La Pension Kohime ❤ - Bienvenue !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


T'as besoin d'un logement pour tes études ou ton travail ? Tu t'es fait virer de chez toi ? T'as juste envie de changer d'air et de te relaxer ? Kohime Pension °w° ! Dans le même genre que la Pension Hinata, on t'attend !
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Deley H. Vanwyk
Deley H. Vanwyk


Messages : 41
Date d'inscription : 21/05/2011
Camp dans la Bataille : Homo'.

Carte de pensionnaires
Orientation Sexuelle : Homosexuel(le) à tendance Seme.
Pseudo Internet:
Mes Relations :
Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]   Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Jan - 13:24




- J’sais toujours pas faire mes lacets…

Dans ma chambre, avec celle qui était sûrement la femme de ma vie. Enfin, je l’espérais.

Ses lèvres étaient devenues une drogue pour moi. Une putain de dépendance comme je n’en avais jamais eu. Pas même la cigarette. Elles étaient si douces, si agréables, si fraîches, si offertes. Dès la premières fois où je les avais embrassées, j’avais senti que Parker n’était pas n’importe quelle fille, rencontrée au hasard d’une rue. Elle était cette fille. Cette fille qui, par sa maladresse, son attention, sa joie de vivre et sa douceur, pouvait me transformer en quelques mots, ou en un regard. Elle était la seule pour qui je pouvais laisser tomber le masque d’arrogance et de mépris qui me couvrait bien souvent le visage. Je pouvais oublier cette violence qui s’était installée dans ma vie tout au long de mon adolescence. Elle était la seule, avec ma mère, à me connaitre vraiment sur le bout des doigts –Si je peux me permettre aha-.
Je ne m’étais jamais vraiment attendue à ce qu’un jour, je puisse m’ouvrir un tant soit peu à quelqu’un. Je n’aurais jamais cru pouvoir m’attacher autant à une personne, conserver l’envie de la voir chaque jour, sans lui briser le cœur et la jeter comme la dernière des trainées. Je gardais certes mon côté joueuse, provocatrice et adepte de la luxure, mais jamais, ô grand jamais, je ne me serais sentie capable de lui faire du mal. On aurait pu me prendre pour la première des « salopes » de notre chère planète à cause de mon infatigable envie de jouer avec les femmes, mais malgré tous mes écarts de conduite, mon cœur restait sien. « Infidèle ! » me direz-vous. Ce n’était pas mon avis. Pour moi, il y avait une grande différence entre Parker et les autres filles. Parker possédait mon cœur entier, mon âme et tout ce qui faisait que j’étais moi. Les autres filles ne se voyaient offrir mon corps qu’un court instant. C’était dans ma nature, j’avais toujours été comme ça. Injuste, hein ? J’entretenais ma réputation de trainée, tout en ayant une copine. Cela me paraissant le plus « normal » du monde, alors que si quelqu’un avait le malheur de poser ne serait-ce que son regard sur Parker, il signait tout bonnement son arrêt de mort –Pire qu’arrêter de vivre, arrêter de mourir. C’est fort.-. J’y pensais parfois. Je m’en voulais même, de faire subir ça à la femme que je prétendais aimer. Je l’aimais. Et je gardais l’espoir que si un jour elle me le demandait, je serais capable de tout arrêter, pour elle.
Ses lèvres me firent sortir de mes pensées, me ramenant encore à elle. J’esquissais un sourire que seule moi pouvait comprendre, et me pressais doucement contre elle.

- « Je veux bien un cocktail de Deley…s’il vous plait… »

Elle prenait sur elle, elle avait enfin attrapé son courage par la peau du…cou. Qu’est-ce que j’aimais cette Parker timide qui, par moment, savait se faire violence pour me provoquer à son tour. Je soufflais doucement contre ses lèvres, avant de les effleurer du bout de ma langue. Mes mains descendirent le long de son corps, glissant sur ses cuisses avant de remonter vers sa ceinture, caressant sa peau juste à la limite de celle-ci. Mes lèvres dévièrent des siennes pour plonger dans son cou, le parsèment de baisers doux, lents.

-Avec plaisir…

Je me penchais légèrement et la saisissais par les cuisses, la soulevant doucement contre le panneau de la porte. Mes lèvres allèrent chercher les siennes pour les inviter à un long baiser langoureux. Le bas de mon ventre rencontra son bassin, taillés comme s’il avaient été faits pour aller ensemble. Mes épaules se tendirent légèrement alors que je la maintenais contre le mur, l’embrassant avec davantage de passion, le menton légèrement levé pour atteindre ses lèvres surélevée de leur niveau habituel. Habituellement, je baissais légèrement la tête.
Alors que nos lèvres, nos langues jouaient ensembles, je reculais de quelques pas, avant de la guider à l’aveuglette vers la commode, sans avoir besoin de séparer mon visage du sien. Même avec le temps de mon absence, je connaissais ma chambre à la perfection. Je l’asseyais sur le meuble avec douceur, mes mains remontant aussitôt vers son ventre, puis sa poitrine que je touchais d’abord du bout des doigts, au travers de son t-shirt, avant de la masser avec précaution. Gênée par ce tissu arrogant, je saisissais le bas de son t-shirt pour le relever avec lenteur, essayant de ne pas lui faire faire de mauvais mouvements pour ses côtes.
Une fois le tissu ôté, je me reculais de quelques centimètres pour admirer son corps si fin. A la limite de l’anorexie, son corps avait un charme imparable, une impression de fragilité extrême, alors que je savais pourtant à quel point il était solide. Après tout, elle avait été tabassée par une bande de chiennes enragées et arrivait encore à se tenir fièrement debout. Elle était juste splendide.
Sans attendre davantage, je me rapprochais d’elle, laissant mes mains redessiner les formes de son corps si parfait. Mes lèvres se posèrent au creux de son épaule, suçotant sa peau avec douceur. Je me plaçais entre ses jambes, pouvant m’appuyer sur la commode plutôt que sur elle. Je revenais à la charge de ses lèvres, le souffle légèrement accéléré par l’envie d’elle qui me prenait le ventre.
Ma mère ne serait sûrement pas de retour avant un bon petit moment… Autant en profiter pour se « reposer ». Détachant mes lèvres des siennes, je la fixais droit dans les yeux avant de plier légèrement l’une de mes jambes, m’abaissant au niveau de son ventre, l’embrassant, l’effleurant du bout de ma langue, de mes mains… J’avais envie de la sentir contre moi, de l’entendre prendre du plaisir, de sentir ses muscles trésaille, ses lèvres sur ma peau, ses mains dans mon dos, sur mes épaules… Je frissonnais en imaginant la suite, me pinçant la lèvre d’envie.

-Parker…

Je laissais un temps de pause avant de me redresser, me plantant devant elle, la dévorant du regard. Brûlant d’envie de la posséder toute entière, de faire partie d’elle.

-J’ai tellement envie de toi…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatarInvité

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]   Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Jan - 20:36

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Yearn10


On dit que l’Amour. Le vrai, avec un grand A, n’arrive qu’une fois dans une vie. Je n’en avais plus le moindre doute alors que je me tenais dans ses bras. Je l’aimais. Je l’aimais à en avoir mal. Et ce mal était grisant. Deley était tout ce qu’il me fallait pour vivre. La nourriture, l’eau, l’oxygène, étaient obsolète comparé à ma Rock Star. Extrême je vous l’accorde, mais c’est ce que je ressentais au plus profond de mon âme.

Ses lèvres glissaient contre les miennes, je me sentais happée dans ce baiser qui me faisait vibrer de la tête aux pieds. Dieu que je l’aimais. Je me fichais de son passé de délinquante, de son attrait pour la luxure, de sa connivence avec la violence. C’est ce qui faisait d’elle qui elle était : Deley, la femme de ma vie. Je ne souhaitais que son bonheur.

J’étais sienne, à jamais. Je ne pouvais m’imaginer avec quiconque d’autres que ce soit et ce depuis que j’avais posé mes yeux sur cette magnifique guitariste gagnant sa vie en chantant dans la rue. Sa voix m’avait ressuscitée alors que j’étais laissée pour morte en ce temps là. Les souvenirs revenaient dans ma tête alors que mon souffle se saccadait contre ses lèvres dont je ne pouvais me lasser.

Après notre rencontre, nous avions joué ensemble, dans sa chambre. Elle m’avait montré un sachet de coke, je lui avais attrapé le poignet. Elle s’étais mise en colère et m’avait foudroyé d’un regard qui encore aujourd’hui me faisait frissonner…et après ce n’était plus ses yeux qui m’avaient fait frémir mais son corps, ses lèvres, ses doigts, elle. J’étais tombée amoureuse alors que je lui avais promis que ce n’était qu’une baise sans lendemain. Mais comment cela aurait-il put être possible alors qu’elle m’avait ensorcelé d’un regard ?

Ma langue glissait entre ses lèvres, cherchait la sienne. Elle la trouvait et la caressait fiévreusement. Un long frisson secoua mes épaules au simple contact de Deley. Et je me souvenais, encore... Elle était partie s’isoler dans la salle de bain, Lal et Syriane buvaient, assises sur le sol. Et moi…j’étais amoureuse. Je l’avais suivie, pour la trouver en train de se droguer sur le lavabo de la salle de bain. Elle s’était effondrée au sol et mon cœur avait cessé de battre en la voyant si vulnérable. Elle s’était ouverte, à moi. Et à moi seule. J’avais appris au combien elle se dénigrait et se détestait. Je m’étais rendue compte à quel point elle ne percevait pas la lumière extraordinaire qui s’échappait d’elle. Elle ne savait pas ô combien elle n’était que puissance et merveille, l’une de ces personnes rare que l’on ne rencontre même pas en trente ans. Et j’étais encore plus tombée amoureuse.

Mon bassin vint se coller au sien et mon corps se couvrit de frissons alors que nous bouches ne se quittaient toujours pas. Mon souffle chaotique s’échappait par chapes brulantes d’entre nos lèvres. Elle ne m’avait pas retouchée après notre première rencontre. Chaque soir, je la voyais, dans sa veste en cuir, sa clope à la bouche, magnifique. Chaque soir je l’aimais un peu plus mais je ne pouvais le lui dire. Je lui avais promis. Une baise sans lendemain. Chaque soir je la voyais finir dans les bras de Syriane ou Appolinarya, ou d’autres femmes, tellement plus belles, tellement plus confiantes. Chaque soir mon cœur avait mal. Mal d’elle. Mais je ne disais rien. Et puis…une nuit, elle revint vers moi. J’étais saoule. Et je lui avouais ce que mon cœur cachait. Elle n’a rien dit. Je pleurais. Je lui avais promis et je n’avais pas tenu cette promesse. J’étais folle d’elle.

Un soupire ténu s’échappa de mes lèvres alors que j’exultais contre elle. J’aimais notre histoire. Et m’en souvenir, alors que je sombrais contre Deley et ses lèvres, était grisant.
Elle m’avait laissé entrer dans sa vie, dans ses bras. Nous nous voyions plus souvent, tellement plus souvent et je nageais dans le bonheur quand elle daignait bien m’embrasser ou entourer mes épaules de son bras. Elle ne m’appartenait pas mais je m’en fichais, elle me laissait l’aimer et c’était tout ce qui comptait. Elle ne m’avait pas retouché depuis notre première rencontre et moi je n’avais effleuré que ces lèvres quand elle daignait bien me les offrir. Et puis un soir…merveilleux, nous avions dansé et avions fini enlacé sur mon lit.

Je m’échauffais un peu plus alors que ce souvenir là remontait. Mon corps se scindait au sien et je me faisais plus fiévreuse contre ma Rock Star, me cambrant contre la porte de sa chambre en Ukraine. Ce soir là, elle m’avait laissé prendre les choses en main, elle m’avait offert son corps, elle qui ne baissait jamais sa garde. Elle m’avait confiée son plaisir et avait succombé dans mes bras. Elle avait été magnifique et c’est à ce moment là que je me rendis compte que je ne pouvais plus vivre sans elle.

C’était notre histoire. La notre et je l’aimais cette histoire. Oui nous étions lesbiennes, oui c’était mal pour deux femmes de s’aimer aux yeux des autres mais pour rien au monde, je ne changerais le moindre évènement de notre rencontre. Je vous ai donné les grandes lignes, Deley et moi avons vécu tellement de choses merveilleuses qu’il me faudrait plus de milles pages pour les raconter.

Et à cette histoire, s’ajoutait un nouveau souvenir.

Les lèvres de ma muse glissèrent dans mon cou et je renversais mon visage en arrière pour regarder son plafond et lui offrir plus de ma peau qui ne brulait que pour elle. Ses mains descendirent le long de mon corps qui se tendait sous ses doigts, venant chercher de lui même son contact sans que je ne puisse le contrôler. Je perdais tout autorité sur ma silhouette qui agissait d’elle même dans le seul but de se soumettre à Deley. Mon cœur, mon corps, mon âme, tout ce que j’étais lui appartenait. Ses mains s’arrêtèrent au dessus de ma ceinture et je frissonnais, trépignant d’envie. Je la voulais, terriblement. Mon corps en tremblait.

- Avec plaisir.

Ces mots semblaient être les plus beaux du monde alors qu’elle m’accordait ce que je désirais le plus au monde en cet instant précis : Elle.

Elle me souleva contre la porte et mes bras s’enroulèrent autour de son cou, ma main se perdant dans sa chevelure brune que j’enserrais fiévreusement alors que ses lippes revenait à la rencontre des miennes entrouvertes. Je me jetais dans ce baiser comme une assoiffée en quête d’eau. Je me droguais du gout de ses lèvres, de leurs textures alors que je pressais ma bouche contre la sienne, mes dents venant parfois griffer les ourlets soyeux de sa bouche. Je me cambrais, afin d’accueillir son bassin entre mes cuisses qu’elle maintenait fermement et un frisson remontait le long de mon échine alors que je sentais nos corps s’épouser et s’allier comme deux pièces d’un puzzle parfait. Ma main libre glissa sur sa joue, la caressant de mon pouce puis descendant le long de son cou, pour l’enserrer fiévreusement, mes ongles s’enfonçant légèrement dans sa peau. Je reculais légèrement la tête, posant mon front sur le sien afin de reprendre une goulée d’air. Mon souffle était chaotique et s’échappait par salves tremblantes de ma bouche entrouverte et rougie par l’intensité de nos baisers. Mes yeux se plongèrent dans les siens, ils n’étaient que deux puits dilatés et embrumé par un désir qui ne semblait avoir aucune limite. Je me mordais la lèvre. J’avais tellement envie d’elle. Je reprenais possession de sa bouche, furieusement alors qu’elle me soulevait de la porte pour me poser sur une commode de sa chambre. Je repoussais les quelques objets qui s’y trouvaient écartant les cuisses pour l’accueillir entre ses dernières. Je la voulais tellement plus près.

À nouveau ses mains flânèrent sur mon ventre, m’envoyant de virulentes décharges électriques qui se répercutèrent dans mon bas-ventre, l’échauffant encore plus. J’haletais contre ses lèvres. Ma voix, aiguë, gémissante s’éleva dans notre baiser alors que sa main se refermait sur ma poitrine. C’était si bon que je me cambrais, lui offrant mon buste qui n’exigeait que ses mains et leurs caresses aphrodisiaques. Elle m’enleva mon t-shirt et je levais les bras en l’air pour l’aider, les posant ensuite sur les épaules. Elle me contempla et ma peau sembla me bruler partout ou son regard de braise se posait. Je rougissais quelque peu en sachant qu’elle détaillait les pointes érigées et rosées de mes seins, ainsi que ma cage thoracique qui se soulevait lourdement et mes os qui apparaissaient par intermittence alors que je pantelais d’envie. Je plongeais mes yeux luisant de débauche dans les siens et je me mordais à nouveau la lèvre. Rien que son regard m’excitait. Ma peau brulante était recouverte d’une chair de poule grisante.

Loin, elle était trop loin. Mais bien vite, comme si elle avait entendu les lamentations de mon regard de ne pas l’avoir plus proche, elle se rapprocha de moi. Je l’accueillais de mes bras qui s’enroulèrent autour de ses épaules et de mes jambes qui cerclèrent ses cuisses. Sa bouche sur ma peau m’arracha un soupir de satisfaction ainsi qu’un frisson d’intense béatitude. Je tournais mon visage vers le sien, caressant de la pointe de mes lèvres sa joue puis je remontais vers son oreille, la cajolant de mon souffle saccadé. Un nouveau soupire, plus ténu, plus envieux s’échappa de ma bouche. J’arquais mon corps vers le sien, l’effleurant des pointes excitées de ma poitrine, lui faisant sentir l’effet qu’elle avait sur moi et ce simple contact m’arracha une faible plainte de plaisir, mon corps rendu sensible par ses excitations. Elle descendit doucement le long de mon corps. Je lâchais ses épaules pour poser mes mains a plat derrière moi et incliner en arrière ma carcasse tremblante d’envie. Mes jambes se raidir, mes pieds se terminant en pointe alors que chacun de mes muscles se contractait. Je brulais vivante, sentant mon bas ventre pulser d’envie. A nouveau, mes dents mordirent ma lèvre inférieure alors qu’un gémissement s’échappait de ma bouche. Ses lèvres, ses mains, sa langue avait tant d’effet sur moi que je me sentais sombrer vers un point de non retour. Elle s’inclina et je lui lançais un regard débordant d’amour et de désir. Mes lèvres tremblaient, mon corps était secoué par de violentes vagues de frissons. Plus rien ne comptait. Il n’y avait que Deley.

Elle prononça mon nom de cette voix qui me faisait vibrer tout entière et je sentais mes ongles se frotter contre le bois de la commode tant j’étais emplie de trépidation pour ce qui était à venir. Elle se redressa et cette fois, c’est moi qui vins la chercher. Mes jambes s’enroulèrent à nouveau autour de sa taille, alliant nos bassins l’un à l’autre.

-J’ai tellement envie de toi…

Je me jetais sur ses lèvres, venant boire ses mots, m’en abreuver, lui faire comprendre à quel point mon désir pour elle ne possédait aucune limite. Mes lèvres happaient les siennes follement alors que mes mains descendaient le long de son corps, pour se saisir de son haut et le remonter le long de sa silhouette si fine et pourtant si forte. Je tressaillais à la vue de son buste, de son ventre, elle était la perfection ultime. Je collais ma poitrine nue et excitée contre la sienne, mes lèvres se refermant sur sa clavicule alors que mes ongles griffaient en douceur le tatouage sur son omoplate. Mes lèvres remontèrent le long de sa jugulaire pour que ma langue glisse le long du pourtour de son oreille afin que je puisse murmurer d’une voix rauque :

- « Moi aussi Deley…Je te veux… »


Revenir en haut Aller en bas
Deley H. Vanwyk
Deley H. Vanwyk


Messages : 41
Date d'inscription : 21/05/2011
Camp dans la Bataille : Homo'.

Carte de pensionnaires
Orientation Sexuelle : Homosexuel(le) à tendance Seme.
Pseudo Internet:
Mes Relations :
Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]   Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Fév - 23:35

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Nolimits



Je me souviendrais toujours de notre première rencontre. Elle était venue vers moi, sans que quoi que ce soit ne l’y pousse. Je jouais, comme bien souvent, dans la rue, plus pour le plaisir que pour l’argent. Qui aurait pu prévoir que ce jour là, j’allais avoir le plus grand plaisir de ma vie. Celui de la rencontrer. Contrairement aux gens qui habituellement passaient, ou s’arrêtaient l’espace de quelques secondes pour poser quelques pièces dans la sacoche de ma guitare, elle était restée. Et elle avait osé, osé me parler. Elle n’avait pas eu peur de moi, ni de l’image que je pouvais bien donner. Peut-être m’avait-elle craint au début, mais je restais certaine que ça n’avait pas duré. Parker ne me craignait pas, et c’était vraiment important pour moi. En agissant ainsi, elle me montrait clairement qu’elle avait confiance en moi. Et ça, c’était réconfortant et plaisant.

Et moi aussi, je lui faisais parfaitement confiance.

C’est pourquoi je lui disais tout. Vraiment tout. Elle savait d’ailleurs pour mon problème avec la drogue. Et pourtant, elle ne me faisait aucun reproche, aucune remarque. Elle ne m’avait jamais interdit quoi que ce soit, et au contraire, était toujours là pour me réconforter en cas de bad trip. Je ne le reconnaissais que très rarement, voir jamais, mais elle était vraiment parfaite. J’avais sûrement trop de fierté pour le reconnaitre.

Mes lèvres ne parvenaient pas à se détacher des siennes, de sa peau. Elles glissaient des unes à l’autre sans relâche, embrassant, suçotant, mordillant ou léchant sa peau au goût sucré. Je connaissais chaque centimètre de sa peau, sachant les moindres détails par cœur. Si j’avais eu un quelconque talent pour le dessin, j’aurais pu la dessiner, les yeux fermés. Même sans la voir, des heures ou des jours durant, j’étais capable, en fermant les yeux, de la voir dans le moindre détail. Qui l’aurait cru hein ? Que malgré l’air désintéressé que j’arborais souvent, j’entretenais une grande passion pour elle. Je connaissais toutes ses habitudes, ses tics, même certaines de ses répliques. C’en était à la fois amusant, et effrayant. Me dire que moi, Deley Hope Vanwyk, connaissait à ce point une femme, sur le bout des doigts –c’est l’cas de le dire- et était encore avec… C’était à en avoir des frissons dans le dos. Ou presque.

Ses mots eurent sur moi l’effet de l’une des drogues les plus puissantes. Je voulais entendre sa voix à nouveau. Je voulais qu’elle me dise qu’elle me voulait, me désirait. Et je voulais lui offrir tout ce qu’elle désirait. Vraiment tout.

Doucement, mes mains se glissèrent à sa ceinture, la déliant habillement. Pour être sûre qu’elle ne me dérangerait pas davantage, je tirais dessus, la laissant tomber derrière moi. Mes doigts s’attardèrent ensuite sur le bouton de son jean, le défaisant aisément avant de descendre sa braguette avec lenteur, la regardant droit dans les yeux, le baiser rompu l’espace d’un instant. J’introduisais mes mains dans son jean, les glissant jusque dans son dos, la caressant au creux dessiné. Mes lèvres effleurèrent les siennes, murmurant tout contre, comme si je craignais que quelqu’un d’autre ne l’entende, alors que nous étions seules dans tout l’étage :

-Je suis là Parker. Pour toi. Rien que pour toi.

Mes mains saisirent le pan de son jean pour le tirer sous ses fesses, lui sous ses cuisses, avant de le faire glisser le long de ses fines jambes. Je me penchais légèrement, dégageant au passage ses chaussures, laissant le tout tomber au sol. Je remontais mes mains le long de ses jambes, vers son ventre, mes lèvres les suivant plus lentement, déposant sur sa peau de multiples baisers. Le passage à son ventre se fit d’un baiser sur le tissu de son boxer, avant de remonter vers sa poitrine en la caressant du bout de la langue. Je me redressais enfin, embrassant son sein droit, jouant avec sa pointe de la langue. Je l’enlaçais avec douceur, prenant un malin plaisir à promener mes mains sur son corps. Je remontais ensuite prendre possession de ses lèvres, les torturant avec douceur.

Mon corps collé au sien, comme soudé, tremblait imperceptiblement d’excitation. Je la soulevais de la même manière que précédemment, la conduisant jusqu’à mon lit pour plus de confort. Je la déposais, l’accompagnant en m’allongeant au dessus d’elle, sentant la chaleur de son corps contre le mien. Je m’installais entre ses jambes, pressant mon bassin contre le sien.

Je connaissais cette position. Je la mettais souvent en pratique avec Parker, ne serait-ce que pour un simple câlin. C’était l’une des seules qui offrait un tel contact entre nous deux, une telle proximité. Le tout en ayant la possibilité de se voir, de parler sans mal. La position parfaite quoi.

Je glissais quelques baisers dans son cou, suçotant doucement sa peau à un moment, lui laissant une marque très légère. La chaine se continua ensuite sur sa clavicule, son épaule, l’un de ses seins, son nombril. Je levais les yeux vers elle, la fixant sa rien dire, droit dans les yeux. Je finissais par esquisser un sourire.

-Dire qu’on était sensées être fatiguées…

Le laissais mes dents lui griffer doucement la peau sur quelques centimètres, s’arrêtant sur l’élastique de son boxer. Je tirais légèrement dessus, le descendant avec lenteur et sensualité. Arrivée à mi-cuisse, je continuais avec mes mains, envoyant son dernier sous-vêtement rejoindre le reste de ses affaires. Je posais mon regard sur son corps si fin qu’on aurait pensé à coup sur pouvoir le briser du bout des doigts. Mais Parker était forte.

Tellement forte.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatarInvité

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]   Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Icon_minitimeSam 18 Fév - 4:39

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Tumblr_ls58aqREFS1qdtmwjo7_r1_250
I will love you until the End of Time Deley.

Il fut un temps où me mettre à nue devant Deley m’aurait terriblement gênée. Il faut dire que le regard de ma Vie était si intense et brulant que j’avais l’impression qu’elle pouvait avoir un accès direct a mon âme et percer à jour le moindre de mes secrets.

Mais maintenant, alors que je l’aimais d’un amour qui n’avait aucune limite, je ne pouvais rien lui cacher, au contraire ! Qu’elle voit mon âme emplie de passion, de tendresses, de folie, tout pour elle. Qu’elle se rende compte à quel point je l’aimais, je ne respirais que pour elle, j’avais besoin d’elle et d’elle seule pour vivre. Elle était mon Tout, mon Monde, mon Pilier.

Elle vint délier ma ceinture, cessant de m’harceler des drogues qu’étaient ses lippes pour poser un regard incandescent dans mes yeux dilatés par l’envie. Mon bassin se souleva alors que d’un geste vif, elle retirait la sangle autour de ma taille. Je ne lâchais pas ses yeux. Je me contentais de rougir mais jamais je n’aurais pu briser le lien visuel qui s’était engagé entre nous. Tellement de mots silencieux, perceptibles par nous et nous seules. « Je t’aime. » « Moi aussi ». « J’ai envie de toi. » « Fais moi l’amour. » Un dialogue silencieux entre ma muse et moi. Elle se rapprocha, me faisant un peu plus sienne en glissant ses mains sur ma peau qui ne désirait que le contact de Deley. Je frissonnais, mes sourcils se fronçant alors que l’intensité de mon désir pour elle se fracassait contre moi. Elle me murmura alors de cette voix dont j’étais tombée amoureuse depuis la première fois où je l’entendis chanter :

- Je suis là Parker. Pour toi. Rien que pour toi.

Je frémissais toute entière, mes mains serrant sa nuque alors que je venais chercher ses lèvres, l’embrasser pour ne plus la lâcher. Plus jamais. Je l’aimais, à en avoir mal.
Elle m’enleva mon slim et je m’aidais de mes bras pour me soulever de la commode et l’aider à enlever le tissu si gênant. Mes yeux ne la quittaient pas, s’attardant sur son dos nu et fin décoré de ce tatouage que j’aimais tant. Ses mains glissèrent le long de ma peau, éveillant une multitude de frissons. Je me mordais la lèvre, sentant ensuite ses lèvres tout contre mon derme incandescent. Ma main pressa fiévreusement sa nuque alors que mes lèvres s’entrouvraient un peu plus afin que je puisse panteler plus librement. Elle déposa un baiser sur mon boxer et je frémis, détournant les yeux, ce simple geste avait suffit à m’inciter un peu plus à la débauche la plus sauvage. Elle continua l’ascension de ses lippes si habiles sur mon corps qui sombrait un peu plus dans l’extase. Sa bouche vint torturer le galbe de ma poitrine et là, je ne pouvait empêcher un soupire ténu d’échapper à mes lèvres. Sa langue jouait sur la pointe de mon sein en abrasion et j’enserrais un peu plus sa nuque me mordant la langue alors qu’elle me comblait de ses coups de langue sur une parcelle de ma peau si sensible à ce genre d’attentions. Je perdais tête, pantelant de plus en plus lourdement alors que je me sentais honteusement me passionner entre mes cuisses. Ses mains caressaient mon corps. Savaient-elle à quel point cela me faisait succomber. Toute ma silhouette bouillait. Je brulais de l’intérieur. Je m’enflammais. Elle vint embrasser mes lèvres et je saisissais passionnément son visage pour la retenir contre ma bouche, désespérée de happer, mordre, danser avec ses lippes. Mon souffle chaotique se libérait entre des baisers toujours plus fiévreux.

Elle revint se saisir de moi, de mon corps qui était secoué par le désir. Elle m’avait si bien excité, m’avait comblée de tellement de concupiscence. Je sombrais, dans ses bras. Elle m’allongea et venait se mettre sur moi. J’écartais immédiatement les jambes pour l’accueillir tout contre moi, sceller nos bassins, tenter de ne faire qu’une avec elle.

J’inclinais mon visage sur le côté pour lui donner accès a ma peau, pour laisser de la place à ses lèvres merveilleuses qui me transportaient, me faisaient ressentir mille et une merveilleuses sensations. Je tournais ma tête pour approcher mes lèvres entrouvertes vers son oreille et la caresser de mon souffle pantelant. Elle descendit le long de mon corps et chaque baiser qu’elle déposait me faisait vibrer laissait une trace brulante sur ma peau en ébullition.

Ses mots mirent du temps à atteindre mon cerveau terriblement endormi et je finissais par sourire en lançant d’une voix rauque et saccadée par mon souffle chaotique :

- « …On…se repose …intensément …c’est tout. »

Mes yeux voilés par le désir se posaient dans les siens alors qu’elle était près de mon nombril. Je soutenais son regard, mes yeux lui suppliant de continuer. Quand ses dents vinrent se frotter à ma peau, je renversais ma tête en arrière pour soupirer plus fortement, ma voix se mêlant à mon inhalation. Ma main se frayait un chemin dans mes cheveux, griffant d’envie mon crane alors que je sentait mon boxer glisser entre mes jambes.

Je me mordis la lèvre, n’osant croiser son regard alors que je savais que Deley verrait bien trop tôt à quel point je la désirais. Elle saurait à quel point elle était parvenue à me faire basculer dans la débauche la plus ultime. Elle se contenta de me regarder et je lui rendais son œillade pour me redresser vivement et la saisir par la nuque, l’approchant à mes lèvres, happant ses dernières avec une fougue nouvelle.

Je me reculais, mon souffle caressant par saccades son visage alors que je murmurais d’une voix suppliante, ma main caressant sa joue :

- « Deley…fais moi l’amour… Je te veux. Je veux te sentir en moi. Je ne veux que faire qu’une avec toi… Je t’aime. »

Je n’avais pas rougit. Je ne pouvais pas rougir alors que je pensais chaque mot que je venais de déclamer avec la plus intime des convictions.
Revenir en haut Aller en bas
Deley H. Vanwyk
Deley H. Vanwyk


Messages : 41
Date d'inscription : 21/05/2011
Camp dans la Bataille : Homo'.

Carte de pensionnaires
Orientation Sexuelle : Homosexuel(le) à tendance Seme.
Pseudo Internet:
Mes Relations :
Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]   Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Mar - 12:55

- « Deley…fais moi l’amour… Je te veux. Je veux te sentir en moi. Je ne veux que faire qu’une avec toi… Je t’aime. »

Que pouvais-je répondre à ça. Que pouvais-je lui dire, à part que moi aussi je l'aimais, que moi aussi, je voulais lui faire l'amour, la sentir contre moi, ne faire qu'une avec elle ? Elle savait déjà tout ça. Elle savait qu'elle était tout ce que j'avais de plus cher, que sans elle, toute la montagne d'arrogance et de mépris que j'étais s’écroulait sur elle même. Qu'elle était celle pour qui je vivais, pour qui je me tenais encore debout, pour qui j'étais bien souvent insondable pour le monde entier, alors qu'elle lisait en moi comme dans un livre ouvert. Elle était la seule personne qui pouvait me faire entendre raison contre mon avis, qui pouvait me faire plier au moindre de ses désirs. Bien peu de gens auraient pu le croire, mais elle avait pratiquement un contrôle parfait sur moi. J'avais beau avoir l'allure, l'attitude de quelqu'un n'ayant ni limites, ni règles, elle me les imposait sans le savoir, sans même trop le vouloir. Elle était la limite que je me fixais, et ne jamais la blesser faisait partie de mes plus importantes règles.
Je n'avais rien à lui répondre qu'elle ne sache pas déjà. C'est pourquoi je lui adressais juste un sourire, avant de poser mes lèvres entre ses jambes, la sentant frémir sous mes mains posées sur ses cuisses. J'embrassais un moment les lèvres de son intimité, avec douceur et légèreté. Je sentais son corps se tendre un instant, son dos s'arc-boutant contre le matelas avant qu'elle ne soupire et ne se détende d'un coup. L'une de mes mains remontait le long de son corps, lui caressant le ventre, lui effleurant la poitrine, avant de se poser sur son plexus. J'entendais sa respiration s'accélérer, sa cage thoracique ne se soulevant plus régulièrement. J'introduisais peu à peu ma langue dans ce baiser intime, venant la chatouiller de la pointe, variant les mouvements, appuyant un peu plus ci et là. Je la connaissait par cœur. Chaque détail de son physique était gravé dans mon esprit. Je connaissais ses réactions, ses points sensibles. Et j'adorais en jouer.
De longues minutes passaient, et je ne me lassais pas. Goûtant à son parfum le plus intime, la sentant réagir au moindre de mes mouvements, c'était tout bonnement impossible de se lasser.
Alors que sa respiration devenait des plus anarchique, que ses jambes se mirent doucement à trembler, je me redressais, ôtant mon jean pour venir me rallonger au dessus d'elle. Mon bassin alla tout naturellement à la rencontre du sien, alors que mes lèvres venaient s'emparer des siennes avec envie. Son corps tout entier était brûlant. Une chaleur si agréable à sentir. Mes lèvres jouèrent un instant avec les siennes, tandis que ma main droite glissait lentement le long de sa joue, puis de son cou, de son épaule, de sa poitrine, le long de son ventre, pour venir repousser sa cuisse, se faufilant au plus intime du creux de ses jambes. J'écrasais un sourire narquois contre ses lèvres, alors que l'un de mes doigts se faufilait délicatement en elle, s'agitant peu à peu. Je ne voulais pas la brusquer, n'ayant pas envie de raviver ses blessures. Un deuxième suivit.
Mon corps brûlant de désir pour elle se colla au sien, pressant. Je la gratifiais de gestes doux, précis, ne cherchant pas à prouver quoi que ce soit, juste à lui donner un maximum de plaisir. En douceur.
Alors que mon rythme cardiaque s'emballait peu à peu, époustouflé par l'envie qu'elle provoquait en moi, par le désir qui tiraillait mon esprit, je m'appliquais à lui faire ressentir un tas de choses. A lui faire comprendre que je comptais prendre soin d'elle, la respecter, l'aimer. Le lui prouver un peu plus chaque fois. Même si parfois mon attitude criait mon mépris envers chaque représentant de la race humaine.
Je sentais son corps répondre au moindre de mes gestes, leur répondant, s'y adaptant. Je me délectais de sentir son souffle contre ma peau, d'entendre sa voix au creux de mon oreille. Elle me rendait infatigable. Je continuais donc de la combler, mes lèvres parcourant sa peau, repassant par les siennes, mordillant son oreille, dans une valse lente et sensuelle. Je voulais qu'elle ressente la tension, la pression que j'infligeais à son corps, n'attendant qu'une seule chose : Qu'elle atteigne sa limite.
Ce qu'elle fit. Je passais un bras sous le creux de ses reins, la serrant contre moi, frissonnant toute entière de ce contact. Je la libérais lentement de mon emprise, la laissant souffler, en profitant pour souffler, moi aussi. Je la regardais, fixement, l'admirant, la contemplant. Jusqu'à souffler un "Tu es magnifique.." contre ses lèvres.
Je me laissais glisser à côté d'elle, contre elle, posant une main sur son ventre. Je posais ma tête sur l'oreiller, la laissant libre de ses mouvements, lui proposant même de venir contre moi. Je fermais les yeux. J'étais bien là, avec elle.
Je restais silencieuse quelques longues minutes, la contemplant en souriant. J'en profitais pour me reposer un peu, restant au calme, posée.

Jusqu'à ce que j'entende la porte de l'appartement claquer. Ma mère était là. Et pas de bonne humeur. Je posais un baiser sur la tempe de Parker et passais au dessus d'elle pour descendre du lit. Je passais la couverture sur elle, enfilant un t-shirt en lâchant :

-J'reviens.

Je me dirigeais vers la porte, la déverrouillant pour sortir, jetant un regard à Parker en entendant ma mère jurer en Ukrainien. J'esquissais une légère grimace, redoutant ce qui avait bien pu la mettre dans un tel état. Je la rejoignais rapidement, la trouvant assise dans le canapé, une cigarette entre les lèvres. J'allais me laisser tomber à côté d'elle, m'en allumant une. Je laissais le silence s'installer entre nous, attendant qu'elle parle en premier. Ce qu'elle ne tarda pas à faire, entre deux lattes de sa cigarette.

-Où est Parker ?

J'esquissais un sourire. Elle connaissait très bien la réponse. J'étirais mes jambes et mes bras, observant la télévision éteinte devant nous.

-Elle se repose. Mam', qu'est-ce qu'il y a ?

Comme je m'y attendrais, elle secoua silencieusement la tête, refusant de répondre. Je soupirais, la connaissant à la perfection comme je connaissais Parker. Je lui donnais un léger coup de coude pour qu'elle se tourne vers moi, fronçant les sourcils en découvrant son oeil droit et sa joue rougie. Je me levais brusquement, me plantant en face d'elle. Je posais mon regard noir dans le sien, le soutenant avec colère.

-Qui t'as fait ça ?! Mam' réponds !

-Tu ne le connais pas...

-QUI ? Un nom, maintenant !

Elle détourna les yeux, c'était si rare. Elle ne fuyait jamais du regard, devant qui que ce soit, et encore moins devant moi. Elle se mordit la lèvre, semblant mener un combat intérieur, hésitant entre me répondre et m'expliquer la chose, ou tenter de s'esquiver à l'interrogatoire. Elle finit par tourner à nouveau la tête, son regard revenant soutenir le mien quelques seconde, demandant silencieusement si je comptais lâcher l'affaire. Je pense qu'elle comprit que la réponse était non, car elle finit par lâcher :

-Ton père... Depuis quelques temps il a refait surface et veut savoir où tu es. Il me suit partout et ne me laisse en paix que lorsque Katie est là. Il doit penser qu'elle est là, vu qu'il n'est pas monté.


Elle se leva et alla jusqu'à la fenêtre où elle jeta sa cigarette. Elle se pencha et observa le trottoir en bas où une voiture était garée derrière la sienne. Elle soupira, et je sus alors qu'il était encore là. Je m'approchais d'elle et jetais un oeil au dehors avant de me diriger vers ma porte, ignorant ses appels. J'entrais brusquement et allais ouvrir mon placard, furieuse. Je fouillais à l'intérieur, m'adressant en même temps à Parker.

-Je descend. Tu viens avec moi ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatarInvité

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]   Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Mar - 4:11

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Tumblr_m0wgt6lurn1qkmw4to1_500

Let me love You until the day that I die

Laisse moi mourir, … si je trépasserais maintenant, je finirais ma vie comme la plus heureuse des femmes de ce monde.

Deley.

Je l’aime. Je l’aime tellement. Il n’y a pas la moindre limite à l’amour que je lui porte. Je pourrais mourir pour elle, cesse d’exister si elle me le demandait.

Elle m’offrait tant, tant de joies, tant de bonheur, tant d’intensité, tant de plaisir…Et du plaisir, qu’est-ce qu’elle m’en amenait…Elle seule parvenait à me faire ployer de la sorte.


Je la sentais entre mes jambes tremblantes, je la vivais au sein de mon intimité alors que ses lèvres se posèrent contre les miennes tellement plus sensibles. Ce contact me transcenda, me tendant sous sa main qui s’apposait contre la peau brulante d’envie. Je suffoquais, d’un plaisir et d’une extase qui ne semblait posséder la moindre limite. Tout, contre ses lèvres, je souffrais de plaisir, me lamentant de ravissement alors que sa bouche faisait merveille au creux de mes cuisses.

Elle remonta le long de ma silhouette tremblante et je sentais nos corps s’allier dans le plus parfait des unissons. Nos lèvres s’entrechoquèrent dans un baiser qui me mit hors d’haleine et à nouveau sa main m’assaillit de tortures merveilleuses alors qu’elle se glissait en moi, me prenant comme personne ne l’avait fait auparavant. Elle me fit l’amour avant tant de passion, tant de volupté que j’atteignais un paroxysme explosif entre ses bras. J’avais cessé d’exister, mon corps semblait avoir perdu toute contenance, tout repère alors qu’elle l’avait guidé vers des sommets tellement reculés.

Elle accueillit mon corps transit de plaisir contre le sien et ses mots soufflés contre mes lèvres me firent rougir. Je venais faiblement chercher ses lèvres avant de m’acculer contre elle alors que son corps glissait à côté du mien, comme aimanté. Je ne pouvais pas quitter sa dépouille, pas maintenant, jamais. Je l’aimais. Tellement.

Faible, je pouvais à peine bouger alors que mon corps tremblait toujours sous l’orgasme transcendant qu’elle m’avait offert. J’enfouissais mon visage contre sa gorge m’enivrant de sa senteur, goutant parfois à sa peau, chérissant la chaleur et la douceur de son derme contre le mien.

La porte claqua, me ramenant immédiatement à cette réalité que nous n’étions pas les seules en ce monde. Je rougissais violemment en me souvenant que je n’étais pas chez moi et qu’a peine arrivées, nous avions déjà souillé la pièce de notre débauche.

Deley se leva en m’embrassant une dernière fois et je ne pouvais m’empêcher de contempler, que dis-je d’admirer son corps si fin, si féminin et pourtant si puissant. Mes yeux courraient sur ses omoplates saillantes, la chute de ses reins attrayante, sa peau pâle. Bref, je faisais ma perverse en matant ouvertement ce corps qui m’avait fait succomber quelques instants plutôt. Ce corps qu’elle osa vêtir de cet odieux tissu. J’allais protester, refusant ce crime contre l’humanité qu’était de dissimuler cette silhouette entièrement sensuellement sexy. Bref encore une fois, je m’égarais.

Elle m’annonça qu’elle revenait. Ce simple mot m’arracha le corps et j’avais envie de crier avec toute la douleur dans mes poumons que NOOOOOOOOOOOOOOOON. NE ME QUIIIITTTEUUUUUH PAS. Mais je me refusais de l’empêcher d’aller voir sa mère et en plus, ce n’est pas comme si elle partait en Antarctique. Enfin si, mais moins loin. MAIS MÊME DOULEUR. C’EST PAREIL.

Elle sortit de la chambre, et je me retrouvais seule, avec moi-même et …ma conscience. Je repensais au moment que l’on venait de partager, à l’intensité qui nous avait lié, aux soupirs échangés, aux caresses troqués. Je me mettais à rougir, me saisissant de son oreiller pour le serrer contre moi et pousser un cri béat tout contre en espérant qu’il soit étouffé par ce dernier. Je grimaçais alors, mes putains de côtes me rappelant de mes péripéties de tantôt.
Je me redressais, saisissant mon jean pour reprendre un comprimé de morphine avant d’oublier à nouveau toute douleur. Je décidais ensuite d’arrêter de faire ma nudiste en enfilant mes vêtements, me contemplant dans un miroir. Je ressemblais à une véritable Rocky avec ma lèvre explosée, mon œil au beurre noire. Quelle ironie, pour une fois que c’était moi qui ressemblait à un boxeuse et non à ma muse qui répondait pourtant à la moindre provocation.

En parlant de ma rock star, elle me fit sursauter en défonçant à moitié sa pauvre vielle porte. Je titubais, me remettant du son entrée en posant mes yeux sur son regard si foudroyant qu’il me fit frissonner. Oulah. Quelqu’un avait foutu ma muse en rogne et je plaignais profondément l’impudent qui avait daigné la mettre dans cet état. Parce que c’était sans doute ses derniers instants qu’il vivait. J’espère qu’il avait une bonne assurance vie et avait profité comme il le faut de son dernier jour en tant qu’être vivant avant de se faire transformer en cafard sans importance par la falaise d’impétuosité qu’était Deley.

Elle me fit par de ses plans et mon visage se fit déterminé alors que j’hochais la tête, tentant de détendre l’atmosphère en cognant mon poing contre le creux de ma paume, comme le font des dealers de drogue menaçant. Je lançais alors d’une voix que je tentais de faire rauque, comme celle d’Al Pacino dans Scarface :

- « Allons cogner des gros méchant pas beau Deley. J’suis devenue une pro à ça. J’me bouffe des poings au p’tit dej’ attend ! »

Je m’approchais d’elle, me collant dans son dos pour embrasser le creux de ses omoplates et lançait d’une voix inquiète :

- « Dis moi que c’est pas ta mère qui t’a foutu en rogne parce que je crois que je préfèrerais fuir loin que de tenter quoique ce soit contre la femme qui a donné naissance à…toi. »

J’enfilais mes chaussures, intriguée et sortait de la chambre, fronçant les sourcils en voyant l’hématome sur la joue de Jeen. Je m’approchais d’elle et m’accroupissais en face d’elle en fronçant les sourcils. Elle me lança un regard inquiet et je lui répondais d’un sourire rassurant en murmurant :

- « Ne t’inquiète pas Jeen. Je prendrais soin de ta fille. J’ai peut-être l’air fragile mais j’ai presque totalement pas du tout mais chut c’est pas grave rétamé trois filles ce matin. »

Je lui fis un clin d’œil et suivit ma rockstar dans les escaliers, sans vraiment savoir ce qu’il se passait. Quoi que soit la situation, je suivrais Deley jusqu’en Enfer si il le fallait.
Revenir en haut Aller en bas
Deley H. Vanwyk
Deley H. Vanwyk


Messages : 41
Date d'inscription : 21/05/2011
Camp dans la Bataille : Homo'.

Carte de pensionnaires
Orientation Sexuelle : Homosexuel(le) à tendance Seme.
Pseudo Internet:
Mes Relations :
Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]   Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Mar - 23:02

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Petdi

You're my kind of beautiful, beautiful.


Je pense que Parker avait été un peu troublée par mon entrée assez... Fracassante. Oui, bon, j'étais assez souvent -Oui oui, toujours- du genre à réagir au quart de tour, quitte à plonger tête la première dans la colère. J'étais comme ça. Quand on me cherchait, il ne fallait pas bien longtemps pour que je m'emporte. Et là, je pouvais devenir vraiment mauvaise.
Je résistais à l'envie de dégager tout ce qu'il y avait dans mon placard pour trouver plus rapidement ce que je cherchais, pensant au fait que si j'agissais ainsi, il faudrait tout ranger après. Oui, la flemme aide à se contenir. Et j'avais aussi un bon remède contre l'énervement. Juste derrière moi, se tenant fièrement sur ses fines jambes, imitant comme un singe les gros durs qu'on croise bien plus à la télévision qu'en vrai.

- « Allons cogner des gros méchant pas beau Deley. J’suis devenue une pro à ça. J’me bouffe des poings au p’tit dej’ attend ! »

Je ne pouvais même pas retenir un sourire, malgré le sang déjà bouillant qui m'agitait. Elle avait toujours le mot pour rire. Toujours. Je me redressais un peu, finissant par mettre la main sur le métal froid de l'objet que je cherchais. Je tirais dessus pour le sortir, découvrant une belle batte de baseball en métal. Je l'essuyais rapidement et refermais le placard. J'allais me retourner vers Parker mais elle me devança, venant se plaquer dans mon dos. Nouvelle dose. Ce simple contact rafraichissait le feu qui s'épandait en moi. Je laissais la batte reposer le long de ma jambe, fermant un instant les yeux. Je me retournais finalement pour l'enlacer d'un bras et poser un baiser sur son front. Un geste qui pouvait paraitre de bonne camaraderie, mais qui venant de moi signifiait bien plus que ça.

-Je suis incapable de faire volontairement du mal aux personnes que j'aime. Et il n'y en a que deux. Toi, et ma mère. Je serais incapable de m'en prendre à elle. Je t'expliquerais en descendant, si tu m'promets de ne pas t'en mêler pour ne pas te blesser à nouveau.

Je la contournais et attrapais ma veste alors qu'elle mettait ses chaussures. Je m'approchais ensuite de la fenêtre orientée au même coin que celle du salon. La voiture n'avait pas bougé. Mon estomac se serra. Et je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Pas du tout même. Je n'avais pas peur, oh ça non. J'étais même plutôt excitée de retrouver ma vieille amie d'acier noire. C'est juste que... Là en bas se trouvait un homme que je n'avais jamais connu. Que j'aurais du connaître. S'il n'avait pas été le pire crevard du siècle. Et il allait amèrement regretter de l'être.
Je revenais vers mon Amante et posais un baiser sur ses lèvres. Léger, rapide, mais un baiser quand même. Je plongeais mon regard dans le sien quelques instants et lui attrapais sa veste pour la lui mettre sur les épaules avant de lui faire signe de me suivre. Je la vis s'arrêter au niveau de ma mère, et j'esquissais un sourire. Parker était toujours, malgré les apparences, quelqu'un de très attentionné. Adorable. Je l'attendrais, la laissant adresser quelques mots à ma mère qui elle aussi ne put que sourire.

-Je m'inquiète rarement pour ma fille. Ma seule peur réside en sa capacité à céder bien trop facilement à la colère, et à plonger dedans les yeux fermés. Mais savoir que tu es avec elle me rassure. J'ai enfin trouvé une camisole pour sa violence.

Elle lui adressa un clin d'oeil et je levais les yeux au ciel, exaspérée. Je n'étais pas si violente et colérique que ce qu'elle annonçait. Si ? Non... Bon, d'accord, un peu quand même. J'attendais que leur petit échange se termine, pensant que le séjour risquait d'être amusant et sévère pour moi si elles continuaient ainsi sur la voie de la complicité. J'avais intérêt à bien me tenir.
Je fronçais les sourcils, pensant soudainement que j'étais entrain de leur donner raison. J'étais entrain de laisser retomber ma colère, attendrie par ces deux femmes qui résumaient ma vie. Je soupirais légèrement, leur signalant que j'étais encore là et que j'attendais qu'elles ne terminent. Quand d'ailleurs elles terminèrent, je quittais l'appartement et m'engageais dans les escaliers, m'assurant que Parker suive. Cette descente me rappela pourquoi ma colère avait été tellement forte, et elle revint peu à peu.
Je finissais par pousser la lourde porte de l'entrée du hall, la batte sur l'épaule. Je jetais un oeil à la voiture de ma mère, puis à celle garée derrière. Je m'avançais d'un pas pressé et fracassais la vitre avant passager de la voiture, enchaînant ensuite le rétroviseur et le pare-brise. Le métal de "l'arme" aidait grandement contre le verre. Un homme sortit prestement en criant, vulgaire. Je posais la batte sur mon épaule, à nouveau, ne craignant nullement ce singe au langage peu évolué. Il se planta face à moi, menaçant.

-Mais putain mais c'est quoi ce bordel ?! T'es qui toi ? Pour qui tu te prends petite conne ?!

Dans ma langue natale, évidemment. Je le fixais avec toute l'arrogance que pouvaient faire voir mes yeux gris foncés. J'en profitait pour le détailler, pour imprimer les détails d'un visage sur la désignation de "Père" que j'avais toujours détestée. Et comme je le pensais, le voir ne m'attendrissait pas le moins du monde. Loin des films où la niaise fond en larme en voyant son père disparu pour la première fois. Je n'avais pas envie de me jeter dans ses bras en pleurant. Non. J'avais juste envie de le frapper violemment d'un coup de batte en plein ventre. Je crois que c'est bien ce que j'allais faire. Oui, je le fis. Pour ma part, je lui répondais en anglais.

-Ta gueule, raclure.

Il jura à nouveau, plié en deux. Je laissais la batte se balancer au bout de mon bras. Je me reculais légèrement, me rapprochant de Parker de quelques pas. Il y avait toujours ce périmètre auprès d'elle dans lequel je me sentais intouchable. Je glissais la batte dans sa main, la lui laissant alors que je me ravançais, repartant à l'assaut.

-Alors, t'as plus rien à dire ? Qu'est-ce que tu fous là ? T'attends quoi, que ma mère descende ?!

Je l'attrapais par le col pour le redresser et le repoussais contre sa voiture déjà bien abîmée. Il ne se défendait même pas. En même temps, avec un bon coup de batte dans le ventre...

-Ose revenir ou l'approcher de trop près et ni toi, ni ta putain de caisse ne seront dans l'état de bouger, c'est clair ?

Je donnais un coup de talon dans le phare le plus près de moi, comme une décharge de ma colère. Je pense que le fait qu'il ne me réponde pas m'agaçait bien plus encore. Il n'avait rien à dire ? Rien dans le ventre ? Si ma mère m'avait éduquée avec un peu plus de vulgarité, je lui aurais probablement craché au visage. Mais pas devant Parker. Je voulais qu'elle voit que j'étais quelqu'un de bien, quelqu'un qui restait un minimum respectueuse malgré la situation. J'aurais pu l'humilier, bien plus qu'en le frappant. Mais je n'en voyais pas l'intérêt. Il se redressa enfin, se tenant au capot de sa voiture.

-Ta mère...?

Je levais le menton, méprisante, arrogante. Si tu n'avais pas été là, à me regarder, j'aurais probablement fais quelque chose d'impardonnable. Je me contentais de serrer les dents, sifflant d'agacement. Je voulais à la fois qu'il se taise et qu'il parle. Contradiction. Énervement. Nervosité.

-Jeen est ta mère... Tu es ma fille ?

Je lui tournais le dos et revenais vers ma bassiste aimée. Je ne voulais pas entendre ces mots. Je n'étais pas sa fille. Je n'étais la fille que de ma mère. Uniquement de ma mère. Je n'avais jamais eu de père et n'en voulais pas. Je ne voulais pas avoir à subir de quelconques pseudo-excuses, railleries ou critique. Juste qu'il se taise.
Je restais près de Parker, mon corps frôlant le sien alors que je lui tournais le dos. Je gardais les yeux fermés, sachant parfaitement que s'il esquissait le moindre mouvement vers moi, mon amante me préviendrait à temps où me défendrait. J'avais une confiance parfaite en elle.

Parfaite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatarInvité

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]   Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Mar - 6:38

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Tumblr_m0wv5wrQcJ1qhrzgho1_500

All I need in this life of Sin, is me and my Girlfriend....


Dans ma vie, avec ma magnifique, que dis-je mon super canon de la mort qui tue de guitariste, je l’avais vu sur le siège d’une énorme moto qu’elle maniait à la perfection, avec un pistolet dont elle se servait avec une dextérité Lara Crofienne et avec une guitare dont elle caressait les cordes avec plus de virtuosité que Kurt Cobain.

Une batte de baseball, ça par contre, c’était encore du jamais vu, du fraichement nouveau et du terriblement attirant et ça ajouté encore plus à son côté Bad Ass.

Elle m’embrassa sur le front et murmura toujours ces mots merveilleux, ces mots qui me faisaient vibrer, qui me rendait heureuse, qui me faisait tomber amoureuse encore plus. Cependant, à sa dernière phrase, je plissais le nez et lui lançait un regard qui en disait long, l’un de mes sourcils s’arquant et lui témoignant muettement qu’elle pouvait toujours compter là dessus.

Et puis techniquement, le soucis avec moi n’était pas que je me mêlais des affaires de ma rock star mais que j’étais tellement amoureuse d’elle que je ne pouvais PAS NE PAS intervenir, donc techniquement parlant ce n’était pas de ma faute, mais celui de mon amour pour elle, de ce fait c’était à lui qu’il fallait demander de ne pas s’en mêler, ce qui risquait de s’avérer extrêmement ardu du fait que mon amour était excessivement sourd d’oreille lorsqu’il ne fallait PAS se mêler à quelque chose concernant ma rock star.

Comment ça excuse bidon ?!

Alors que je mettais mes chaussures, je voyais du coin de l’œil ma muse secouée, troublée par un sentiment que je n’avais jamais vu sur son visage et que je n’aurais pu exactement définir. Ses traits s’alternaient entre la haine, la surprise, l’incompréhension. Je frissonnais quelque peu en la voyant se perdre face aux émotions conflictuelles qui dansaient un tango rapide sur sa figure. Laissez le visage de ma meuf tranquille, oh ! Voilà que je parlais à des sentiments, qui ne m’appartenaient même pas. Bravo Parker.

Elle revint m’embrasser et comme le véritable poisson rouge que j’étais, j’en oubliais les soucis que me causait Deley. Ma rock star et ses bisous magiques, trop forte quoi ! Elle ajusta ma veste sur mes épaules blessées et je lui souriais. J’adorais la manière un peu rustre mais terriblement honnête qu’elle avait lorsqu’il s’agissait de prendre soin de moi.

On sortit de sa chambre et je quittais avec un certain regret ce lieu intime et si nouveau qui pourtant m’était devenu terriblement précieux et cher en quelques embrassades et soupirs. Je murmurais alors quelques mots rassurant à Jeen afin d’effacer l’inquiétude qui régnait sur son visage terriblement familier de part sa ressemblance à mon amante. Heureusement que je n’avais pas besoin de lunettes parce que si je les avais égarées, j’aurais sans doute embrasser la mère de ma rock star en pensant que c’était elle. NON MAIS VOUS IMAGINEZ LA HONTE?! Encore une fois, je m’égarais …et ce sont les mots de Jeen qui me ramèrent à la réalité de ce monde en me faisant rougir. POUAAHAHA C’est plutôt à toi qu’il faudrait foutre une camisole, Parker, me minauda ce putain d’esprit que j’avais du trouver dans un paquet de céréale. Je remerciais Jeen d’un regard muet et silencieux avant de me redresser en entendant le soupire de ma rock star qui semblait terriblement frustrée de nos mots. Je lui adressait un regard de connivence, lui murmurant de mes yeux « T’sais qu’elle a raison, tu as une batte dans la main mon amour. » avant de la suivre dans la cage d’escalier. Je l’observais, et m’inquiétais. Je n’aimais pas la tension dans ses épaules, ni les jointures pâles de son poing qui enserraient sa batte.

Elle semblait prête à détruire le monde et je ne comprenais toujours pas pourquoi. Et le monde, elle commença à le détruire en fracassant sa batte de baseball sur le pare-brise d’une voiture, qui je suis sure n’avait probablement rien demandé à la vie mais qui servait de rempart à la colère indicible qui semblait secoué ma femme.

Je l’observais, restant immobile, impassible face à sa rage, à sa violence. Tu parles d’une camisole. OH TA GUEULE TOI. JE VAIS TE CAMISOLER AUSSI ESPRIT DE MERDE. Et pendant que je me battais mentalement avec mon…mental, un homme, fort en colère, sortit de la voiture maintenant jolie explosée par ma Rock Star en se mettant à crachoter dans une langue qui ne m’appartenait pas mais que Deley semblait parfaitement comprendre. Dis donc, c’est moi ou les insultes en Ukrainien, ça claquait bien plus qu’en Anglais. Comment savais-je que ce brave homme injuriait en langage inconnu. A mon humble avis, quand on voyais son expression faciale des plus colérique, il était FORTEMENT difficile de pensait que le dit protagoniste en question parle des nouvelles techniques de tricotage qu’il avait appris de sa grand mère. Quoi que.

Je contemplais ma Rock Star, lever le menton, plus impétueuse que jamais avant de fracasser sa batte dans le ventre du parjurateur. Ah mon avis, il n’avais DEFINITEVEMENT pas parler de tricot. Ma muse était certes violence mais elle ne s’emporterait pas autant pour ce genre de sujet. Je fronçais les sourcils, mon esprit sagace faisant quelque peu le lien entre la confusion de mon amante, sa colère mais surtout la ressemblance flagrante de Deley et de l’homme qu’elle agressait. Se pouvait-il que ce pauvre bougre soit …son père, ce rebus de la terre qui avait osé abandonner mon amante et sa mère dont Deley parlait avec le dégout le plus profond qui soit ?

Ma Rock Star fit taire les protestations douloureuses de l’homme de trois mots bien placés, classieux, du grand art, du pur Deley pour ensuite se reculer vers moi et glisser dans ma main son arme. Je n’aimais pas vraiment l’idée qu’elle se délaisse de son jouet violent pour approcher cet être qui avait quand même contribué à ce qu’elle fût. J’enserrais cependant la batte, prête à intervenir en cas de besoin. Bon, je ne savais pas vraiment comment j’interviendrais mais j’improviserais, comme avec les chiennes de ce matin…ce qui m’avait voulu bien des blessures mais bon. Chut.

Mon amante parla à nouveau de sa voix impétueuse et rauque. Elle avait tellement la classe, elle l’incarnait, elle n’était que pure perfection. Mes yeux courraient sur sa silhouette, mes oreilles se repaissaient de sa voix, enfin bref, je me perdais devant la merveille qu’elle était.
Je la vis fracasser le phare de la voiture et je m’incendiais intérieurement en maudissant le faire de vouloir tenter de blesser l’amour de ma vie. NON MAIS OH ! POUR QUI IL SE PRENAIT CE PUTAIN DE PHARE. LAISSEZ MOI LE FRACASSER UN PEU PLUS DE LA BATTE.

…Personne n’avait jamais dit que je possédais la logique absolue…surtout quand il s’agissait de mon amante.

Je vis l’homme devenir livide aux mots de mon amante et un fin sourire vint étirer mes lèvres alors qu’il répétait l’un de ses mots, le plus important. Comprenait-il qu’il se tenait devant un trésor auquel il avait seulement contribué à la création mais la brillance même de cette perle n’était due qu’à Jeen et Deley seules ? Regrettait-il d’avoir abandonner telle merveille ? D’avoir fui quelqu’un d’aussi extraordinaire que Deley?

J’attendais ses mots avec une impatience sans limite. Je m’attendais à des excuses larmoyantes, à un regret démesuré. Je ne lâchais pas ses lèvres afin d’entendre la première phrase qu’il allait prononcer après la réalisation que Deley était la chair de sa chair.

-Jeen est ta mère... Tu es ma fille ?






Je restais quelques instants coite, totalement surprise, bouche-bée. IL ÉTAIT CON OU QUOI ?! Le pléonasme qu’il venait de sortir me donna presque l’envie d’éclater de rire tant je ne m’attendais VRAIMENT pas à ce qu’il sorte pareil débilité. Ce n’était pas possible, il était bien trop bête pour être le père de Deley qui pétillait d’intelligence et de sagacité. Je me refusais à le croire.

Deley se rapprocha de moi, tournant le dos à un père qui en avait fait de même il y a environs vingt ans mais moi je ne pouvais pas le quitter des yeux, je ne pouvais pas lâcher de mon regard ce lâche qui avait osé abandonné une Jeen enceinte et une enfant telle que Deley. Je me rendis compte que je le haïssais, je ne pouvais ressentir aucune pitié alors qu’il avait commis une telle atrocité. Certes, peut-être que les choses auraient été différentes si il avait éduqué ma muse et qui sait, son chemin n’aurait sans doute pas croisé le mien mais même, comment pouvait-on commettre un tel acte ?

Il fit un pas vers Deley, la main tendu et c’est moi qui m’approchais, déterminée. Mimant, mon amante, je levais le menton, impétueuse, et le foudroyais d’un regard terriblement perçant, si intense qu’il détourna ses yeux du dos de Deley pour contempler mon visage meurtri. Il fronça les sourcils et se reprit pour avancer à nouveau. Je levais la batte et la posais sur mon épaule, menaçante. Il n’était pas obligé de savoir que j’étais la personne la moins violente de cette planète. Je ne voulais juste pas qu’il approche plus, qu’il tente de blesser mon amante.

Il cessa d’avancer et lança d’une voix froide

- « il faut que je parler à ma fille alors va voir ailleurs si j’y suis p’tite conne, cette affaire ne te regarde pas. »

Je serrais la mâchoire, en colère, déçue que cet être soit aussi abject. Mon amante méritait un père tellement mieux.

Il posa ses yeux sur le dos de Deley et sembla se rendre compte qu’une certaine connexion nous liait parce que, d’un geste brusque, il appuya de sa main, sans vraiment de force, mes cotes meurtries et douloureuse. Je me pliais sous la douleur et il eut le tant de m’attraper pour coller mon dos contre son torse, se servant de la batte pour entraver ma gorge.

Je regardais le dos de la femme que j’aimais avec surprise, n’ayant pas encore enregistré ce qu’il venait de se passer, la douleur dans mes côtes encore trop présente. Il était observateur ce salop, il avait du se voir ma posture légèrement voutée et s’en était servis a mon avantage. Je lançais un regard désolé à ma muse pour m’être laissée avoir si facilement tentait de me débattre avant de sentir l’acier de la boiter s’appuyer sur ma gorge, m’étouffant légèrement.

Putain. Pourquoi étais-je si faible.

L’homme parla alors, d’une voix dure, pressante, paniquée :

- « Je sais que tu ne veux sans doute rien de moi mais tu dois m’écouter. Je n’ai pas beaucoup de temps. Désolée pour ta…copine, je présume. Si tu es comme ta mère, tu as sans doute toujours eu un faible pour les femmes. »

Je me crispais contre lui, me retenait de lui envoyer que ce n’était pas étonnant quand on voyait l’énergumène qu’il était. Ta gueule Parker, ce n’était pas le moment.
Revenir en haut Aller en bas
Deley H. Vanwyk
Deley H. Vanwyk


Messages : 41
Date d'inscription : 21/05/2011
Camp dans la Bataille : Homo'.

Carte de pensionnaires
Orientation Sexuelle : Homosexuel(le) à tendance Seme.
Pseudo Internet:
Mes Relations :
Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]   Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Icon_minitimeMar 1 Mai - 22:59


Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 64489790


Je l’entendais approcher. Je sentis également le mouvement de Parker qui m’arracha un sourire. Quand elle voulait, elle pouvait prendre son courage à deux mains et bien le tenir, quel qu’en soit le risque. Parfois, c’en devenait justement inquiétant. Elle savait à peu près se défendre, mais je savais peut-être mieux que quiconque que Parker n’était pas quelqu’un de violent DU TOUT. Mais il ne fallait pas non plus la chercher…

- « Il faut que je parle à ma fille alors va voir ailleurs si j’y suis p’tite conne, cette affaire ne te regarde pas. »


J’haussais un sourcil, toujours de dos. C’était irritant d’entendre ce genre de voir que l’on ne souhaite déjà pas entendre, mais qui en plus dit quelque chose d’aussi désagréable. Il avait bien de la chance que j’ai donné ma batte à mon amante. Je serrais le poing et m’apprêtait à me retourner pour lui faire comprendre ce que je pensais quand j’entendis le souffle de Parker se couper brusquement sous la douleur. Je fis volte-face aussitôt, mon visage se figeant un instant alors que je découvrais ma bassiste dans les bras de cette raclure. Le regard qu’elle me lança ne calma en rien l’énervement qui montait en moi à vitesse grand V.

- « Je sais que tu ne veux sans doute rien de moi mais tu dois m’écouter. Je n’ai pas beaucoup de temps. Désolée pour ta…copine, je présume. Si tu es comme ta mère, tu as sans doute toujours eu un faible pour les femmes. »

Je serrais le poing. La façon dont il avait prononcé ces mots, le ton qu’il avait utilisé, avait tout fait pour que je n’aie pas envie de lui accorder la moindre seconde. Je lui jetais un regard loin d’être aimable ou agréable. En fait, le rentre supportable n’avait pas été un but pour moi. Si rien que comme ça, il pouvait comprendre à quel point il venait de couper toute chance de me parler…
Le visage de mon amante me ramena à l’instant présent. N’importe quoi. Il fallait faire n’importe quoi, de façon à ce qu’il la lâche. Je me passais une main sur le visage, me demandant encore pourquoi j’avais proposé à Parker de m’accompagner en bas. Je savais très bien qu’elle souffrait, et j’avais pris le risque de la laisser descendre en sachant que mon père attendait en bas. Ma main retomba le long de mon corps.

- Je monte dans la voiture et tu la lâches.

Il me toisa un instant, et je me dégoutais à penser que ma façon de regarder les gens avec mépris venait sûrement de lui. Moi qui croyais ne rien tenir de cet homme inconnu jusqu’à ce jour. Je soutenais son regard. Lui renvoyant l’image qu’il donnait, toute faite d’arrogance, de mépris et de provocation. C’était en quelque sorte un duel, et je n’étais pas prête de lâcher. Pas tant qu’il n’ôtait pas ses sales pattes de MA gouinasse de copine.
Il sembla hésiter, s’attendant sûrement à ce que j’attende juste qu’il la relâche pour fuir, ou lui sauter à la gorge. Il est vrai que j’y ai songé. Mais j’avais une fierté, une valeur et une supériorité à lui écraser en plein milieu du visage. Et il n’allait pas être déçu. Loin de là. Il allait se prendre le caractère remodelé de son ex-femme dans les dents.

-Montes dans la voiture.

Je soupirais, exaspérée, et jetais un dernier regard, bien confiant à Parker. J’allais même jusqu’à lui adresser un sourire discret, lui désignant l’immeuble du menton pour lui faire comprendre que je souhaitais qu’elle s’en rapproche dès que possible. Inutile qu’elle reste au milieu, sensible à de quelconques représailles. Je me retournais ensuite, me dirigeant vers le côté passager de la voiture, levant un instant les yeux vers la fenêtre de l’appartement de ma mère. Je discernais sa silhouette derrière la vitre, et je l’imaginais déjà maudire et haïr tout ce qu’elle avait un jour pu aimer de cet homme.
J’ouvrais finalement la porte de la voiture et me courbais pour entrer, m’asseyant négligemment à l’intérieur. L’odeur qui régnait dans l’automobile me dégoutait aussi. Comme quoi l’aversion pouvait mener à bien des répercutions. Je croisais les bras et fixais la raclure au travers du pare-brise. Une bien belle tâche qui serait malheureusement bien chiante à effacer. Il me fixait lui aussi, voulant sûrement s’assurer que je resterais dans la voiture. Je soutins son regard, lui faisant comprendre mon impatience. Il finit par desserrer son étreinte sur Parker, hésitant, puis la relâcha. Je la regardais s’éloigner un peu puis reportais mon regard sur mon père qui entrait dans la voiture.
A peine fut-il installé au volant que je ressortais de la voiture, faisant signe à Parker de rester à l’écart. Il sortit aussitôt, le rouge de la colère lui montant aux joues. Il s’approcha rapidement et je m’arrêtais devant le capot de la voiture, immobile.

-Tu te fous de ma gueule ?!

J’esquissais un sourire ironique, trouvant cette phrase tellement drôle dans le contexte. Je le transperçais de mon regard le plus mauvais, les mains dans les poches.

-Sûrement oui. Tu me crois assez niaise, assez conne pour rester ne serait-ce que 5 minutes dans un espace aussi petit qu’une voiture ? Rêve pas. Qu’est-ce que tu me veux putain.

Je croisais finalement les bras, m’assurant qu’il ne se rapproche pas trop. La colère montait en moi, et je me faisais violence pour rester calme, pour montrer à ma petite amie, à mon amour, que je pouvais me contenir.

-Bon, vu que tu ne veux pas coopérer, je vais te le dire ici. J’ai besoin de toi, et de ta voix. J’ai vu des vidéos de tes concerts. Travaillons ensemble ! Je peux te mener loin, et on partagera les gains.

J’haussais un sourcil, m’étant probablement attendue à tout sauf ça. Et puis j’ai finis par rire. Un rire mauvais, sarcastique. Il en était juste HORS DE QUESTION. Moi, chanter pour lui ? Il n’y avait que deux personnes pour qui je pouvais accepter de chanter. Et ce n’était nullement lui. A part Parker et ma mère, personne ne méritait à mes yeux la moindre recette sur ma voix.
Je m’approchais de lui, le fixant droit dans les yeux. Sous son regard sidéré, je lui prenais la batte des mains, l’ajustant sur mon épaule.

-Bon… Je vois que tu es en manque d’argent…


Il hocha avidement la tête. Quel raclure. J’inspirais un bon coup et abattait le manche de fer sur le capot de la voiture, de toutes mes forces. Son cri me vrilla les oreilles et je me reculais vivement pour l’éviter.

-Espèce de batard. Tu as abandonné ma mère, et tu veux maintenant lui voler tout ce qu’elle a fait de moi ?! Je vais t’offrir une chose, c’est tout ce que tu auras.

Je tournais autour de la voiture, explosant chacune des vitres en commençant à chanter.

-Hit me with your best shot ! Why don’t you hit me with your best shot.. ?

Je passais à nouveau devant lui, me délectant de sa mine déconfite. Je le poussais sans ménagement. Il avait cherché à me trouver. Il m’avait trouvée. Moi, rien que moi. La colère qu’il avait infiltré en moi en abandonnant ma mère à la naissance. La haine qu’il m’avait insufflée en étant la pire raclure du monde. Je tendais la batte, sous son menton.

-Maintenant casse toi, pendant que ta poubelle peut encore rouler, et que toi tu peux encore la conduire. Reviens et je t’explose la mâchoire. Retouches une seule fois à ma copine ou à ma mère, et je t’empêcherais d’avoir encore le moindre désir pour qui que ce soit. Pigé ? Disparais de nos vie. Sinon je te bute.

Je lui appuyais légèrement sur le menton et m’éloignais à nouveau, la batte à la main. Je rejoignais Parker et posais un baiser sur ses lèvres, ne me retournant pas. Je posais ma main libre à sa taille et la pressais contre moi, me penchant à son oreille pour lui dire, toute colère effacée :

-Aller, on remonte Princesse.


Batard.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]   Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY] - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Do it like a brother, do it like a dude ~ [DELEY]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Pension Kohime ❤ - Bienvenue !-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forumactif.com