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 The night is Crazy [ PV Usui ]

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Minami Akiyama
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MessageSujet: The night is Crazy [ PV Usui ]   The night is Crazy [ PV Usui ] Icon_minitimeSam 12 Mai - 19:10

Que m’arrive-t-il ? Je sens mon cœur se serrer dans mon poitrine comme prêt à imploser, mais une implosion qui ne pourrait que m’être agréable. Je suis envahie malgré moi par une explosion de sentiments qui me paralyse nette, ce n’est pourtant que de la musique mais je suis simplement envoûtée par les paroles qu’elle me transmet, je suis bonne pour une virée dans les airs… Mon corps se fait de plus en plus léger, je m’envole petit à petit pour le monde des archanges fort cruels, des ailes me poussent, je ne peux rien y faire et je me mords violemment la lèvre inférieure face à cette douleur si suave, si délicieuse… Continue de chanter, continue de me charmer, même si tu ne me connais pas, je veux être ton objet en ce jour… Détruit mon âme et fais de moi la victime de ton chef d’œuvre. Je m’envole lentement mais sûrement sur cette vague musicale, elle me transporte vers des contrées aux couleurs acidulées, aux odeurs sucrées et aux panoramas dès plus féeriques. Des oiseaux aux allures loufoques m’entourent et m’entraînent vers un Archange dès plus merveilleux, je ne peux distinguer son visage mais son allure m’est familière, je ne peux en détacher mes yeux et lorsque je tente de toucher à ce fruit qui m’est défendu, me voilà qui fait une chute libre…
Mes ailes m’ont été arrachées, la pression exercée sur mon cœur n’est plus et je tombe sans pouvoir me rattraper à quoi que ce soit, je ne sais pas comment faire pour que cette chute soit moins brutale, moins violente…. Il n’y a que du vide et puis…
J’ouvre les yeux, violemment, la respiration saccadée. J’étais si bien, qui a osé me faire revenir à la réalité, qui a osé couper court à mes rêves ?! Je lève la tête et regarde mon MP3 perdre la vie jeter comme une vulgaire chaussette par la fenêtre de la chambre... un bruit sourd puis une cassure, je cours vers la fenêtre et regarde les morceaux de mon objet bien-aimé, son cadavre devrais-je dire jonché sur le sol. Quel enfoiré celui-là. Je le regarde avec un regard noir, je ne le supporte plus !
Ne lui donnant même pas l’honneur de l’insulter de tous les noms, j’enfile une veste et chope mon sac à dos dans lequel je mets en général le peu de chose qui me paraît important : mon carnet de notes, mon portable, mon cadre photo et une mèche de cheveux de ma mère. Je le mets sur mon dos et le regarde une dernière fois avant de claquer la porte violemment mais quel enfoiré celui-là, il aurait au moins pu me le demander gentiment, je ne suis pas un animal et encore moins le sien ! Je ne retournerais plus dans cette chambre avec ce rustre ! Non mais quel empoté, cassé l’unique objet que je mettais payer toute seule !
Je marche ainsi d’un pas énervé vers l’arrêt où se trouvent les taxis, je m’assois sur le banc et me sors une sucette en forme de cœur. La léchant de façon lente et nostalgique, je repense aux paroles de ma mélodie avec une certaine animosité, comment a-t-il pu rompre aussi simplement un envoutement aussi fort. Je ne peux pas comprendre pourquoi ce garçon existe !
Je continue de la lécher, chantonnant parfois puis lève les yeux et les plonge dans celui du chauffeur de coiffeur. Je me lève et m’approche d’un pas lent, presque nonchalant et me penche lentement en déclarant :


« Moi - Je voudrais que vous m’ameniez en ville s’il vous plaît. Le plus vite possible s’il vous plaît. »

Je lui tendis un billet de 200 et montais derrière tandis que le moteur se mit à chauffer bruyamment et qu’il démarra en trombe. Je sentis vibrer mon téléphone sonner dans ma poche, je le saisis lentement et regardais le nom de ma correspondante. Soupirant, je répondis :

«Moi - Helena. »

Je l’écoutais me déblatérer sa vie, me dire qu’elle souhaitait me voir aujourd’hui et c’est avec de vulgaires excuses bateau que je lui déclarais que je la verrais plutôt demain pour une sortie en « amoureux » sans oublier que tout était à ses frais. Je suis un gentleman certes mais ce n’est pas ma copine et puis… Je n’aime pas cette fille, elle est trop capricieuse, ma pire cliente ! je soupire et range mon téléphone, fixe le chauffeur dans le rétro et déclare :

«Moi - Si j’avais voulu aller lentement, j’y serais allée à dos de Tortue. Vous êtes payés je vous rappelle alors grouillez votre cul. »

Je suis vulgaire mais cela n’est pas mon problème. Il appuie sur le champignon ou il aura moins que 200 et je vous promets que je vais lui passer l’envie de conduire un taxi à ce vieux pervers qui matte mes nichons depuis déjà une bonne trentaine de minutes. Il finit enfin par arriver avec un compteur affichant 150. Je descends et claque la porte en l’ignorant pendant qu’il souhaite me remettre ma monnaie. Marchant ainsi dans les rues de la ville, je me laisse emporter par les bruits urbains, les discussions brèves, les pas de course, les musiques de publicités… Je dois vite me racheter un MP3 avant de crever à cause du manque de ma drogue auditive.
Ouais ça ceux qui prennent de la coque moi j’écoute de la musique, ça me suffit pour planer. Je me dirige ainsi vers un magasin d’high-tech, entrant d’un pas assuré. J’aime voir les gens qui m’entourent me mater comme si j’étais un morceau de viande pré-emballé. Je me dirige ainsi vers le rayon des mp3 et saisit un nouvel appareil, bien mieux que mon ancien et va le payer directement, pose le billet sur le comptoir, attend ma monnaie puis me dirige vers la sortie, prête à me rendre à la maison afin de remettre grâce à mon PC toutes mes musiques, mais avant j’ai besoin d’un remontant.
Je me dirige ainsi vers McDonald’s et command un menu BIG MAC et une glace avant de me poser sur une table à l’abri des regards, je mange ainsi en silence, les écouteurs sur mes oreilles. Après un bon moment, je sors, les mains dans les poches. Je regarde l’heure sur mon portable : 16 heures. Putain déjà -_-‘ le temps passe plutôt vite ici.
Je marche ainsi, pensante et sans savoir où aller. C’est ainsi que je me perds dans des rues complètement sombres malgré le soleil haut dans le ciel. Je marche d’un pas mal assuré, je me mords la lèvre en m’inquiétant… Qu’est-ce que je peux être tête en l’air.


« Mec - … Tiens une petite poupée Barbie, tu viens tout droit dans la gueule du loup petite. »

Un homme sortit de nulle part, me plaquant violemment contre un mur. Mes yeux pouvaient exprimés à eux seuls la peur qui m’envahissaient violemment, d’un coup dur. Il saisit entre ses mains sales mon visage et le bougeait de gauche à droite en rigolant :

«Mec -Je viens de faire une belle prise on dirait, t’inquiète pas que l’on va bien s’amuser petite. »

Son sourire s’agrandit, il empeste l’alcool et la puanteur des jours. Il se rapproche encore… Sauvez moi !
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Kurosaki Usui
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MessageSujet: Re: The night is Crazy [ PV Usui ]   The night is Crazy [ PV Usui ] Icon_minitimeJeu 17 Mai - 7:56

Que de satisfaction, enfin le silence, une Minami qui court voir le désastre par la fenêtre. Et oui ma jolie, va falloir économiser pour t’en acheter un nouveau. Et cette fois, je pense que tu réfléchiras à deux fois avant de le mettre au maximum dans tes oreilles. En plus avec un volume pareil dans les oreilles, je suis sûr qu’a 35 ans, elle sera aussi sourde qu’une vieille de 85 piges….D’un sens, je la sauve non ? Bref, je la regarde faire son sac avec énervement. Elle se casse ? Tant mieux, bon vent, dégage et laisse-moi un peu de silence pour me reposer. Je plisse légèrement les yeux quand elle claque la porte de la chambre, me laissant maintenant seul avec…le silence. Enfin seul, enfin calme, c’est une véritable jouissance que d’avoir enfin la paix dans cette piaule.

Je me suis assoupis si facilement, la quiétude de ma chambre ma bercé comme un nouveau-né, m’envoyant dans le monde des rêves. J’ouvre lentement les yeux, réveillé par la sonnerie de mon portable. Je l’attrape puis le stop tout en regardant l’heur. Il est déjà 14h ? J’ai vraiment passé ma journée au lit aujourd’hui. Je me lève en me grattant la tête, cherchant de quoi mettre sur mon cul pour aller au commissariat. Je prends au passage ma serviette, ma crème douche et direction la salle de bain commune. Un petit quart d’heure me suffit pour me laver et ressortir tout fringuant. J’enfile mon Jeans bleu délavé troué ainsi que mon Sweat noir à capuche et retourne dans ma chambre pour récupérer les clés de ma voiture.

Je sors de la pension, rejoignant ma pauvre épave de voiture qui va devoir subir les aléas de la vie de véhicule…les bouchons….Je dois être maudit en voiture, je ne vois pas autre chose. Si j’me tape pas de PV, j’me tape les bouchons…Après avoir roulé 10mn, me voilà en plein milieu du trafic qui n’avance plus, un véritable calvaire, le fléau japonais, quand on sait que dans ma caisse il fait plus de 40 degré…Malgré les fenêtres ouvertes, je me décompose, je me vide de toutes mon eau et dans tout ça…j’ai oublié ma bouteille de flotte. Qui sait, je vais peut-être crever au volant ? Ça m’éviterait de devoir me pointer chez les flics. Je les déteste vraiment et eux ne m’aiment pas spécialement non plus. J’avance lentement, je regarde ma montre, il est presque 16 h et j’arrive seulement à quitter le périphérique pour arriver dans la ville même. Je roule lentement, au pire, si je suis en retard, ils auront une vraie raison pour me gueuler dessus.

Bon, toujours pas de chance, les place de parking devant le commissariat sont toute occupé, je vais devoir tourner dans le quartier pour trouver un emplacement. En roulant, mon regard ce pause sur une silhouette que je connais plutôt bien maintenant. Moi qui pensait être débarrassé de cette nana, me voilà a la retrouver en ville. Elle marche tranquillement dans la rue et tourne dans une allé plutôt sombre. Mais qu’est-ce qu’elle fou cette cruche ? A ce demander si elle ne cherche pas volontairement les enmerdes. A-t-elle seulement capté qu’elle était suivit ?

Je réfléchis pas vraiment et gare mon véhicule sur une place inadéquate, mais vu le type louche qui la suit dans la ruelle, je ne suis pas sûr que tout ce passe à merveille pour elle. Elle fait sa chaudasse, mais je capte bien qu’elle n’a pas vraiment d’expérience dans le domaine. Et je ne suis pas assez dégelasse pour la laisser ce faire violer ou autre… Je sors de mon véhicule, mettant les warning pour indiquer que je ne resterais pas indéfiniment sur cette place qui n’en est pas une puis je me dirige rapidement vers la ruelle. Je me place de façon à ce que le type ne puisse pas me voir, observant al scène. Il prend le visage de Minami entre ses doigts, lui faisant tourner de droite à gauche, comme s’il observait la marchandise. Minami quant à elle, semble effrayé. Il y a de quoi, quand on voit la gueule du type complètement défoncé. Mais je suis assez dégelasses pour la laisser ce faire enmerder encore un peu. Je le regarde prendre plaisir à mater la jeune femme, sentant son cou pour venir lui donner un coup de langue bien dégelasse. Bon j’avoue que ça me fait un peu chier, je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs, une tension monte en moi quand je vois cette scène. Suis-je jaloux ? Frustré ? Oh mon dieu non, je ne dois pas avoir ce genre de sentiments pour une nana aussi chiante qu’elle et de plus mineurs, c’est foncer droit dans le mur.

Je sors de derrière mon mur et m’approche du type qui commence à la tripoter. Pfiou, je ne pensais pas que je réagirais aussi fortement à ce genre de vision. J’attrape le gars par les cheveux et le jette violement en arrière. Il grogne de surprise mais reste sur ses jambes à me fixer sauvagement.

- Alors mon petit, l’alcool te rend aveugle ? Tu t’attaques à une mineur et en plus, t’aurais pu trouver mieux hein…
- Ferme la pauv’type, j’me tape qui j’veux ! Dégage avant que j’te crève.


He Ben, il a un langage très cultivé…bref, il m’énerve.

- Je te conseille de dégager avant que je monte réellement dans les tours.

Le type en face de moi commence à grimacer, le genre de mimique qu’on affiche quand on est bourré et qu’on est en colère. Au moment où je veux me tourner pour regarder Minami, je sens une douleur sur ma joue, un filet de sang volant dans les airs et ruisselant de cette blessure sur mon visage. Instinctivement je touche l’entaille du bout des doigts, observant méchamment ce gars qui possède maintenant un canif. Je suis définitivement hors de contrôle. Quand on me touche au point de me blesser, je ne réponds plus de rien. Je donne un coup de pied dans la main du gars qui en perd son couteau, je l’attrape violement au cou pour le plaquer contre le mur.

- Grosse erreur, t’aurais dû t’en tenir aux insultes…

Je lui balance mon genou dans le ventre, le faisant tomber au sol plié en deux. Je l’attrape par la ceinture du pantalon et le balance dans la benne à ordure a côté de nous en prenant soin de bien la refermer sur lui. Je me frotte les mains satisfait.

- Bonne nuit…

Je me tourne ensuite vers Minami et m’approche d’elle en posant ma main sur sa tête.

- Tu devrais éviter ce genre de chemin, surtout quand t’es seule. T’as eu de la chance que je passais dans le coin….Je dois…aller au commissariat. Si tu veux, tu peux m’attendre dans la voiture….je te ramène à la pension après…
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Minami Akiyama
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MessageSujet: Re: The night is Crazy [ PV Usui ]   The night is Crazy [ PV Usui ] Icon_minitimeMar 22 Mai - 7:29

Le dégoût, oui un sentiment écœurant qui me monte lentement le long de la gorge et me donne simplement envie de vomir. Pourquoi cet homme a-t-il décidé de faire de moi sa victime en plus de cela il ne se gêne pas car il fait encore jour. Je voudrais m’enfuir loin de ses mains moites qui me maintiennent fermement contre ce mur, loin de cette haleine repoussante et de ce parfum insupportable d’alcool mélangé à d’autres sensations olfactive qui m’insupportent. Je me mord l’intérieur de la bouche tandis qu’il commence à sentir mon odeur, ses mains se baladant sur mon corps comme ci celui-ci lui appartenait, laissant parfois quelques baisers sur ma peau… Je voulais le frapper mais j’étais paralysée, je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait, j’avais pourtant été une gentille qui ferme sa gueule quand il faut la fermer non alors DIEU si tu existe pourquoi tu me fais subir une telle humiliation ?! Aide-moi , envoie moi un signe, une personne .. N’IMPORTE QUOI !!
Alors que l’haleine putride de l’homme s’approchait de moi et allait se saisir de mes lèvres tandis qu’il me tripotait la poitrine, une main se saisit de lui et je me laissais glisser au sol en regardant celui qui ne pouvait pas me supporter, me défendre en défonçant l’homme alcoolique sans ménagement, leurs échanges où le muscles sont la seule arme me firent parfois sursauter, l’homme avait, semblerait-il, blesser Usui au visage, un filet de sang coulant sur sa joue … J’avoue m’être inquiétée à ce moment mais Usui l’envoya très vite rejoindre Morphée sans remord.
Il s’approcha de moi avec un air que je n’avais jamais vu sur son visage tandis que je tremblais légèrement face à mon entretien repoussant de tout à l’heure. Sa main se posa sur ma tête tandis qu’il me parlait comme si j’étais sa petite sœur qu’il avait juste voulu protéger. Mais oui ma petite Minami réveille-toi, il aurait fait cela pour n’importe qui tu n’es pas une privilégiée en plus tu lui fais chier alors bien sur qu’il te sous-estime plus qu’autre chose… Mais je continue à m’imaginer que j’ai un peu d’importance pour lui, juste un peu pas beaucoup…
Je fixe Usui avec un air enfantin ou plutôt naïf, oui il m’arrive de ne pas jouer la jeune fille chieuse sans arrêt, il m’arrive d’être une simple fille de dix-sept piges qui est simplement fragile. Je lève lentement ma main et la pose sur la joue où il a été blessé et caresse celle-ci avec douceur puis déclare, des larmes coulant le long de mes joues :


« Moi - Pardonne –moi, tu as été blessé par ma faute. »

Je me fiche d’avoir du sang sur les mains, je me fiche soudainement d’être ridicule à pleurer devant ce mec chieur de première, j’ai juste besoin de le voir sourire de nouveau, le voir me dire que je suis une idiote … Je saisis un mouchoir dans ma poche et le passe sur sa joue pour éponger le sang, essuyant ensuite du revers de ma manche mes larmes et le regarde toujours aussi fragile :

« Moi - D’accord, je te suis. »

C’est ainsi que nous sommes montés dans sa voiture, une voiture plutôt moyenne et dont je me demandais comment elle marchait encore. Mais cette idée partit très vite lorsqu’il démarra et que mon regard se perdit dans le paysage urbain et mes sens dans le bruit du moteur qui crie. Je ne sais pas vraiment ce que je ressens à l’instant présent mais c’est inconnu, c’est doux et tortueux à la fois. Je finis par m’enfoncer dans le siège de sa voiture, fermant les yeux tandis qu’il partait vers l’entrée d’un commissariat. Etrange, il aurait des soucis avec la Loi ?
Bon j’avoue que cela ne m’étonnerais pas énormément vu qu’il est plutôt grande gueule mais bon, il est tellement mignon qu’on lui pardonne sans arrêt… PAUSE PAUSE ! J’ai pensé quoi là dans ma petite tête de poupée de porcelaine ?! Mignon ? Qui est mignon ?! Lui, non pas du tout ! Il n’est pas mignon, il est …Arrogant, égocentrique, violent, euh…euh dur, narcissique, ironique… Allez Minami trouve lui des défauts parce que tu ne peux pas être amoureuse d’un homme pareil ! Déjà il est majeur donc ne t’accepterais jamais en tant que femme à part entière et puis … Même ! il est réellement impossible pour toi de t’imaginer un jour avec un garçon qui te déteste à ce point. PAUSE !...J’ai pensé amoureuse… Oui le mot « amoureuse » a traversé mon esprit, ces battements de cœur qui me prennent de toute part sont bien réels, je ne peux pas être amoureuse, c’est impossible. Je saisis mon sac en enfilant la veste d’Usui sur mes épaules avant de descendre de sa voiture en courant. Je cours pour faire cesser ce tambourinement dans ma poitrine, m’excusant à peine lorsque je bousculais des hommes. Je continue de courir, je ne cesse pas même si mes pieds me font atrocement souffrir, même si ma respiration se saccade et que mon corps ne tiens plus. Je cesse de courir lorsque je comprends que je me suis perdue… Merde -_-‘ Je suis décidément très douée pour me foutre dans la merde. Je marche ainsi dans les rues en silence, elles sont plutôt glauques quand même.
Une main se pose sur mon épaule puis me tire contre une paire de gros nichons. Un visage pourtant très masculin s’approche du bien et sa voix grave caresse mes tympans :


«Inconnu - Putain celui-ci est bien foutu ! Un vrai travelo on dirait des vrais ^^ ! Moi je dis on l’embauche pour la soirée dans le bar. »

Hein quoi ?! Heu non moi pas être travestie, moi être une VRAIE FILLE ! Mais euh c’est trop demandé qu’une deuxième intervention de ta part petit Jésus Christ ? dommage.
Je me fais ainsi tirer dans un bar rempli de travestis qui vont détendre des hommes. Je me mets dans un coin tandis que je les regarde se donner en spectacle, le spectacle étant des Infirmières très masculines à mon goût qui soigne leur peine de cœur. Je soupire et lève de nouveau les yeux lorsque je croise celui de l’homme qui s’était fait défoncé par Usui un peu plus tôt, il était entré en brayant :


« Mec- Une salope m’a fuit des mains ! Je veux être réconforté ! Plus vite que ça ! Amenez moi la plus belle de vous ! »

Son regard croisa le mien, je reculais dans l’ombre mais rien n’y fit, il faisait désormais un pas décidé vers moi. Je tremblais mais pas assez pour ne pas courir, je sautais de table en table, sortant en courant, me remettant à courir poursuivi par l’homme qui soufflait comme un bœuf mais semblait avoir une bonne endurance.
Merde.
Et puis un frein que l’on appuie brusquement, un bruit de moteur qui ne peut que m’être familier. Je lève la tête et vois enfin mon miracle mais bon c’est pas le bon moment de s’extasier… Je suis bornée, je ne peux pas monter dans sa voiture sinon je vais être troublée par sa présence mais si je ne monte pas, je risque de me faire surement sauter comme une vulgaire merde. Je préfère courir alors, je me relève lentement et cours, allez Minami cours... La pension n’est pas très loin … Une main se saisit de mes cheveux, les tirant en arrière, je n’y crois pas il et coriace ce con.. Je suis coincée, je dois faire quelque chose, n’importe quoi … :

«Moi - USUI !!!! »

Je suis un peu basique sur le coup n’est-ce pas ? Mais là je n’ai pas trouvé autre chose…
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Kurosaki Usui
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MessageSujet: Re: The night is Crazy [ PV Usui ]   The night is Crazy [ PV Usui ] Icon_minitimeMer 23 Mai - 7:56

J’attends que Minami ce calme pour me déplacer. Elle tremble de tout son corps, il y a de quoi être choqué quand ce genre de chose arrive. Elle a eu de la chance que je passais dans le coin, sinon elle serait surement passée à la casserole. Elle lève sa main pour venir toucher ma joue, je la laisse faire sans rien dire, je ne fais que l’observer en silence. Elle est différente, elle semble plus fragile que ce que j’aurais pensé. Même si elle parait forte de caractère, ça n’en reste pas moins une fille de 17 piges qui n’a pas encore connu grand-chose de la vie. Je ne dis pas que je connais beaucoup plus du haut de mes 22 ans, mais j’ai un chemin totalement différent du sien qui m’a mené à connaître des traits de la vie bien plus glauque.

Elle m’annonce alors que tout ce qui m’arrive, en l’occurrence ma micro blessure sur la joue, est du a sa faute. Bon en partie c’est vrai, si elle n’était pas allée dans cette ruelle, je pense que le type ne l’aurait pas chopé. Mais bon, j’espère qu’elle s’estime heureuse que je sois passé et que je ne suis pas assez rancunier et méchant pour l’avoir laissé dans sa merde.

J’avoue être un peu troublé par son aspect présent, ses larmes qui sont naturelles, cette peur dans ses yeux et ce soulagement. Elle est véritablement craquante, on dirait une poupée de porcelaine, que si on la touche ou on la fait tomber, elle ce brisera en mille morceaux. Je la laisse me frotter la joue avec son mouchoir et l’observe essuyer ses larmes qui ne cessent de tomber de ses jolies yeux brillant. Je soupire et lui lance un petit sourire pour la réconforté. Elle accepte ensuite de me suivre, je l’aide à se lever et la laisse me suivre jusque dans ma voiture. J’attends qu’elle prenne place sur le siège passager puis démarre mon épave qui ronronne comme une vieille de 80 piges. Bon, je suis chanceuse, elle me claque pas sous les fesses et n’explose pas. Bonne nouvelle pour le moment. Je roule les fenêtres ouverte puis m’arrête sur le parking devant el commissariat. Ouai, cette fois il y a une place et je me suis dépêché de m’y garer.

Je jette un dernier coup d’œil à Minami en lui disant de rester sagement dans la voiture puis je ars me rendre dans la gueule du loup. J’entre dans le commissariat, j’observe tous ses bureaux dans chaque coin de cette immense pièce. Il y du bruit, des téléphones qui sonnes, les imprimantes qui grondent, c’est animé…Je me dirige vers un bureau et reste planté là à regarder ce monsieur bedonnant qui sirote son café en matant son écran d’ordinateur. Je tousse un peu pour montrer ma présence et daigne enfin me regarder.

- J’ai rendez-vous avec Monsieur Otsuka à 16h…
- Ha ! Vous êtes…. *regarde dans son calepin* …Monsieur Kurosaki Usui ? L’officier Hatsuki remplace Otsuka pour aujourd’hui, prenez la porte au fond à droite.

Je me tourne et me dirige vers cette porte, je me demande qui va être ce nouvel officier qui s’occupe de moi aujourd’hui. Je n’ai jamais changé de type depuis que je suis sorti de taule, j’espère qu’on ne va pas devoir reprendre tout du début. Je toque avant d’entrer puis je me retrouve devant…une femme ? Ha quel heureux retournement de situation et oh mon dieu, des obus pareil dans un uniforme…trop petit, c’est carrément bandant. Je m’approche tout sourire, peut-être un peu trop détendu ou juste gaga devant ce cliché de la femme flic sexy.

- Bonjour Madame Hatsuki, je suis Kurosak….

Je fini pas ma phrase, elle me regarde d’un air super flippant. Elle devait être sorcière dans une vie antérieur, je sens presque une aura malfaisante autour d’elle, c’est flippant.

- Je sais qui vous êtes, assis !

Je m’assois aussi rapidement qu’elle me parle. Je reste calme, je fais la moue en regardant cette nana feuilleté des documents qui semble être mon dossier vu la photo en 2ème page. Elle pose son regard sur moi, remonte ses lunette de son index, je n’ose même pas bouger, c’est bizarre.

- Bien donc il semble qu’on entende plus parler de vous, c’est un bon point. Mais on vous surveille Kurosaki, le moindre faut pas et vous retournez derrière les barreaux.
- Ouai je l’sais ça pas…
- J’AI PAS FINI !!


Terrifiant, j’ai un mouvement de recul dans ma chaise alors qu’elle tape sur le bureau de ses deux mains en avançant son visage crispé vers moi. Elle ce rassoit, moi je suis plutôt étonné du caractère de cette bombe en uniforme. Quel gâchis, si elle était plus gentil, je suis sûr qu’elle serait parfaite, mais là elle est flippante.

- Nous avons un souci avec un virus codé qui sévi sur les banques au niveau national. Elle efface les données bancaires des haut placés du pays et soutire leurs argents. Votre rôle maintenant c’est de décrypté ce virus au plus vite.

Je la regarde sans véritable expression, moi tout ce que je vois c’est ces deux montagne qui vienne et parte sans arrêt, s’approche et recule, c’est super stressant de pas pouvoir toucher. Cruel est la vie…Elle me met un Cd sous le nez ainsi que des documents.

- Nos expert on déjà commencer el travail, mais ils bloquent sur certaines données. Il semblerait que le cryptage est d’un codage inconnu à ce jour. Si vous nous aidez, peut-être, je dis bien peut-être Monsieur Kurosaki, on pourrait vous trouver une utilité pour le bien publique.
- Le bien public, faut pas…
- FINI, DEHORS !


Encore une fois j’ouvre grand les yeux étonné, elle est tarée…Toutefois je vais essayer. Je me lève puis reste face à elle sur son bureau.

- Un dîner ce soir avec moi, ce soir à…

Elle se lève brutalement et m’attrape par le col, je fais de grand yeux surprit, elle me lâche un sourire des plus ravageur mais je crois que j’aurais dû m’abstenir.

- Je ne crois pas que vous et moi, soyons du même monde. Je ne fricote pas avec les délinquants. Dehors !

Attendez…elle me traite de gamin ? Elle doit avoir mon âge voir quelques années de plus mais rien de bien éloigné. J’abandonne, cette nana est trop étrange et sur les nerfs pour que ça marche. Enfin pour une soirée ça m’aurait pas déplu de lui faire voir els merveilles de Kurosaki Usui. Je me dirige vers la porte et prend la sortit du commissariat avec mon CD et le dossier qu’elle m’a refilé. Je vais vers ma voiture quand je la vois complètement vide. Mais quelle idiote celle-là !

- M’sieur…si vous cherchez votre amie, elle est partie comme une furie direction centre-ville sud.

Je me tourne pour voir un flic bedonnant s’empiffrant de son donuts hyper sucré et chocolaté dégoulinant sur ses doigts.

- En plus…elle parlait toute seul…elle doit avoir quelqu’un sur qui elle fantasme. C’était vraiment amusant…

Je le fixe, puis monte dans ma voiture sans un mot, il me regarde démarrer et partir sans intérêt. Je roule vers la ville. Plusieurs longues minutes passe, je commence à m’inquiéter, la soirée commence à tomber, je vais avoir du mal à la retrouver dans la nuit. Puis miracle, je la vois courir comme une forcené, je pile, la voiture laisse une marque sol tandis qu’on me klaxonne au cul. Elle me regarde j’ouvre la porte passager puis m’ignore et repart en courant. Mais quelle enflure c’te gonzesse ! Puis j’aperçois un type qui la poursuit. Encore ? Ce n’est pas possible, elle attire que les problèmes. Mais cette tête me dit quelque chose. Je roule quelques mètres pour me garer al ou personne ne me fera chier, je sors de mon épave a roue et je cour dans le parc, là où j’ai vu Minami la dernière fois.

Je les aperçois enfin tous les deux, le type la chope par les cheveux alors qu’elle hurle mon nom. Mon nom ? Elle est culotté, je lui ouvre la porte de la voiture et ce sauve et une fois dans la merde elle m’appelle. Je cour vers eux, chope le gars par l’epaule pour le faire ce retourner. Il me fixe, je le fixe, son visage ce décompose, il lâche Minami en levant les bras pour intimé qu’il abandonne.

- C’est bon mec, j’te la laisse, j’me casse…

Il part en courant terrorisé. Bizarre, j’ai l’impression d’avoir déjà vu sa tête…je regarde Minami en stresse et essoufflé, je lui tape sur la tête pour montrer mon mécontentement.

- Oy c’est quoi ce que tu m’as fait tout à l’heure ? tu serais monté dans la voiture gentiment, t’aurais évité de te faire malmener.

Je soupir, elle ne semble pas super bien, je ne sais pas trop quoi faire. Il faut que je lui change les idées. La nuit est tombée, les lumières de la ville éclair le ciel, et une idée me passe apr al tête. Je vois al grande roue un peu plus loin, c’est vrai qu’il y a la fête foraine en ce moment. Je pourrais peut-être lui proposer d’y faire un tour. Les gosses aiment ça en général, je suppose qu’elle ne fait pas exception.

- Dis…tu veux qu’on aille faire un tour à la fête foraine ensemble ?

Ah ! Dis comme ça, on dirait que je lui propose un rendez-vous, ça va pas le faire.

-Enfin, faut te changer les idées, alors je suis partant pour t’aider un peu.
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