••• Dossier d'inscription
••• à la Pension Kohime

© Aucune idée

• Nom : Kim • Prénoms : Saya • Âge & Date de Naissance : 18 ans, 1 mai 1993 • Nationalité : Elle est japonaise, y est née, y a vécut, mais ses origines sont Européennes. • Orientation sexuelle : homosexuelle • Profession : Tient le guichet du cinéma et aspire à retourner à l’école

• Raisons pour lesquelles vous venez habiter à la pension : C’est la grande ville de la banlieue où elle vient, et c’est connu, les boulots se trouvent là. Elle habite Kohime près de son boulot !

• Description Physique : Saya a de beaux cheveux bruns pâle, à la limite du châtain. De leur pleine longueur, ils tombent sous ses épaules, sur sa poitrine, et son plutôt coupés au carré, exception de sa frange. Ses yeux sont d’un bleu foncé tirant sur le gris les jours de mauvais temps, alors qu’ils ne sont pas en amande comme le reste des Asiatiques. En effet, la jeune fille a des origines européennes, et ça parait. Son teint n’est pas foncé, mais pas aussi clair que les Japonais typiques, d’autant plus que ses cheveux cités un peu plus hauts sont plus pâles que la norme, d’où les questions qui reviennent souvent sur sa magnifique teinture très naturelle. Saya est plutôt grande pour une japonaise, et ce sans dépasser les hommes, mais ceci est encore un attribut de ses origines particulières. Finalement, son corps n’est pas très athlétique, mais mince, et donc son poids est juste bien.
• Description Morale : Saya est une jeune fille émotive. Les films d’amours ou tristes la font pleurer, les moments de grande amitié l’émoi, et le rejet d’une personne l’affecte beaucoup. Elle a besoin de l’approbation des gens, de se sentir acceptée et appréciée. Dans un sens, elle est une de ces jeunes filles en carence affective, mais comme son cas n’est pas trop lourd, ce n’est pas une partie de sa personnalité que l’on remarque facilement. De plus, elle est du genre angoissée. Je veux dire, Saya ne fait ni des crises d’angoisses, ni de paniques, mais pour elle être juste dans ses finances l’empêche parfois de dormir. La veille d’un examen, ses repas sont souvent inexistants. De ce fait, elle n’accorde que très difficilement sa confiance en amour, puisqu’elle n’arrive pas à surpasser ses angoisses de n’être pas réellement aimée. Une grande partie de sa personnalité vient du faire qu’elle est homosexuelle et qu’elle a grand peine à s’affirmer. Elle a peur qu’en découvrant son secret on ne l’aime plus, qu’on s’éloigne d’elle, alors elle a gardée et gardera encore longtemps ce pan de sa vie personnelle enfouie bien au fond d’elle. D’un autre coté, Saya aime bien la vie, et a confiance au destin et aux aléas de la vie. Elle ne néglige rien au hasard, car bien évidement il y a une part de superstition en elle. De plus, elle aime voir des gens, est très sociables et pleine d’opinion. Elle ne dévoile jamais totalement ce qu’elle pense, croyant qu’on pourrait ne pas aimer certaines pensées peut-être trop extrémistes de sa personnalité.
• Aime : La nature, les animaux, sortir, rencontrer des gens, aider les autres.
• Déteste : La religion (surtout x1000), les ananas, dépenser, les examens, le français, ainsi que la chasse la pêche.

• Votre histoire : Saya est née dans une petite maison de campagne, dans le salon. Effectivement, sa mère refusait d’accoucher ailleurs que chez elle et voulait effectuer le travail naturellement, et n’eu d’aide que d’une sage-femme. C’est ainsi que la petite pouponne commença sa vie et prit sa première bouffée d’air : dans les bras d’une sage-femme plus ou moins expérimentée. Les jours qui suivirent, la fillette les passa dans la chambre de ses parents, dans le nouveau berceau qu’ils avaient acheté que pour elle. Leur première fille se devait d’avoir une enfance heureuse, ainsi qu’une éducation parfaite. Ainsi, elle pourrait montrer le chemin à suivre aux autres enfants qui viendraient, car bien évidement il était certains que d’autres viendraient. C’était juste avant la 2ième guerre mondiale que la famille Kim avait émigrée de l’Autriche au Japon, dans le but d’éviter le massacre qui se préparait. Cependant, ils n’avaient pas choisit le bon pays car, quelques années plus tard, ce dernier rejoignait le camps ennemi et la famille fut de toute façon bouleversée par la guerre. Dès lors, la petite famille s’était achetée une terre en campagne, avait construit sa maison et cultivait leurs ressources.

C’est dans cet ambiance qu’avait grandit le père de Saya, qui venait d’une famille paysanne et très catholique. Effectivement, bien qu’ils avaient émigré, la famille restait très attachée à sa religion, et restait unie par elle, puisqu’ils finirent par apprendre le japonais, de toute façon. Ils étaient repliés sur eux-mêmes, vendaient leurs denrées en trop pour racheter de quoi vivre, et ainsi vivaient une petite vie simple et renfermée. Je vous passerai les détails de la rencontre du père de Saya avec sa mère, mais je peux vous dire qu’elle aussi était très catholique, et qu’ensemble ils s’achetèrent une petite maison en campagne, dans un village reconnu pour habiter un bon nombre de partisans de la même religion.

Pour revenir à Saya, cette dernière grandit dans un environnement rural, très stricte et croyant. La prière avant le diner était toujours faites, elle devait aider sa mère dans les tâches ménagères de la maison, allait à une petite école toute simple, puis rentrait directement à la maison pour poursuivre une éducation axée sur la religion. Avec l’âge, les règles devenaient moins sévères, et à son entrée au collège elle était tellement une petite fille sage et raisonnable que ses parents la laissaient aller chez des amis après les cours, aller à des fêtes pas trop tard, bref elle acquit un peu de liberté. Pendant ce temps, une petite sœur et un petit frère avaient vu le jour, tous deux de la même façon et des même mains que Saya. Ils idolâtraient leur grande sœur si parfaite qui, en effet, avait beaucoup de pression de la part de ses parents. Elle montrait l’exemple malgré sa liberté, devait avoir des notes impeccables, être une bonne adolescente bien élevée. La jeune fille jouait un rôle qui la dépassait, la déplaisait, mais qui dans un sens lui amenait sa grosse part d’attention dont elle avait besoin. Habituée à être autant aimée et acclamée, elle ne put que s’enfoncer dans un gouffre de tristesse quand, un jour, ses envies allèrent au-delà de sa religion.

Lorsqu’on atteint la maturité, beaucoup de choses se passent dans le corps des adolescents. Saya en fit l’expérience lorsqu’elle se découvrit une attirance pour une de ses copines, qui elle aussi avait la même éducation qu’elle, ainsi que les mêmes valeurs. Saya tentait de repousser tout en bloc, mais vous savez comment c’est, lorsqu’on ne peut s’empêcher de penser à une personne, que même nos rêves nous la représentent, que notre cœur se débat à son seul frôlement. C’est exactement ce qui se passait pour Saya qui ne pouvait s’empêcher toutes ces réactions physiques et psychologiques qu’elle tentait au moins de cacher à défaut des refoulés. Elle espérait toujours la voir au détour d’une rue et, alors qu’elle connaissait son premier amour, elle découvrait aussi le dégout de soi. Ce fut la plus grande révélation de sa vie, alors qu’elle prenait lentement conscience que son corps préférait la pensée d’autres filles, et que son corps en faisait de même. Mais comment annoncer à ses parents que l’on est lesbienne, alors qu’ils condamnent tous ce qui n’est pas religieusement correcte ? Ça ne se fait pas, évidement. C’est pourquoi Saya n’avoua jamais à ses parents son attirance pour les filles, et encore moins pour une de ses copines. Cependant, ce que la jeune fille redoutait tant se produisit, un soir d’été. Ils avaient monté une tente de camping dans l’immense courre de Saya, et elle et des copines devaient y dormir une nuit. La jeune fille se retrouva à dormir aux cotés de sa copine, et alors que toutes les autres dormaient, un malaise gênant se créa entre les deux adolescentes qui ne dormaient ni l’une, ni l’autre. Aucune des jeunes filles n’eut besoin de mots pour exprimer ce qu’elles pensaient et ressentaient, elles n’eurent besoin que d’un frôlement pour que chacune d’elles entrent dans un état particulier, que leurs jambes s’entremêlent et que leurs lèvres se rencontrent. Ce magnifique instant vira bien vite au cauchemar lorsqu’une des autres jeunes filles se réveilla. Malgré tous les effort de Saya et de son amante, cette dernière alla tout raconter à ses parents qui, très amis avec ceux des autres adolescentes, allèrent tout raconter à leur tour.

C’est ainsi que les parents de Saya découvrit un coté de sa personnalité qu’ils ne pouvaient apprécier. Ils crièrent, pleurèrent, menacèrent de l’enfermer jusqu'à ce qu’elle retrouver raison, mais leur fille ne pouvait se résoudre à abandonner ce qu’elle ressentait et résista. À bout de ressources, ses parents menacèrent de la renier, et finalement mirent leur menace à exécution. À 17 ans presque 18 ans, l’adolescente se retrouvait dans la rue, sans rien, juste avec ses économies d’enfance, et sans plus attendre décida d’emménager dans la grande ville de la région pour se partir une nouvelle vie où elle pourrait être acceptée comme elle est. La pension Kohime était tout indiquée pour elle qui décrocha rapidement un emploi au cinéma de la région. Bien qu’il y avait un lycée proche, Saya ne pouvait le réintégré au beau milieu de l’année, et elle voulait économiser le plus possible avant d’y entrer, pour finalement repartir à zero..
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So Mysterious
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