de répondre a cette fille qui lui avait envoyé la lettre. La nuit était tombé, fraiche et belle comme d'habitude, elle écrasa la journée qui succomba après une lutte coloré en fin d'après midi. Les étoiles illuminaient les rues et une bougie le bureau du jeune homme. Ses lettres d'encre noir luisaient sous la lumière de la petite flamme dansante. Ses doigts glissaient le long du papier, laissant derrière eux des phrases réfléchis et passionnées. Il passa la nuit à écrire dans son français le plus propre et le plus élaboré, finissant cette lettre en signant de son nom arabe. Il laissa aussi un post scriptum expliquant le faible changement de son nom. Il alla se coucher tard pour se réveiller tôt et aller envoyer la lettre de ses propres mains. Et depuis se jour là, ces deux personnes n'arrêtent plus de s'envoyer des lettres, faisant connaissance a travers le papier blanc taché de phrases encrées.

A 19 ans, un malheur s'est abattu sur la famille Al-Akram. Le monde pleurait et s'énervait. Le Caire priait pour celui qui venait de les quitter. Grand chef, homme aimable et père de famille. Hakim Al-Akram succomba a une crise cardiaque il y a deux nuits de cela. Sa femme l'a retrouvé sans vie allonger sur le tapis. L'horreur se lisait sur le visage de cette femme et après un crie de désespoir, le fils ainé et une des servantes courus voir ce qu'il se passait. Eux aussi, leurs visages arboraient l'horreur. Rapidement après, toute la famille était réuni autour du cadavre du bien aimé, du généreux. Le jeune homme blanc entra dans la chambre poussant tout le monde au côté, ayant un pressentiment affreux qui se confirma quand des larmes coulèrent sur ses joues roses. Immédiatement après il rechercha Karim de son regard embué et le retrouva écroulé au sol, le visage mouillé, les mains recroquevillées sur ses cheveux. Le blond se pencha sur lui et il partagèrent leur douleur pendant de longues heures. Leurs larmes se retrouvèrent sur le sol et se mélangeaient tout comme leurs deux cœurs blessés.

Les jours passaient et la douleur s'accentuait. Le deuil de cet homme se faisait en silence. La demeure, silencieuse, avait perdu sa voix, sa joie et son âme en même temps que Hakim. Les habitants se parlaient a peine malgré le fait qu'ils s'enlaçaient et partageaient leur peine. Karim et son frère doré ne se quittaient plus. Chacun avaient besoin du soutiens de l'autre a n'importe quel moment. Après-en c'était Karim le chef de la famille. A un si jeune âge il devait porter se lourd poids sur ses épaules avec l'aide de Naïsu. Après quelques mois, quand ils sortaient lentement de ce moment tragique il était temps de parler de l'héritage que léguait le décédé. Sa fortune revenait a ses enfants, l'enfant doré inclue. La maison était pour Karim et Naïsu. Les livres pour Basma et pour Adel la jeep. Ainsi ont été réparti la fortune et les biens de Hakim. Bien évidemment, il n'y avait pas que les enfants qui bénéficiaient de l'héritage. Sa femme, ses servants, le messager et le père de Naïsu. Et tous le remercièrent.


Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

-Te souvient-il de notre extase ancienne?
-Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

-Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois tu mon âme en rêve? -Non.

-Ah! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches! -C'est possible.

Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir!
-L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.

Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.

P.V.

9 juillet 1990, un jour d'été ardant. Le soleil rendait la peau pâle des habitants brune. Les jardins étaient fleuris et les parques étaient rempli d'enfants qui s'amusaient sur les balançoires et les toboggans. Ce jour là deux petit cries retentir dans un bloc opératoire et vinrent accompagner les cries des enfants dehors. Deux nouvelles âmes venait séjourner sur terre. Le soleil brillait et illuminait la chambre où ils étaient réunis. Les parents étaient beaux et heureux, leurs visages arborait de l'amour et leurs yeux étincelaient de mille feu malgré l'accouchement difficile de la jeune femme. Deux nuits avant de voir le crâne chauve de l'un d'entre eux. Deux nuits de douleur et d'effort non récompensé. Les docteurs commençaient a s'inquiéter, aussi bien pour la femme que pour les enfants qu'elle mettait bas. Enfin l'un d'entre eux décida de se dévoiler. L'enfant, visqueux, commença à pleurer jusqu'à ce qu'on extrait le deuxième et qu'on le pose près de lui.

Un silence pris place dans la salle, les deux enfants, pendant un moment, ne se sentait plus et ils pleuraient, dès qu'on les mit l'un près de l'autre, les cries s'effacèrent. Les docteurs, stupéfaits, trouvaient cela magnifique et dirent aux parents qu'il allait être difficile de les séparer. La mère a bout de souffle, s'endormit lentement après avoir pris ses jumeaux dans ses bras. L'homme, un peu décontenancé par les cordons ombilicaux et heureux a la fois, les regardait les larmes aux yeux avant d'aller s'asseoir près d'elle, de poser un baiser sur son front mouillé et de voir les infirmières prendre les enfants pour aller les mettre dans leurs berceaux bleu et rose. Quelques jours plus tard ils eurent la visite d'une infirmière qui venait leur demander le nom de leurs enfants. Les deux parents se regardèrent et sourirent complice. Ainsi le garçon allait s'appeler Natsu Reishiro et la fille Canelle E. Reishiro.

Une fille, un garçon allaient bientôt gambader dans les parques de Londres, être effrayés par le Big Ben et courir après les écureuils. Les deux enfants étaient jumeaux et on les voyait jamais l'un sans l'autre. Attachés par un lien invisible, ils se réunirent instantanément quand ils s'éloignaient un peu trop l'un de l'autre comme si le lien était fait d'un tissu élastique. Leur joie ce faisait volontiers lire sur leurs visages, elle s'épanouissait telle une fleur en printemps. C'était beau de les voir ensemble.
Pendant ces quelques années une complicité naissait entre eux. Une complicité qui pouvait par moments rendre les parents tellement fiers et par d'autres désespérés. Ils aimaient savoir leurs enfants heureux et savoir qu'ils s'entendaient plus que bien. Mais cela ne facilitait pas les choses aux parents, car quand ils faisaient une connerie, ils savaient qu'il ne fallait pas dénoncé l'autre, ainsi, ils se dénonçaient tout les deux, ce qui venait a dire que cette idée ne venait d'aucun d'entre eux.

Comme le jour où Canelle eut l'excellente idée de se mettre au bureau de leur maman et de gribouiller de jolis dessins afin qu'elle ne manque d'inspiration et d'idée pour son job de designer. Bien évidemment, cette dernière trouvait cela très touchant, mais se devait de les punir, car ils ne pouvaient pas entrer dans le bureau de maman. C'était interdit. Mais comment punir deux petits enfants qui n'ont, selon eux, rien fait et qui vous regarde avec leur bouille la plus angélique ? C'est simple, on ne les puni pas. Et bien sûr ce n'était pas là première, ni la dernière bêtise qu'ils ont fait, au contraire même, pleins d'autres suivirent et les punissions se faisaient rares. Mais bon, ils n'avaient pas a se plaindre. Ils vivaient dans un appartement, serte, mais un joli appartement et ils avaient ce qu'ils voulaient. Même si les parents n'avaient qu'un salaire moyen. Et c'est bien cela qui les a menés a leur perte, malheureusement.

Les frais grimpaient exponentiellement et les fins de mois étaient de plus en plus difficile a boucler. Entre le loyer, les enfants, la nourriture, la voiture et les matériaux de travail des deux parents, la vie devenait de plus en plus dur. Mais les deux jumeaux ne s'en rendirent même pas compte. Baignant dans l'illusion de luxure et la joie réelle, ils étaient comme présents dans un autre monde et absent dans le notre. La vie d'un gamin, c'était ça. Loin de tout les problèmes et tout les tensions. Mais c'était loin d'être le cas chez les deux parents. Quand on dit que l'argent fait le bonheur, ce n'est pas complètement faux. Ils vivaient bien, heureux, ils avaient ce qu'ils voulaient. Mais maintenant que les comptes en banques maigrissent et qu'ils commencent a manquer de tout, les disputes prennent place dans le couple et pèse une tension lourde dans les endroits où ils se trouvent. Pour finir, ils décidèrent de se quitter.

Ils décidèrent de se quitter, non pas a cause des quelques disputes frivoles mais pour les enfants. S'ils voulaient que leurs enfants vivent bien, ils devaient se séparer. Bien évidemment, cela n'était facile pour aucun des deux parents. Et ne pensez pas que les enfants allaient être envoyer d'un parent a l'autre, car ce n'est pas le cas. Ils allaient se séparer pour alléger leurs frais. Le père, qui était moins présent dans l'appartement, mais qui, a chaque fois qu'il entrait, montrait son affection et son amour a sa femme et ses deux enfants, était archéologue. Il allait a la recherche de trésors enfuient dans le sol. Malheureusement, il n'y avait pas tant de trésors a trouver en Angleterre. Et quand il eut la proposition d'aller fouiller sur les sites Égyptiens, il n'hésita pas. Il allait enfin avoir un salaire honnête avec lequel il pourra éduquer et élever rien qu'un seul enfant. Et oui. Leur idée était de se séparer et de prendre chacun un enfant avec soit. Ainsi, notre petit Naïsu suivit son père, sans comprendre, pour aller vivre en Egypte et ne plus voir sa jumelle.


Chaque coquillage incrusté
Dans la grotte où nous nous aimâmes
A sa particularité.

L'un a la pourpre de nos âmes
Dérobée au sang de nos coeurs
Quand je brûle et que tu t'enflammes;

Cet autre affecte tes langueurs
Et tes pâleurs alors que, lasse,
Tu m'en veux de mes yeux moqueurs;

Celui-ci contrefait la grâce
De ton oreille, et celui-là
Ta nuque rose, courte et grasse;

Mais un, entre autres, me troubla.

P.V.


Il a 20 ans aujourd'hui, toujours sous le soleil du pays des pharaons. Il vit avec sa famille du Caire, jour après jour. Le lien qui les unie est plus fort que jamais. Karim, son frère de cœur et en même temps son meilleur ami. Adel, Basma les deux petits jeunes qu'il aime. Leurs mère, qui pris soin de lui, les servants, le messager, son complice. Celui qui lui amenait les lettres que sa soeur lui envoyait et qu'il lisait avidement, curieux de savoir comment il allait. Chaque semaine ils s'envoyaient une lettre. Chaque mercredi Naïsu répondait à une lettre, et chaque samedi il en recevait une. Tout le long de leurs écrits, ils s'apprivoisèrent, apprenaient a se connaître et ainsi Naïsu récoltait les informations qui lui seront sûrement utiles un jour. Et ce jour approchait. Il décida de rejoindre sa soeur et sa mère de l'autre côté de l'Océan Indien sans qu'aucune d'entre elles le sachent.

Ainsi il devait mettre au courant son père et Karim. Un jour, quand son père était rentré a la maison et avait quitté le site où il travaillait, Naïsu lui a tout raconté. Que sa soeur les avait retrouvé et qu'il avait décidé de la rejoindre et s'il voulait, il pouvait l'accompagner. Et il fit de même avec Karim, qui le pris plus mal qu'il l'aurait cru. Mais pour finir il lui souhaita tout le bonheur du monde et avec difficulté il décida de le laisser aller a condition que où il habitera, il y aie une chambre d'ami au cas ou il devait débarquer. Ils éclatèrent tout deux en rire et en sanglot, tout comme le jour du départ. Grâce à l'héritage de Hakim, il put se payer un billet et un appartement en ville. Armé de ses deux valises il prit l'avion et s'en alla direction le Japon, laissant derrière lui les gens qu'il aimait en pleure. Une fois arriver la bas il pris un taxi et demanda au chauffeur de le ramener a l'adresse qu'il avait noté sur un bout de papier. Enfin il allait voir sa soeur et sa mère.
Begin ~




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Dernière édition par Naïsu Reishiro le Lun 23 Mai - 18:52, édité 2 fois
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Sidney L. Taylor
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MessageSujet: Re: Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà.   Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. Icon_minitimeSam 19 Mar - 21:51

    Bienvenue !
    Bon courage pour ta fiche ! ♥ Très bel avatar 8D
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Raizel Santacroce
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MessageSujet: Re: Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà.   Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. Icon_minitimeDim 20 Mar - 21:54

Hellow' !
tout d'abord bienvenue, très bel avatar, petit prince !
J'espère que tu te plairas bien ici, et te souhaite bon courage pour dinir ta fiche !
à bientôt !
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Kyoran Ashford
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Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. Vide
MessageSujet: Re: Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà.   Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. Icon_minitimeMar 22 Mar - 18:42

  • L'océan ! Comme la radioactivité /pan/ * Okaymaggle xD *.
    J'aime beaucoup ton avatar en tout cas, parce que même si on s'est souvent parlé sur la CB, j'ai jamais pensé à aller regarder xD. Bon courage pour ta fiche, qui semble bien longue. Je me demande si je la lirais un jour e_e.
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Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. Vide
MessageSujet: Re: Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà.   Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. Icon_minitimeMer 30 Mar - 23:04

Nyan, Naïchu *o* J'aime trop l'histoire, un peu longue, mais j'aime owo
Bon courage pour la suite >3<

Je t'adore, ne l'oublie pas ♥
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Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. Vide
MessageSujet: Re: Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà.   Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà. Icon_minitime

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Après avoir survolé l'océan Indien, me voilà.

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