• Description Physique : Tu sais que tu es belle Justine. Plus que tout, tu le sais parfaitement, tu en abuses aussi. Tu sais que tu peux faire siffler les pervers dans la rue, tu sais que tu peux faire tourner des têtes. Tu sais que les gens aiment les étrangers. En particulier les étrangères. Dont toi. Parce qu'avec tes longs cheveux bruns, tu peux faire toutes les coiffures que tu veux. Tu fais bien chier ton coiffeur d'ailleurs lorsqu'il s'agit de changer de coupe. Tes cheveux, tu sais que même sans les entretenir correctement ils resteront lisses. Puis tu sais que quand tu sors, on regarde aussi ton visage, ton visage occidental, ton visage un peu ovale, ton visage blanc. Tes yeux non bridés, tes yeux de chats perde. Tes yeux couleur agate, tes yeux qui disent souvent ce que tu ressens. Les gens aiment ça, les gens t'aiment. Enfin, les gens aiment plutôt ton corps. Tu as beau être une courte sur pattes, tu n'en restes pas moins une femme. Tu as beau être une adolescente, tu n'en reste pas moins appétissante.

• Description Morale : T'es une fille plutôt compliqué toi. Tu es une bonne actrice, tu joue les petites filles en dangers alors que tu pourrais facilement casser la gueule à ces loubards qui ne savent pas que un et un font deux. Tu ne sais pas vraiment ce que tu veux. Tu changes facilement d'avis. Tu es quelqu'un de lunatique, pouvant passer d'un air jovial à l'humeur la plus apocalyptique du monde. Tu es quelqu'un en qui on peut avoir confiance, dans tes meilleurs moments. Tu es quelqu'un qui n'irait pas jusqu'à consoler quelqu'un en pleure mais qui lui tendrait un mouchoir. Tu irais aider quelqu'un qui est tombé par terre mais ne lui demanderas pas s'il va bien. Tu aimes la mode et tout ce qui s'y rattache, vas te plaindre au milieu où tu es née si tu n'es pas contente. Tu t'attaches facilement aux gamins de moins de cinq ans, ça te rend nostalgique. Tu aimes les bonbons et les sucreries, tu aimes qu'on s'occupe de toi. Mais tu as en horreur les gens qui se prétendent supérieur à toi. Et qu'on te mente aussi. Mais par contre, ça ne te dérange pas de mentir. Mais les autres n'ont pas le droit de te mentir, sinon ça se passe mal. Tu es égocentrique, égoïste. Tu es têtue, boudeuse. Mais tu es surtout responsable quand il le faut. Et uniquement quand il le faut. Ce n'est pas un très bon point. Tu es aussi assez intelligente. Tu aimes bien les casses-têtes, les problèmes. Les trucs durs à résoudre. Les trucs que personne n'arrivent à résoudre, sauf toi. Mais qu'importe, tu n'es de toute manière pas très sociable en général. Mais tu essayes de te faire des amis. Même si tu te fais le plus souvent des ennemis.

• Votre histoire : Il n'y a rien à dire sur ta vie, petite Justine. Tu es née en France, quelques part dans le Sud. Il y faisait un grand soleil ce jour là, même que ton père avait pris en photo la mer depuis la chambre d’hôpital de sa femme. Tu as bien de la chance d'être tomber sur une famille comme celle des Bennett. Une famille aisée. Une famille aimante. Une famille normal, si on peut dire. Du coup, tu as été gâtée par tes parents dès tes premières heures, dès ton premier souffle. Tu as toujours tout eu. Du dernier stylo à la mode à la petite robe mignonne de chez Dior. Mais voilà, plus le temps passe, plus les parents trépassent. Ils te laissaient de plus en plus seule dès tes six ans. A cette âge déjà tu étais au niveau du CE1 en France. Mais jamais tu n'auras fini l'année chez les grenouilles qu'on t'emmena de force chez les petits jaunes. Le pays du soleil levant, tu n'en avais jamais entendu parlé. Sauf dans les dessins animés comme Princesse Sarah ou Sherlock Holmes. Mais tu pensais que c'était une légende. Ce fut un choc pour toi de voir tous ces écriteaux bizarres et sans formes. C'est sûr que ce n'était pas le même alphabet. Alors on te l'apprit. Tu trouvais ça plutôt ennuyant d'apprendre une nouvelle langue, mais tes capacités intellectuelles te permirent d’assimiler assez vite le japonais. Et puis tu demandas pourquoi ce changement de pays à tes parents. Et ils répondirent simple que c'était pour le travail de papa. Tu n'allas pas chercher plus loin, cette explication te suffisait. Tes parents n'avaient rien à cacher après tout.
Enfin, si. Ils te cachaient un petit frère. A l'âge de neuf ans, ta maman te chuchotas dans l'oreille une merveilleuse nouvelle, comme elle le disait. Elle t'avait fais poser une main sur son ventre et, oh ! Un mouvement. Bon, sur le coup, tu avais fait les grands yeux, tu avais dit super mais à la naissance de ce frère, c'était pire. Non seulement tes parents le gâtaient encore plus que toi mais toi, tu en étais folle, de ce frère. Tu l'adorais, tu restais des nuits avec lui, à lui faire "coucou, qui c'est ?!". Comme une idiote. Comme la grande soeur que tu étais. Ca a continué quelques années comme ça. Mais quand ce petit frère a eu 3 ans, il est mort. Maladie respiratoire que les médecins t'avaient dis. Et toi, tu ne t'en étais pas remise. Tu déprimais, allais en cours uniquement pour les jours d'examens. Tu restais dans la chambre de ton frère, à pleurer sa perte. Même tes parents ont réussit à tourner la page plus rapidement que toi. Ils t'ont fait voir un psychologue. Il t'a aidé à aller mieux. "mieux". « Merci monsieur, je me sens mieux. ». Tu te forçais à lui dire ça après chaque séance. Mais toi, tu te renfermais sur toi-même, tu restais silencieuse. Tes parents t'offraient encore plus de choses pour leur faire pardonner leur absence permanent, la perte de ton frère, pour tout.
Alors tu devenais bizarre. Tu faisais la petite fille mignonne pour avoir encore plus de choses. Mais dans le fond, tu n'en étais rien. Tu avais pris des cours d'art martiaux, enfin, tes parents t'avais forcé. Pour te défendre en cas de besoin. Tu trouvais ça pathétique. Tu changeais d’humeur trop souvent. Alors quand tu es rentré à l'université pour les études supérieur, tu n'avais même pas 17 ans. (Non, tu les a eu en cours d'année.) Tu as voulu quitter la maison familiale. Tu es allée dans un pensionnat, celui où il y avait du monde, celui qui avait l'air amusant. Tu voulais essayer de te faire des amis, ce que tu n'as pas eu durant toute ta scolarité au Japon. Mais ça, on verra bien. Parce qu'être Justine Bennett, ça veut tout dire.