♪ Qui es tu ?........pour oser faire battre mon coeur si vite ♪

Elle courrait dans la ville, ses cheveux dénoués faisant un oriflamme flamboyant dans la blancheur des murs des maisons, les maquillant de pourpre en passant rapidement devant les personnes sans prêter attention aux cris qui leur échappaient en la voyant passer comme une furie devant eux. Elle percuta soudain une personne, tombant à la renverse brusquement n’ayant pas pu se retenir de tomber et leva son regard doré sur le jeune homme qui se retournait face à elle.

C’était vraiment une journée qui avait mal commencée mais qui allait sans doute empirer au fil des minutes à voir l’air contrarié de son interlocuteur. Tout d’abord elle s’était levée avant les autres comme d’habitude, prenant sa douche dans le calme de la salle de bain commune avant d’entendre une altercation. Elle avait écourté son moment de détente du matin sortant les cheveux encore trempés en enfilant son peignoir se glissant dedans en soupirant passant la tête de côté pour voir ce qui se passait, un couple se disputant dans le couloir lui barrait la route pour rejoindre sa chambre. Elle avait passé ses mules et tenté de passer de côtés pour contourner l’affrontement mais avait été prise à partie, n’ayant pas le temps de dire une phrase qu’ils enchérissaient en lui demandant son avis.
Elle n’avait pas pu placer un seul mot, les deux se criant dessus et à chaque fois qu’elle avait tourné les talons l’un ou l’autre l’avait rattrapé et forcé à écouter l’histoire des deux l’un et l’autre se plaignant à elle du comportement de l’autre, renforçant la conviction que avant de se mettre en couple avec quelqu’un il faut connaître la personne à moins d’avoir un coup de foudre.

Et même en ayant une connaissance de l’autre approfondis des fois on peut se tromper, enfin elle avait réussi à esquiver les deux au bout d’une demi-heure à poireauter et à se faire tirer d’un côté et de l’autre. En entrant dans sa chambre elle s’était écroulée contre la porte, s’avançant dans la chambre vide, avant d’aller s’installer sur son lit et s’était prise la tête entre les mains, restant prostrée un bon bout de temps avant de se relever et de voir qu’elle était en retard de plus de trente minutes, sautant sur ses affaires heureusement préparées, jetant son peignoir sur le lit en enfilant la jupe plissée, passant rapidement ses sous-vêtements avant de chercher son sac partout caché sous la serviette qu’elle avait utilisée sur ses cheveux.

Elle avait ensuite sauté son petit déjeuner pour gagner un peu de temps, courant à perdre haleine dans l’académie son sac battant à ses pieds alors qu’elle tenait précieusement son violon contre elle. Pourquoi fallait-il toujours qu’elle se retrouve dans des situations improbables quand elle avait un rendez-vous, en plus l’accordeur qu’elle devait voir était un des amis intimes de son père, elle n’avait donc pas d’autre choix que d’être à l’heure. Elle avait ensuite été surprise par la fraîcheur de l’extérieur avant de se rendre compte qu’elle avait oublié de se sécher correctement les cheveux, elle n’avait pas fait demi-tour quitte à attraper la mort elle devait arriver à l’heure pour présenter son violon. Elle leva les yeux vers le jeune homme qu’elle avait percuté ses yeux brillant de larmes qui menaçaient de couler, fatiguée par cette mauvaise nuit et affrontant difficilement l’idée que la personne ferait un mauvais rapport sur elle à son père. Elle baissa la tête avant de serrer son étui contre elle en vérifiant qu’elle ne l’avait pas endommagé, préférant se blesser elle-même que de voir l’instrument abîmé. Elle murmura en gardant la tête baissée, ne voulant pas voir la personne lui lancer un regard peu amène, et surtout ne pas montrer sa gêne son cœur battant très vite de sa course et peut-être d’autre chose qu’elle n’arrivait pas à définir pour l’instant.



-" Je suis désolée.....je ne vous avais pas vu......Je vous présente mes excuses "

♪ Les leçons c’est facile d’en donner mais en recevoir c’est plus dur ♪

Elle s’attendait à tout sauf à ça, elle n’aimait qu’on lui rentre dedans elle et aurait sans doute envoyé promener les personnes qui ne faisaient pas attention, mais le jeune homme ne semblait pas lui en vouloir et au contraire se montra gentil. Elle le détailla en regardant la main qu’il lui tendait avant de tilter à sa phrase ses mains serrant l’étui, les jointures de ses doigts blanchissant sous la pression qu’elle exerçait sur la poignée voulant s’assurer de suite qu’elle n’avait pas endommagé son instrument. Son violon c’était la seule chose qu’elle chérissait plus que n’importe quoi au monde, mourant d’envie d’ouvrir l’étui pour vérifier qu’il n’avait rien mais n’en faisant rien. Elle finit par prendre la main du jeune homme en gardant l’objet qu’elle serrait contre elle et le laissa l’aider à se relever, sentant contre sa main fraîche celle chaude du jeune homme, un frisson remontant dans son dos à ce contact.

Elle ferma les yeux et le regarda avec plus d’attention la personne qu’elle avait percutée, plus grand qu’elle mais ça il n’y avait vraiment pas de mal, et des yeux qui semblait montrer une souffrance qui atteignit malgré elle Kaho. Une douleur qu’elle connaissait mais à un autre niveau, elle retint son souffle une fois debout sa main dans celle du jeune homme et se mit à rougir de gêne, baissant la tête pour échapper à son regard, avant de poser le sien sur son étui. Elle rougit encore plus sous la remarque qu’elle aurait pu éviter l’accident la colère empourprant ses joues à ce moment-là et elle releva la tête pour jeter un regard chargé de colère au jeune homme. Elle s’était excusée pour ça, pourquoi s’inquiétait il de savoir si elle allait bien, ou alors c’était encore une fois quelqu’un qui s’inquiétait pour les autres de trop et faisait plus attention à eux qu’à lui.

Elle plissa les yeux en s’entendant congédiée comme une employée qui aurait mal fait son travail, s’étouffant d’indignation une fois de plus. Tous les garçons pensaient-ils donc qu’elles (les filles en général et elle en particulier) n’étaient là que pour leur bon plaisir et leur rendre la vie plus agréable ? Elle faillit en lâcher son violon tellement elle s’était mise à trembler de colère et se retint d’envoyer son étui dans la tête du jeune homme. C’était peut-être encore une formule qu’elle ne comprenait pas encore une fois et elle tenta de garder son calme, défiant de ses yeux dorés le garçon et le fixa avant de sourire ironiquement. Elle prit enfin la parole en laissant un ton ironique envahir sa voix, ses mains déjà froides se rafraichissant peu à peu comme tout son être.

- " Et bien oui je suis pressée, et dès que vous aurez lâché ma main je m’en irais, je ne voudrais pas vous ennuyer plus longtemps, merci de m’avoir aidée, et je suis très prudente en temps normal, c’est juste un concours de circonstance qui fait que je cours !"

Elle garda son regard doré dans le sien, essayant de voir si le premier il détournerait les yeux comme les autres, ne s’inquiétant pas plus que ça d’avoir défié le jeune homme. Elle avait dit la vérité de toutes façons mais ne comprenait pas elle-même pourquoi elle s’était justifiée. Elle n’avait pas besoin de faire ça et ignorait les gens qui la jugeaient d’habitude. Pourquoi voulait-elle s’assurer qu’il ait bien compris qu’elle n’aimait pas vraiment la façon qu’il avait eu de la reprendre sur sa façon d’agir. Elle était libre de faire comme elle l’entendait et n’allait pas s’en priver. Patientant le temps qu’il lui rende sa main, se demandant s’il allait rester là à la dévisager ou bien si elle avait provoqué une fois encore la mauvaise personne…

Ce qui est dit est dit, elle ne reviendrait pas dessus, après tout elle n’avait rien à se reprocher, bon ou presque c’est vrai qu’elle lui était rentrée dedans comme une fusée mais elle n’avait pas à se justifier. Elle ne bougea pas attendant avec une patience qu’elle n’avait pas forcément qu’il lui lâche la main, se fichant complètement d’arriver en retard maintenant, le combat entre leur yeux était bien plus intéressant que de faire bonne impression auprès d’un ami à son père. Ne se rendant pas compte que pour la première fois elle faisait passer autre chose avant son violon, reléguant une visite chez un accordeur à plus tard face à une envie de ne pas céder face à quelqu’un d’autre.

♪ Un sentiment surprenant ♪

C'était mal de le fixer comme ça mais c'était plus fort qu'elle, comme si dans son regard elle pouvait y voir une douleur similaire à la sienne. Elle secoua doucement ses cheveux, leur mouvement dans son dos lui rappela qu'elle ne les avait pas attaché dans sa précipitation. C'est quand il lâcha sa main qu'un sentiment étrange fit surface, la colère laissant place à un sentiment d'abandon, elle cligna des yeux, ne comprenant pas ce que son corps lui disait ni ressentait en présence de ce jeune homme. C'était comme une douce chaleur qui l'avait enveloppée quand il lui avait tenu la main, chaleur qui s'en allait maintenant qu'il l'avait lâchée. Elle resta immobile avant de ramener sa main contre elle, la serrant doucement en gardant son regard dans le sien, il exprimait une souffrance qu'elle ne comprenait pas, elle avait du le froisser à le fixer comme ça elle baissa son regard ne voulant pas le croiser de nouveau avec cette tristesse qui lui faisait mal au coeur. Pourquoi c'était une excellente question, dont elle n'avait pas la réponse, elle fixait le sol serrant sa main contre son buste ne sachant pas quoi dire et l'écoutant parler lui aussi semblait avoir des difficulté à parler ce qui augmenta son trouble.
Elle se mit à rougir quand il s'excusa et elle s'inclina en même temps que lui voulant à son tour lui présenter des excuses mais ne trouvant pas les mots qu'il fallait. Bon sang de timidité stupide qui refaisait son apparition au moment où elle en avait le moins besoin. Elle releva les yeux quand il se baissa et ramassa un trousseau de clés, elle se mit à rougir de nouveau en reprenant le trousseau ses doigts frôlant les siens voyant qu'il regardait le badge de la pension elle lui sourit, premier vrai sourire qu'elle adressait à cet inconnu mais alors qu'elle aurait voulut enchaîner pour lui demander ce qu'il faisait à la pension il se recula. Le froid qui l'entoura n'était pas du au vent qui soufflait dans la rue mais bien au fait qu'il s'éloignait déjà, comme si par sa présence il avait quelque peu réchauffé sa vie. Elle se mordit les lèvres voulant le rattraper pour avoir au moins son nom mais un sursaut de fierté l'en empêcha, elle fixa le sol le laissant s'éloigner sa main retombant sur sa jumelle pour tenir l'étui. Vraiment elle devait faire des effort pour s'intégrer, le faible espoir de le recroiser dans la pension la faisant se poser des questions sur son désir de revoir le jeune homme. Son regard se posa sur u objet brillant sur le sol, se baissant elle le ramassa, se demandant bien ce qu'un collier pouvait faire là. Ce n'était pas le sien, elle n'en avait jamais eu même de décoration, préférant mettre son maigre argent de poche dans son violon pour l’achat de nouvelles cordes ou d'archers. L'objet était fort joli, c'était certainement quelqu'un qui avait du le perdre, elle rangea ses clés dans sa poche et chercha du regard qui pouvait l'avoir perdu.
Son coeur se mit à battre un peu plus vite quand elle vit le jeune homme faire demi tour et revenir vers elle, pourtant il se serra en lui rendant l'objet, c'était certain qu'un garçon aussi séduisant devait déjà avoir une petite amie pour la quelle il faisait réparer un collier qu'il lui avait sans doute offert. Un sourire éclaira pourtant le visage de la jeune fille, elle avait une occasion de s'excuser et de se faire pardonner. Elle ouvrit la bouche et malgré sa timidité elle osa poser une question au jeune homme, après s'être excusée en s'inclinant, prenant le peu de courage qu'elle avait avec les joues très rouge de gêne.

- " Je suis vraiment désolée de t'avoir percuté, je suis enchantée de te rencontrer Ivan."

Elle se mit à rougir intensément en se rendant compte qu'elle l'avait l'espace d'un instant tutoyer, baissant la tête camouflant son visage derrière ses mèches rouges. Il devait vraiment se demander de quelle planète elle venait, elle ne savait vraiment pas s'intégrer facilement et quand on était gentil avec elle, elle avait l'impression de déranger les personnes, rougissant à l'exagération pourtant face à lui. Elle se rendit compte qu'elle était d'une incorrection complète, d'abord à le fixer avec insistance et maintenant en ne répondant pas à sa question elle redressa son visage et toujours rougissante lui sourit timidement.

- "Sauveuse je ne sais pas, Kahoko....Je m'appelle Hino Kahoko, je vous présente de nouveau les excuses, mon attitude doit vous paraître très impolie...."

Elle se mordit les lèvres de nouveau, comment on fait une conversation normale avec un garçon qui vous plait ? Rien que la pensée qu'elle venait d'avoir venait de la faire rougir un peu plus, si ça continuait il allait croire qu'elle avait de la fièvre, ce qui n'était pas vraiment faux au vu des chaleurs qui parcourait son corps. Elle lui tendit l'objet doucement, regardant le détails du collier et reçut comme une serrement au coeur le fait qu'il était déjà avec quelqu'un, elle se reprit et parla d'un ton plus calme et doux, sa voix comme un murmure.

- " C'est vraiment un très beau collier, votre petite amie doit y tenir beaucoup aussi."

Est ce que il existe un trou de souris pour qu'elle puisse se cacher dedans, se mordant la langue après avoir dit pareille chose elle baissa aussitôt la tête vers le sol. - " Je suis vraiment désolée, cela m'a échappé et ne me regarde pas, je......." Elle soupira doucement et recula en s'inclinant de nouveau - " Je vous présente de nouveau mes excuses, bonne journée à vous" C'était le rattrapage le plus lamentable de sa carrière avec les autres, elle se sentait tellement stupide qu'elle s'inclina une dernière fois avant de commencer à s'éloigner, le coeur gros de l'avoir certainement gêné par ses paroles. Les épaules basses et la tête penchée elle n'avait pas vraiment l'attitude de quelqu’un d'heureux, de toute façon qui pouvait bien s'en soucier...

♪ Un espoir fou ♪

Un voix qui résonne dans son dos mais ce ne doit pas être pour elle, après tout personne ne l'a jamais retenue pour aucunes raisons que ce soit. Donc à quoi bon se leurrer et penser que les paroles qu'on entend au loin sont pour soi, c'est une perte de temps et d'énergie. Elle fixait le sol son regard se posant sur son violon, ses doigts se resserrant sur la poignée de l'instrument en se rappelant combien il était son seul allié et la seule chose importante pour elle. Pourquoi avoir oublié un instant sa présence en compagnie du jeune homme ? Pourquoi avoir se sentiment de rater quelque chose ? Pourquoi toutes ses questions dans sa tête qui la faisait s'interroger sur des choses qui la dépassait... C'était perturbant de voir combien elle ne recherchait plus la solitude, réaliser que seul on a tant à apprendre des autres mais que c'était dangereux juste ment de se fier à ce qu'ils disent et ce qu'ils cherchent. Elle posa sa main sur ses lèvres, ne comprenant pas ce qui lui arrivait alors que s'éloigner du jeune homme lui était aussi douloureux que s'éloigner de la seule personne qui lui était proche.
Elle rouvrit les yeux en s'arrêtant le voyant devant elle et réalisa que c'était bien après elle qu'il avait couru, ses joues s'empourprant de gêne et de bonheur mêlés. Elle le regardait en détaillant ses traits, voyant sur lui la même stupeur et la même hésitation elle réfléchit une seconde et hocha la tête. Elle avait pour la première fois envie de suivre son instinct qui la poussait vers lui, fermant les yeux doucement en prenant sa décision. Son père de toute façon lui en voudrait donc un peu plus un peu moins cela n'avait pas grande importance. C'était bien la première fois qu'elle faisait passer quelque chose avant son instrument, sentant qu'elle n'avait rien à perdre et tout à gagner de le suivre. Elle était aussi tellement soulagée de savoir que ce n'était pas une petite amie qui lui avait offert le superbe présent, ses joues rosissant de gêne et de surprise sans chercher ce qui provoquait se soulagement et ce désir de parler avec le jeune homme, fermant les yeux doucement elle les rouvrit pour les poser déterminés sur lui accompagné d'un sourire encore timide.
C'était vraiment trop étrange pour qu'elle ait envie de chercher à comprendre, cela lui semblait tout simplement naturel que d'accepter, oubliant les cours, l'accordeurs qui attendait, les jaloux et autres personnes qui désiraient sa place. A cet instant le plus important aux yeux dorés de la jeune fille était le jeune homme devant elle, elle s'inclina doucement devant lui pour lui répondre en bonne et due forme, la cascade de ses cheveux rouge ruisselant sur les côtés de son visage alors qu'elle tenait toujours son violon, sachant très bien ce qu'elle risquait en acceptant et ne s'en préoccupant pas, elle profita d'être baissée pour sortir son téléphone de sa poche et l'éteindre sans qu'il le voit, c'était son problème à elle après tout, elle ne devait pas le mêler à ça. Elle se redressa en lui répondant de sa douce et basse, le regardant en souriant avec un peu plus d'assurance, replaçant dans sa poche son téléphone d'un geste qu'elle espérait invisible.

- " J'en serais très heureuse, je n'ai rien de prévu en fait, j'ai du confondre une date, je n'ai pas d'obligations aujourd'hui et je veux bien aller boire un café avec vous."

Elle avait fait son choix et elle n'en changerait pas, souriant doucement au jeune homme en se demandant s'il aurait lui aussi du temps à perdre en sa compagnie, se demandant pourquoi il voulait passer du temps avec elle. Elle ferma les yeux brièvement et commença à marché lentement vers le quartier commerçant où ils pourraient trouver un café ouvert, sachant que son uniforme n'était pas très discret elle s'arrêta et regarda dans son sac en se rassurant voyant ses affaires de sport. Elle pourrait se changer et mettre son pantalon pour faire moins voyant que sa jupe plissée, il faisait suffisamment doux pour qu'elle ne porte qu'un tee shirt en haut et il lui suffirait de changer sa coiffure pour qu'on ne la reconnaisse pas. Elle se remit à marché soudain plus légère et pleine d'entrain à se demander ce que la journée pourrait bien lui réserver. Avisant des toilettes public elle s'arrêta et confia son violon au jeune homme ne gardant que son sac en lui disant qu'elle revenait de suite.
Elle s'engouffra sans lui laisser le temps de dire quelque chose, enfilant son pantalon dans une cabine avant de mettre sa jupe à la place du dit pantalon, retirant sa chemise et enfilant son tee shirt, glissant celui ci et sa veste dans son sac avant de sortir du toilette et d'aller se placer devant un miroir, retirant la pince qui retenait ses cheveux et secoua la tête. Libérant sa chevelure opulente en la lissant avec les doigts elle rangea aussi la barrette et ressortit presque transformée du lieux public en souriant au jeune homme en reprenant son violon. Elle passa une main gênée dans se cheveux, peu habituée à les lâcher et répondit au jeune homme en anticipant sa question.

- " C'est juste au cas où, je n'aime pas sortir avec mes vêtements d'école quand je vais en ville, merci d'avoir garder mon violon."

Elle lui sourit doucement et prit le chemin du centre ville, son sac en bandoulière et son étui à la main attendant de voir où le jeune homme allait l'emmener.