Venez faire ce qui est juste.

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	L'injustice
	« Le plus grand mal, à part l'injustice, serait que l'auteur de l'injustice ne paie pas la peine de sa faute. » - Platon L’injustice est un sentiment terrible, terrifiant, qui anile l’espoir des gens et leur soustrait la moindre chance au Bonheur tant que l’équité n’est pas rétabli. Si l’on se mobilise tous, qu’on milite et que chacun de nous se bat contre l’Injustice, on peut la rejeter, changer les choses, rétablir ce qui n’aurait jamais du être renversé. Voilà la raison de ce poste. Il y a un peu plus d’un an, quelqu’un a quitté cette terre. Elle méritait la vie, le souffle, une chance à tout ce que le monde avait de prévu pour elle mais on lui a offert la fin, la mort, la cessation d’une existence qu’elle venait à peine d’embrasser. Elle a enduré ses dernières heures avec une violence et une horreur inimaginable et aujourd’hui on ne lui accorde pas ce qu’elle mérite vraiment: Un droit à la justice, une chance de voir celui qui lui a ôté sa vie, payer justement pour ses causes. Mais il nous est tous possible de faire quelque chose pour éviter cela, chacun d’entre nous peut aider à ce que la jolie Léa puisse trouver Justice dans sa mort. Si vous cliquez sur le lien ci-dessous, et signez la pétition, vous combattrez à votre manière l’injustice la plus totale et vous aiderai à soigner les coeurs d’une famille et d’amis qui souffrent de savoir que le meurtrier de Léa pourrait recevoir un traitement de faveur. Les forums sont pour s’exprimer, alors exprimez-vous ici, montrer que vous ne souhaitez pas voir l’injustice régner sur un monde qui porte déjà trop de malheurs. Aidez Léa. Cliquez ici et signez, merci de changer le monde.

« Le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur ; le souvenir
de la douleur est de la douleur encore. » - George Gordon.

Léa.

Léa, c’était une boule d’énergie. Léa, c’était la joie 24h/24h. Léa, c’était la beauté, la gentillesse, la différence. Léa c’était la fille qui n’en avait rien à faire de ce que l’on pouvait penser d’elle. Léa, c’était les petits poings, toujours prêts à te défendre, les mots, toujours là pour te réconforter.

Elle était comme un véritable soleil. Ou même, une étoile.

Elle brillait. C’était notre étoile. Notre musicienne, notre chanteuse. Elle seule osait nous faire du Marylin Manson à 3h du matin, histoire de nous réveiller un peu. Elle avait ce grain de folie que tant de gens n’ont pas, que tant de gens ne comprennent pas.
Combien de fois m’a-t-elle réveillée le matin en me sautant dessus avec la grâce d’un éléphant. Combien de fois nous a-t-elle émerveillés à ses concerts, par sa classe, son talent, sa présence ? Tellement de fois.

Notre étoile qui brillait tant, d’une lumière si spéciale, si… Elle.

Et pourtant, il a fallut qu’on la jalouse. Que quelqu’un soit frustré de son éclat au point de vouloir l’éteindre à tout prix. Être lamentable, abaissé au dessous de l’espèce la plus répugnante. Si monstrueux que les mots ne viennent même plus pour le décrire.

Léa, notre étoile, à subit ce qu’il nous est impossible de souhaiter à qui que ce soit, ami ou ennemi. Ce monstre lui a fait vivre un calvaire que lui seul mériterait de subir. Sans regrets.

Ce n’est pas une vie qu’il a gâché. Ce sont aussi toutes les vies de sa famille, de ses amis, de tous les gens qui connaissaient et aimaient Léa. Je faisais partie de ces gens qui l’aimaient. Mes amis aussi. Nous étions tous ses amis.
J’ai vu bien plus que de la souffrance dans les yeux de ses parents, dans les yeux de la petite sœur qu’elle a été contrainte de laisser ici-bas, dans les yeux de tous ces gens, à qui on a annoncé que jamais elle ne reviendrait. Du désespoir, de la tristesse, de la panique, de l’incompréhension. Il n’y avait pas de haine. Il n’y avait pas de place pour elle.

La haine n’apaise en rien la douleur.

Cela fait plus d’un an. Plus d’un an que nos cœurs sont ouverts, meurtris. Plus d’un an, que nous attendons que justice soit faite. Imaginez une seule seconde, être à la place de Karine, qui a perdu sa fille. Sans pouvoir lui dire au revoir. Sans pouvoir la voir sourire une dernière fois. Imaginez la douleur de savoir que la personne qui vous a enlevé ce que vous aviez de plus cher au monde, ne vit pas un centième du calvaire qu’il a fait vivre à votre enfant, ou simplement qu’il vous fait vivre à vous. Imaginez, comme Romane, qu’un monstre vous a enlevé votre modèle, votre complice, votre sœur.
Et l’on viendrait vous annoncer que le meurtrier de votre ‘vie’, va voir sa peine s’alléger, car son avocat joue sur les changements de lois au fil du temps ?
Il faut arrêter le calvaire de cette famille qui en vit déjà bien trop. La douleur restera à jamais dans leurs cœurs, alors le moins du monde n’est-il pas d’offrir la justice à leur précieuse enfant ?

Léa mérite qu’on lui rende justice. Elle mérite un procès équitable.

« L’horreur est humaine. » - Coluche.

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« Je me tiens debout, devant cette tombe. Comme souvent. Je regarde les fleurs, toujours présentes, belles, parfumées. Pas une seule fois, je n’ai vu cette pierre froide nue. Elle vit par ces couleurs. Tout est calme autour de moi, autour de nous. Je n’entends que le vent, qui souffle légèrement, le bruissement des arbres, le chant des oiseaux. Tout serait si apaisant, si calme, s’il n’y avait pas cette pierre, juste en face de moi.

Quand je me tiens debout, devant cette tombe, tout se déchaîne. Mon estomac se tord. Ma tête brûle de l’intérieur. Mon âme se déchire. Mon esprit hurle. Mes jambes tremblent, menaçant de me laisser tomber dans les graviers, froids et immaculés. Ma gorge se bloque, occupée par une boule douloureuse qui m’empêche de produire le moindre son. Un mutisme qui fait souffrir, alors que tant de choses se bousculent dans mes pensées, ne demandant qu’à sortir, qu’à exploser au grand jour. La haine me prend, moi qui ne jure habituellement que par la paix. Mes yeux me semblent à la fois si secs, et si humide. Je résiste.

Un craquement. C’est mon âme qui cède. Il résonne, il n’est pas seul. C’est son écho que j’entends derrière moi. Je n’ai pas besoin de me retourner, je sais que derrière moi, bien d’autres âmes se déchirent. Je ne suis pas seule. C’est bouleversant. Je sais que, quelques mètres, voir quelques centimètres derrière moi, mes amis sont là. Tes amis sont là. Nous partageons la même déchirure, la même torture, le même tourment. La même incompréhension.

Pourquoi ? C’est la grande question. Pourquoi toi. Pourquoi nous. Notre mémoire, ressassant nos jours heureux, ton sourire, ta voix, tes chants et tes rires, parfois même tes pleurs, tes angoisses et tes colères, est entachée. Elle s’est voilée de noir. Recouverte par des images horribles que nous lance notre imagination. Drapée d’un voile de haine. Nos cœurs implosent, palpitant près de nos cordes vocales. C’est une bien triste musique.

Je ne croyais pas aux monstres. Maintenant, je ne peux qu’y penser. Une obsession. Ils existent. Et comme dans beaucoup d’histoires, de légendes, ils sont parmi nous. Ils nous trompent, nous font miroiter de belles utopies. Jusqu’à ce que leur véritable apparence ne reprenne le dessus. Tu en as croisé un. Nous te pleurons. Ta souffrance, ton martyre et ton agonie est gravée en nous. Elle nous pèse, nous marque.

Une âme sanglote derrière moi. Je ne la connais pas. Je la connais. Nous nous connaissons tous, sans parfois nous être jamais rencontrés. Nous nous comprenons. Nous nous aimons. Nous partageons ce qui peut lier plus que quoi que ce soit. Nous partageons la douleur, l’amour. Tu nous manques, à tous.
Certains ne sont que des fantômes. Je sais qu’ils viennent. Pas forcément en même temps que moi, mais ils viennent. Même ceux qui sont loin sont là. C’est pesant. Nous sommes si nombreux, là-devant.

Une autre âme sanglote. Je crois que c’est moi. La pression a été trop forte, mon chagrin éclate. Les larmes se multiplient sur mes joues. Je pleure, en silence. Mon amie, près de moi, aussi. Je tiens sa main, sans m’en rendre compte. Elle tient la mienne. Mais si je tourne la tête pour la regarder, elle n’est pas là. Il n’y a que son âme. Je suis seule devant toi.

Je jette un dernier regard à cette pierre. J’y dépose une rose blanche, comme chaque fois. Je reste longuement, sans ciller, immobile. Et une inspiration plus tard, je tourne les talons. Je te sens me regarder. J’espère que tu m’aimes encore. Que tu ne nous oublies pas. Car nous pensons toujours à toi. Chacun à notre manière. Nous ne t’oublierons jamais. Tu es gravée en nous. Je reviendrais. Nous reviendrons tous. Jusqu’à ce que notre peine s’éteigne. Jusqu’à ce que nous puissions te rejoindre.

Reposes en paix, petit Ange.

Attends-nous. »

Venez faire ce qui est juste. Leawo