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 Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. »

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Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. » Vide
MessageSujet: Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. »   Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. » Icon_minitimeMar 7 Juin - 11:04

    ••• Dossier d'inscription
    ••• à la Pension Kohime

    © Belphegor - REBORN
      • Nom : Alexandrov.
      • Prénoms : Vladimir, Dimitri.
      • Âge & Date de Naissance : 19 ans, 24 février.
      • Nationalité : Russe.
      • Orientation sexuelle : Homosexuel non assumé.
      • Profession : Étudiant en psychologie.

• Raisons pour lesquelles vous venez habiter à la pension : « Il fallait que je m'éloigne, changer d'air. Et puis cet endroit est plus proche de l'université où je vais par rapport à l'énorme villa de ma grand-mère à Tokyo. »

• Description Physique :

« I intend to live forever. So far, so good. »

Nous allons donc commencer par la partie la plus intéressante, puisque c'est celle que lWaa'on voit en premier chez lui, c'est également la plus agréable parce que bon le reste. Ah mais non, pas de spoiler. Alors, notre joli jeune homme n'est pas très grand pour quelqu'un de sa nationalité, seulement 1m75, il est d'ailleurs assez complexé sur ça même si ça va beaucoup mieux depuis qu'il est au Japon. Il a une démarche fluide, quasiment féline, qui lui permet de se déplacer sans bruit. Une peau hâlée, pas vraiment bronzée mais pas blanche comme un linge. Sa peau semble naturellement douce, et on se surprend à se demander plus d’une fois quel serait son contact sous nos doigts… Parlons maintenant de sa plus grande fierté : ses cheveux, ses beaux cheveux blonds lisses et soyeux. Mais attention il déteste qu'on touche ces derniers. Ses yeux, immensités sombres, ont quelques reflets rouges qui peuvent faire peur parfois. Un regard perçant qui a le don de vous déstabiliser. Des cils fins et bien recourbés, des sourcils très fins, et blonds. Son nez n’est pas proéminent, raté, il n’est pas le remake du clown, petit et adorable en faite. Ses lèvres sont couleurs cerise lorsqu'elles sont entrouvertes elles laissent voir la dentition parfaite de leur propriétaire digne des publicités à dentifrice quoiqu'il a des canines légèrement pointues. Parlons un peu de ce torse dont le jeune homme prend souvent un malin plaisir à vous laisser entrevoir à travers ses chemises, musclé et tout dur comme du chocolat, miam ! Sachez aussi qu'il est quasiment imberbe. Il a assez de chance de ce côté-ci. Des poignets légèrement osseux, le russe possède des mains qu’on qualifie de pianiste, longues et fines. Ses omoplates sont bien voyantes, et la courbe de son cou est alléchante. Une continuelle invitation dirons-nous. Il possède également des longues jambes, lui permettant de détaler à une vitesse fulgurante. Certaines et même certains le qualifieraient de "mignon", adjectif que lui-même exècre. Pour peu qu'il vous fasse un sourire doux et que des ailes blanches lui poussent sur le dos sans oublier le halo de lumière au-dessus de sa tête, vous pourriez le confondre avec un ange. Seulement voilà, ne vous fiez pas aux apparences, car le Russe est loin de ces créatures remplies de bonnes intentions, tout droit descendu du paradis.

• Description Morale :

« Je suis jeune, beau et intelligent. Si seulement, j'avais été plus modeste, je serais parfait. »

Venons-en au caractère de notre jeune russe. Comme tout être humain, ce dernier possède ses qualités, ses défauts. Il est difficile de savoir ce qu'il se trame vraiment dans son cerveau. Depuis tout petit, on lui a appris à arborer cette sorte de "Poker Face" indéchiffrable et un brin arrogante, le moindre de ses gestes/paroles sont contrôlés, de la main qu'il passe dans ses cheveux au petit tressaillement de sa lèvre inférieur, tellement contrôlé que ça en devient malsain. C'est un excellent comédien capable de feindre beaucoup d'émotions, il peut entre autre rougir sur commande (ce qui le rend encore plus adorable paraît-il). De nos jours les gens se fient de plus en plus aux apparences, peu se méfient de lui au premier abord. C'est comme si il y avait deux Vladimir : le premier, cet adorable garçon qui a l'air si naïf, si innocent, celui qu'on le croit qu'il est et l'autre, le jeune homme froid, arrogant, voir violent. Sinon, le blond est quelqu'un de très égoïste, ce n'est pas quelqu'un qui a le complexe du héros toujours prêt à voler au secours de la veuve et l'orphelin, non il ne vous aidera que s'il a quelque chose à y gagner à moins que vous ne soyez dans le cercle très restreint des personnes qui comptent vraiment pour lui. Il est également du genre assez narcissique, toujours à traîner des heures dans la salle de bain ou à se préparer (surtout à se coiffer). Malgré tout c'est un jeune homme très intelligent qui obtient d'excellents résultats même s'il ne prend la peine de venir plus souvent en cours et de ne pas s'y endormir. Le russe adore dormir, il lui faut au minimum 12 heures de sommeil par jour et comme il a tendance à se coucher assez tard, notamment à cause de ses escapades nocturnes, il rattrape donc son sommeil en journée, d'ailleurs il n'est pas rare de le voir plongé dans les bras de Morphée dans un endroit insolite ou même dans une position bizarre, vu la vitesse à laquelle il met pour sombrer dans le sommeil par contre pour le réveiller c'est une toute autre histoire. Il aime également beaucoup dessiner toutes sortes de croquis et possède ce que l'on appelle un "très bon coup de crayon", quoique eu de gens connaissent cette passion.

• Selon vous, quel groupe vous conviendrait le mieux ? :
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• Code du réglement o/ :


Dernière édition par Vladimir D. Alexandrov le Dim 19 Juin - 9:04, édité 9 fois
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Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. » Vide
MessageSujet: Re: Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. »   Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. » Icon_minitimeDim 19 Juin - 13:28

{ The Story of my Life. }


« Bien, mon petit Invité, comment vas-tu, bien installé ? Franchement, tu n'as pas honte à lire la vie des gens comme ça ? On t'a jamais appris qu'un journal intime était privé ? Apparemment non. De la vaporisation et de la centralisation du Moi. Tout est là. Voila ce que va contenir ce journal. Vous tenez entre vos petites mains grassouillettes, le journal d’un jeune homme que si vous croiseriez dans votre vie, vous resteriez avec la bouche ouverte comme un poisson. Si on vous demandez de le décrire votre réponse serait : Troublant. Voila exactement le mot qui me décrit le mieux. Je vis dans le trouble, sans voir les limites et les contours de la réalité et des autres. Je suis troublé dans les tréfonds de mon âme. J'ai bientôt 19 ans. On ne peut pas changer notre passé mais faisons des années à venir, les plus belles de notre vie. Bouleversons, pour quelques temps, un futur déjà tout tracé. Je suis Vladimir Dimitri Alexandrov. Mais vous n'êtes rien à mes yeux, vous n'avez pas plus d'importance qu'un rat, un parasite. Et vous savez ce qu'on en fait des choses dans votre genre ? On les empoisonne, au fond c'est un peu ce que je suis : un poison. Un poison qui s’injecte tout doucement dans vos veines, sournois et doucereux, qui vous entraîne au fond du gouffre pour y toucher le fond et ne jamais vous laisser remonter...

Mais, commençons à l'aube de mon existence. En ce début de soirée, qui promettait d'être très longue pour Andreï Alexandrov, les bourrasques frappaient les carreaux des vitres recouvertes de givre jusqu'à les faire fortement trembler. Quiconque s'avisait d'avoir la stupidité d'ouvrir les carreaux de l'hôpital de Moscou en revenait la tête couverte de flocons de neige. A l'extérieur, une tempête se déchaînait, comme si le sifflement des rafales mêlé aux cris de douleur de Irina Alexandrov, enceinte jusqu'aux yeux, annonçait la venue de deux êtres monstrueux. Du moins, c'est ainsi que l'on m'a toujours racontée les circonstances de ma naissance. Mais peut-être vous demandez-vous ce qui avait poussé le fameux Andreï Alexandrov, riche businessman très lié à ses "amis" de la mafia russe, à engrosser Irina, cette superbe femme aux traits pourtant tirés par la douleur à ce moment ?

Je vous vois venir, petit lecteur niais et bienheureux : n'allez pas vous imaginer que mon charmant paternel avait été atteint par la fibre paternelle comme un carillon illuminé par la sainte foi. De toutes façons, l'opinion de "papa" à ce sujet s'était toujours résumée en deux mots : no kid. Mais je connais mon père, il a probablement réalisé à cette même période quelle formidable ascension sociale on pouvait obtenir par le biais de nos chers bambins. Les félicitations des uns - « Hé bien, mon cher Andreï, c'est du beau travail ! » - , la jalousie des autres, les nouvelles à donner aux relations, sans compter que cela étoufferait les rumeurs liées à ses activités illégales. N'avez-vous jamais réalisé que tout un monde, tout un commerce est construit autour de nos chères têtes blondes ? En l'occurrence, c'était purement par caprice que mon père adoré désirait des enfants : un autre jouet de plus à exhiber devant ses amis, ses fils qui jouaient toujours à soulever la jupe des filles et à faire vroum-vroum avec leurs voitures. Mais il devait préserver l’honneur de sa maisonnée, ce qu'il lui fallait, c'était de beaux enfants, pas des poltrons. Pas de ratés chez les Alexandrov. Deux garçons, tous deux beaux et nobles. Il trouva pourtant Irina, fille d'un millionnaire anglais et de sa femme russe, installé dans ce pays : ''Maman''. La suite se déroula neuf mois plus tard et, du reste, tout aussi ignorant que vous soyez, je n'ai pas besoin de vous faire un dessin. C'est ainsi que naquirent mon frère jumeau, Valerian et moi-même quelques minutes plus tard en cette nuit d'hiver.

Passons certains détails inintéressants sur mon enfance, période naïve où on voit le bonheur partout en particulier quand votre famille roule sur l'or comme la mienne et venons en à une chose bien plus importante et plus constante dans ma vie : les rapports fraternels. Or, mon frère et moi, même si physiquement nous étions aussi semblable que deux gouttes d'eau peuvent l'être, nos caractères étaient plutôt complètement opposés. Là où j'étais plutôt calme et indifférent, il était plutôt impulsif et colérique pouvant même devenir carrément violent, j'incarnais l'arrogance et la froideur propre à un enfant pourri gâté tel que nous l'étions alors que lui était enjoué et plutôt joyeux. J'accordais beaucoup d'importance à mon apparence, tandis que lui était dans le plus pur style du négligé. C'est comme si nous étions deux éléments complémentaires d'un même être, tel le Yin et le Yang. Pourtant nous avons toujours été très liés, c'était presque comme si on lisait dans les pensées l'un de l'autre. Nous n'étions cependant pas tout le temps fourrés ensemble comme certains pourraient le croire, nous avions chacun notre "cercle d'amis" avec lesquelles nous trainions. »

[...]
« A clear conscience is usually the sign of a bad memory. »
Moscow ; Vladimir's Room ; March 2007.
    « Bon t'arrives, oui ? Ça fait trois heures que t'es dans la salle de bain et je ne compte même pas le temps que tu as mis pour choisir tes fringues, t'es encore pire qu'une fille. J'comprends toutes ces rumeurs sur ta... » me lança Daria. « C'est pas parce que moi je fais attention à mon apparence que je suis forcément gay. Mais foutez-moi la paix un peu, quoi ! » la coupe-je tout en ouvrant la porte de la salle de bain à la volée. Pourquoi elle est toujours obligé de ramener ça sur le tapis ? C'est parce qu'elle est gay que je dois l'être aussi. Daria et moi, on se connaissait depuis pas mal d'années déjà, meilleurs amis depuis l'enfance, c'est également ma voisine, m'enfin vu le temps qu'elle passe chez nous elle pourrait tout aussi bien habiter ici. Elle me regarda de ce petit air amusé dont elle a le secret, je détestai ça, j'avais l'impression d'avoir un bouton sur la figure. Elle se glissa alors derrière moi et entreprit de me décoiffer consciencieusement, je fis mine d'être outragé et lui piquai une de ses boucles d'oreille. Elle me jeta un regard noir auquel je répondis par un sourire l'air de dire si tu la veux, viens la chercher. Après quelques minutes de lutte acharnée elle se retrouva assise à califourchon sur moi la boucle d'oreille dans sa main et un air triomphal sur la figure tandis que moi je suis allongé à même le sol les bras croisés, l'air boudeur. Avant que je puisse réagir, je sentis ses lèvres sur les miennes. Je fronçai les sourcils, Daria, t'es pas censée aimer les filles parce que c'est un peu ce que tu m'as répété durant depuis le début de l'année, alors pourquoi ?. Pourtant je ne bougeai pas, je la laissai faire, sa langue vint taquiner la mienne lorsque j’entrouvris ma bouche. Ses mains se glissent sous ma chemise continuant leurs chemins sur mon bas-ventre, je ne bougeai toujours pas. Cette fois-ci c'est une franche caresse. Puis elle s'arrêta brusquement, un grand sourire étirant ses lèvres fines. « T'es homo, Vladichou, t'es homo. » Quoi ? Encore ce surnom, je déteste-ai ça. Je la fusillai du regard. « Non et m'appelle pas comme ça. » rétorquai-je. « Ton corps parle pour toi mon chou, aucune réaction. À ta place, tes amis auraient déjà... » commença-t-elle. « C'est pas pareil, je te considère comme ma soeur alors tu vois ? » a coupai-je. « Arrête avec tes excuses minables, t'a jamais trouvé ça bizarre qu'aucune de toutes ces filles qui te tournent autour ne t'intéressent ? » J'aurais voulu lui dire que c'était faux, que je m'intéressais à elles, même si je ne le montrais pas. J'ouvris la bouche pour lui expliquer, mais rien ne sortit, comme si ma langue qui pourtant débitait toute sorte de mensonges avait brusquement cessé de fonctionner. Mais elle avait raison, le seul qui m'intéressais vraiment c'était... « Tu pourrais assumer un peu... » soupira-t-elle. Je fronçai encore les sourcils, énervé. « Assumer ?! Je ne suis pas gay, c'est tout ! Et quand bien même le serais-je, ça serait quand même impossible, j'imagine même pas la tronche de mon père ou de mon frère s'ils apprenaient ça. Ils sont persuadés qu'on sort ensemble, comme pas mal d'autres personnes d'ailleurs ! Mais comme ce n'est pas le cas tout va bien. » Ma famille était vraiment homophobe, mon père ferait une crise s'il apprenait que l'un de ses fils fricotait avec un autre mec, il le renierait même je pense.

[...]
« People say you can't live without Love, I think Oxygen is more important. »
Moscow ; Stan's Room ; May 2008.
    Hmmm, je sentais les rayons du soleil me chatouiller la peau. Tiens j’avais un truc chaud qui s’accrochait à mon corps, c’était assez agréable. Attendez, c’est pas possible, je ne laisse jamais les rideaux ouverts et puis j’ai vraiment mal à la tête et pourquoi je suis nu ? Jeus un horrible pressentiment. Ok, calme, respire Vladimir, tout va bien, tu as juste une gueule de bois un peu plus forte que d’habitude, tu es nu dans le lit de quelqu’un d’autre, c’est pas la fin du monde. Tout va pour le mieux, d’ailleurs j’avais encore envie de dormir un peu. J’essayai de me caler un peu contre la masse à côté de moi, effleurant son torse musclé. Oh non, c’est pas vrai. Je laissai ma main descendre un peu plus bas, en réponse la chose émet un gémissement rauque. Et Merde. Je bondis hors du lit, toute trace de sommeil oublié. J'étais complètement en train de paniquer, hier soir, qu'est-ce qui c'était passé hier soir ? Je me rappelle d'être allé dans un bar avec mon frère et quelques uns de nos amis, j'ai également un vague souvenir de verres de vodka, puis plus rien. Ok, on se calme, d’accord c’est un mec, j’étais bourré, je ne le connais pas, donc maintenant je vais me rhabiller et partir pour ne plus jamais le revoir. Personne ne sera au courant. Le problème, c’est que je crois que je l’ai réveillé tout à l’heure… Bon tant pis, je viens d’apercevoir mon caleçon plus loin. « Tu vas où comme ça, Vladimir ? » marmonna une voix que je ne connaissais que trop. Juste au moment où je pensais que ma journée ne pouvait pas être pire... Je me retourne lentement mon caleçon à la main pour dévisager le brun dans le lit confirmant mes soupçons, c’était bien Stanislav, un des meilleurs amis de mon frère. Ce dernier semblait regarder un peu trop bas pour fixer mes yeux. Je sentis mes joues s'enflammer. J’enfile prestement le bout de tissu noir que je tenais dans la main. Je crois qu'il s'attendait à ce que je dise quelque chose, une réponse peut-être, malheureusement je suis trop sonné encore pour ça. « Ben alors mon Vladichou, on a perdu sa langue ? Pourtant hier je t'assure qu'elle était en parfait état de fonctionnement... » me dit-il. Il se lève également, j'essaie de maintenir mon regard sur son visage, mon regard glissa plus bas sur ce torse si musclé, il est tellement beau. Stop. Il me sourit narquoisement, ayant sûrement surpris mon regard. « Ta Gueule. » marmonnai-je. Il s'avance vers moi alors que je recule. « Voyons, tu pourrais faire mieux, je suis déçu, tu a perdu de ton mordant. Tu ne t'en rappelles pas hein ? Je peux tout te raconter en détails... » Je me cogne alors contre le mur derrière moi, il n'est plus qu'à quelques centimètres, je sens ma respiration s'accélérer.« Dégage, j'suis pas une putin de tapette ! » m'écriai-je. « Vraiment ? » Il se colle contre moi, je fixe ses yeux si bleus que j'ai l'impression de m'y noyer. « Dégage... S'il te plaît... » murmurai-je Voilà à quoi j'en étais réduit, à le supplier... « Pourquoi ? Je sais que tu en as envie. De toute façon, si tu ne veux pas que ce qui c'est passé hier soir se sache, tu as intérêt à faire ce que je veux... » Je tressaillis, je savais que j'avais beaucoup à y perdre, bien plus que lui, mon héritage, un toit au-dessus de ma tête... Ses lèvres se posèrent sur les miennes, empêchant toute paroles de les franchir.


[...]
« « I can't stand your fooling around. If I can't have you, than no one will... » »
Moscow ; School ; June 2009.
    « Avoue que ça t'excites de le faire ici, alors que n'importe qui pourrait arriver à tout moment. » susurrai-je à Stan' tout. « Je t'aurais pas dis de venir ici sinon. » chuchota-t-il. Cela faisait maintenant plus d'un ans que cette sorte de "relation" durait. Alors que je m'affairais à déboucler sa ceinture, j'entendis des pas se rapprocher. Merde. « Vladimir ? » appela la voix. Cette fois-ci, je me figeais complètement, c'était Daria. Je jetais un regard à Stan' qui ne faisait aucun geste « Rhabille-toi ! » chuchotai-je à son attention je ramassai moi-même ma chemise pour la reboutonner en quatrième vitesse alors que les pas continuaient de se rapprocher, je m'assis précipitamment prenant un livre au hasard et l'ouvrant. Nous étions au fond de la salle dans une section que personne ne visitait, cachés par d'épaisses étagères remplis de livres poussiéreux. Elle finit par nous trouver « Ah te voilà ! Ça fait deux heures que je te cherche ! Le proviseur veut te voir, il paraît que c'est urgent... » Elle s'interrompit en voyant Stan' un peu plus loin, les cheveux mal coiffés, l'air un peu nerveux. Elle arqua un sourcil, son regard glissant sur moi s'arrêtant sur ma chemise, je baissai les yeux, remarquant au passage que mon livre était à l'envers. Je le refermai prestement, me levant, priant pour qu'elle n'ait rien remarqué. Sans un mot, nous quittâmes la bibliothèque. « Qu'est-ce que tu foutais exactement avec Stan' ? » me demanda-t-elle soudain alors que nous étions presque arrivés devant le bureau du proviseur. « J'étais en train de lire, je n'avais même pas vu qu'il était là aussi. » répondis-je d'un ton neutre. « N'essaie pas de me mentir, ta chemise est mal boutonnée ! » rétorqua-t-elle. Comme si c'était censé tout expliqué... Je m'empressai de la remettre comme il faut, haussant les épaules pour la forme. « Je vois... Ceci explique cela... » Je relevais les yeux vers elle « Je ne vois pas de quoi tu parles. » J'entrais alors dans le bureau, frappant quelques coups au préalable. Ma mère était assise sur une des chaises, l'air bouleversée alors que le proviseur me regardait d'un air attendri, comme s'il avait pitié de moi. Mon frère était également là. « Vladimir, ton père a été retrouvé mort assassiné, ce matin à Saint-Pétersbourg. Nous partons chez ta grand-mère, au Japon. » annonça ma mère.


A couple of hours later.
    Étendu dans mon lit, je fixai le plafond, dans quelques jours je partirai pour le Japon, j'avais commencé à en apprendre la langue, quoiqu'il paraît que je la massacrais atrocement. La porte s'ouvrit, laissant une silhouette entrer. Mon frère, car c'était lui, me regardait d'un air mécontent « Val' ? Qu'est-ce que tu fous ? » Il puait l'alcool, il devait être ivre mort. « Tu n'as jamais couché avec Stan' n'est-ce pas ? » Je sentis les battements de mon coeur s'accélérer, il ne pouvait pas être au courant. « Bien sûr que non, d'où sors-tu ça ? » répliquai-je peut-être un peu trop vite. « Je savais bien que mon frère ne pouvait pas être une pédale, je savais qu'il m'avait menti. » marmonna-t-il. Comme s'il avait épuisé ses dernière forces avec ces paroles il se laissa tomber sur le grand lit double et accessoirement s'affala sur moi, la tête contre mon torse, ses mains au niveau de mes hanches, relevant la tête vers moi, il déposa un petit baiser sur mes lèvres « Souviens-toi que tu n'appartiens qu'à moi, Vladimir. » Il retomba alors sur moi, endormi. Doucement, je me dégageais de son emprise me dirigeant vers sa chambre, tout en essayant d'oublier ce qui venait de se passer.


[...]
« Désormais, vous me connaissez. Du moins, vous pensez me connaître. Vous parlerez bientôt de moi comme si on était de vieux amis, vous pensez presque être mon ami, tout ça parce que je vous ai parlé une fois. Deux, allez. Parce que vous tenez entre les mains mon journal et le récit de mon existence décalée. Or, aussi incongru que cela puisse paraître, j’aime qu’on parle de moi, mais pas qu’on croie me connaître. J’obtiens toujours ce que je veux. Parce que je sais ce que je veux, où je vais et quand. Parce que je suis malin, rusé et que je sais me débrouiller. Me servir des autres est une chose à laquelle je suis habituée et pour laquelle j'ai très peu de scrupules. C'est pourquoi je parviens habituellement rapidement à mes fins. Pourquoi prendre des risques lorsqu'un pigeon peut le faire à votre place ? Je ne me laisse pas marcher dessus, je suis colérique, et je peux être très mauvais. Je suis sec devant les idiots, je peux me montrer très hautain, mais la vie est courte, et si je perds mon temps à afficher des sourires hypocrites devant tout le monde, tout le monde va m’adorer, et on n’aura jamais fini. J’aime les gens de caractère, les gens qui ont de l’humour. Si je suis impitoyable, c’est parce que j’ai tout de suite compris qu’on ne réussit que comme ça. Les braves gentils compères n’ont rien à faire dans ce monde de chacal, où c’est chacun pour soi. Maintenant que vous savez qui je suis, ce que je suis et ce que j'aime ou non, il est temps pour moi de vous ramener au présent, Invité ainsi qu'à l'endroit où je me trouve actuellement, à la Pension Kohime, où je suis depuis près d'un an déjà. »
[/list]
« THE END. »



Dernière édition par Vladimir D. Alexandrov le Lun 20 Juin - 4:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. »   Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. » Icon_minitimeDim 19 Juin - 19:52

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MessageSujet: Re: Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. »   Vladimir D. Alexandrov ♚ « Ne vous fiez pas aux apparences, tout ceci n'est que poudre aux yeux. » Icon_minitime

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