 Hate Me Again . Till Death . ✖
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Date d'inscription : 12/03/2010
Camp dans la Bataille : Les trois ?
 |  Sujet: Enix L. Heaven  Ven 12 Mar - 15:46 | |
| ••• Dossier d'inscription
••• à la Pension Kohime
Photo d'identité 
© Kaito |
• Nom : L. Heaven
• Prénoms : Enix
• Âge & Date de Naissance : 20 ans
• Nationalité : Irlandaise
• Orientation sexuelle : Bisexuel.
• Profession : Etudiant en droit (& tueur à ses heures) |
• Raisons pour lesquelles vous venez habiter à la pension : Les études.
• Description Physique :
“ I’m beautiful, awesome and sexy. That’s it ! “
« Hum, ouais. On a beau dire, c’est difficile à s’dire qu’il y’a plus beau quand on possède un corps comme le mien. J’suis parfait, y’a pas à dire. Pas un seul défaut, l’unique pureté naturelle, mélangée à un soin quotidien et une affection particulière assez métrosexuelle. Nan, j’suis pas une pseudo pétasse qui passe son temps dans la salle d’bain, j’sais gérer mon temps et j’passe pas cent piges à m’faire un brushing. Surtout qu’j’en ai pas particulièrement besoin. Ouais, mes cheveux sont lisses, parfaitements lisses. Même pas secs, même pas gras, ils sont parfaits. Ils sont noirs, entièrement. Et c’est pas une teinture, j’ai les cheveux noirs de naissance. Non, pas chataîn foncés, ‘sont noirs. J’les ai laissé mi-longs, ‘fin ils m’arrivent jusqu'à la nuque. J’sais pas trop comment définir cette longueur en fait, t’façon, c’est pas comme si c’était important. Ouais, j’suis beau. J’ai un visage magnifique. Les mannequins m’envient ce visage fin, léger, pâle, blême, neutre. Ils m’envient pas que ça d’ailleurs, mais pour l’instant, on en est pas là. On parle d’mon visage. J’suis né sous une bonne étoile faut dire, j’ai une peau magnifique. Mais bon, faut pas tout mettre du côté d’la nature, hein, j’y ai pas mal joué aussi. Si j’suis irréprochable, c’parce que j’l’ai bien voulu. C’est parce que j’me suis rendu irréprochable. J’ai toujours pris soin d’moi, en fait. Donc j’ai une peau blanche, assez pâle, lisse et sans défauts. Pas grasse, pas sèche, pas d’boutons, ouais, perfect. J’ai un regard qui t’fais envie, dans les deux sens du terme, darling. T’as envie d’moi, hein. Mais t’oses pas t’approcher, t’es trop trouillard. Ouais, mon r’gard il te dit pas ‘Viens..’ il te dit ‘Si tu t’approches, t’risques quelque chose, vérifie si t’en est capable.’ Alors t’hésites, tu tangues entre la vie et la mort hein ? Tu baves, j’te vois. Tu envies, tu m’envies. Mais t’as peur. Voilà c’qu’inspire mon regard. Mes yeux rouges, reflettent ma personnalité.. Surtout qu’ils sont d’un bleu tellement étrange, et presque clair, qu’il rendent encore plus mon visage étrangement attirant.. Mais mon r’gard, ça, c’est c’que j’ai d’plus mystérieux, ouais. Il en cache des choses, ce r’gard. Après, tu m’diras qu’j’ai une bouche qu’on a envie de mordiller, d’embrasser… Mes lèvres sont pâles, fines, attirantes.. Rien que quand ma langue les effleures, un frisson te parcourt. Mais c’est innaccessible… Pour toi. Les courbes de mon visage sont si pures, ils t’enchantent. Tu rêverais d’poser ta sale bouche sur ma nuque diaphane, puis descendre tout le long de mon torse lisse, parfaitement musclé, pas trop, largement assez, pour laisser ensuite glisser tes mains sur mes hanches délicates, glisser ta langue plus bas, au dessous de mon nombril. T’aimerais bien hein ? Mais j’te referme la bouche tout d’suite. Si tu m’plaît pas, cherche pas. Cherche pas à m’faire craquer, genre « Ho, j’suis amoureux » ça marche pas. J’suis pas d’ton troupeau, et si tu m’dis ça, tu vas crever plus tôt qu’prévu, darling. La perfection, c’pas pour toi, j’suis pas pour toi. Tu demandes trop pour c’que t’es. Les faibles se mélangent pas aux forts. On mélange pas les torchons et les serviettes, comme on dit. Mes atouts s’arrêtent pas là ou j’t’ai cloué le bec. Au d’ssous d’la ceinture ça impressionne. Mais t’vas baver encore plus, après ça. Tu l’auras pas, pas pour jouer, pas pour toi, chéri. Les jambes élancées s’écarterons pas pour toi, j’aime pas la passivité. Puis t’façon, mes jambes s’ront pas pour toi, dans n’importe quelle circonstance. Faut être assez fort pour mériter ma présence, rien qu’une nuit. Me réclamer, c’tout c’que tu sais faire ? J’sais que toute les nuits j’te hante, dans tes rêves comme dans tes cauchemars, dans tes fantasmes surtout, mais ta main suffira à te satisfaire, parce que mes phallanges agiles viendront pas assouvir tes désirs. Oui, fille ou mec, qui qu’tu sois. Ma classe habituelle t’impressionnes ? C’est fait exprès. C’est vrai qu’j’suis extraverti, pas pudique du tout. J’me ballade souvent chemise a moitié ouverte, si c’est pas ouvert. Souvent noire, ou blanc, le contraste entre mon âme et mon corps, tu piges ? J’aime bien les pantalons noirs, jean’s ou en cuir qui moulent un peu mes jambes. J’porte rarement des t-shirts, juste des marcels, t’sais, ses t-shirts sans manches, à col rond et bretelles arrondies. Toujours blancs et noirs. J’me change plusieurs fois par jour, j’me douche au moins deux fois. Rares sont les fois ou j’prends qu’une seule douche. Une chose que t’as sûrement pas r’marqué, mais p’t’êt que si t’étais moins con, tu l’aurai vu d’près ; mon piercing. Yep’, j’ai un piercing, une jolie bille discrète à la langue. J’ai une oreille d’percée aussi, mais ça, c’moins perso’. Tu d’mandes pourquoi j’ai les yeux rouges là ? C’est ça, d’être un ange déchu. Tu nais comme un mouton noir, le contraire de tout ce que ton monde espère. Ah, c’est bon ce sentiment de différence. Je leur inspire la peur avec mes yeux rouges, mes cheveux corbeau. J’suis pas né tout blanc, j’suis un ange déchu, et j’en suis fier. C’est cette différence qu’on m’a donné qui m’a offert ma force et ma façon de penser. Aah, tout ça, c’est très peu dire, j’en aurais d’autre chose à dire.. Enfin, tu les découvrira bien par toi-même, ‘fin, maybe. »
• Description Morale :
“ I think it’s not enough ; Hate me, again. Till death. “
« Hey mec, ton regard, c’est de la haine, de l’amour, de la jalousie peut-être ? Ouais, c’est sûrement ça. De la jalousie, celle qui te ronge les tripes quand j’te défie du regard tout en te rendant dingue, pendant que je susurre à l’oreille de ta nana, ou d’ton mec, des choses qu’il ou elle aurait rêvé entendre venant de toi. Ouais, ça m’plairait d’l’avoir dans mon pieu. Et c’est c’qui va arriver, mec ou nana, sans aucune importance, si j’ai envie d’le baiser, il y passera, même si t’es là, j’en ai rien à carrer. C’pas l’envie qui leur manque. Mais j’aime ça, surtout d’savoir que le fait que j’prenne mon pied avec elle va t’faire souffrir. T’as envie d’me buter, hein ? J’le vois. Dans tes yeux, dans tes mains qui tremblent. Mais c’est bien plus beau quand j’te regarde pleurer de douleur. Non, pas de douleur physique. Non. Une douleur qui te prends au cœur et qui t’écoeures, une sensation désagréable qui t’écorches de l’intérieur à t’en faire chialer encore plus. Cette douleur atroce que tu ressens quand sous tes yeux gît la personne qui y’a quelques minutes est passée de tes bras au miens, pour finir là, pâle et à la fois étrangement coloré… Ah, le rouge, c’est une jolie couleur, non ? Dernière étape, il tarde un peu. C’est quand qu’tu m’supplies de t’finir ? T’en as marre de vivre. J’ai anéanti toute ta vie en quelques secondes, et c’est plus jouissif et planant que n’importe quelle drogue sur cette terre, mec. Tu veux que j’t’épargnes ? Arrête de rire, tu veux que j’fasse quoi d’un mec pitoyable comme toi qui à cru à ce faible sentiment qu’est l’amour ? T’es pathétique. C’est pour ça que j’ai eu l’immense envie de détruire ton bonheur illusoire. Ah, t’es pas le premier, et sûrement pas le dernier de la liste. Les gens comme toi, ça m’écoeures, tu vois ? C’est pire, c’est carrément insupportable. Nan, va pas me sortir tes conneries de psy comme quoi j’ai eu des difficultés dans ma vie pour en vouloir autant à l’amour. Va pas me dire que c’est parce que j’l’ai jamais connu qu’j’le déteste. Crois moi, j’prends mon pied, y’a que ça d’vrai, et j’ai eu une vie parfaite. L’amour, t’y crois vraiment ? C’est à cause de mecs comme toi qu’les gens font perdurer le mensonge. Et arrête de chialer comme une gonzesse, j’ai l’impression qu’ça va accentuer mon envie d’te buter. C’est pas tes yeux de chien battu qui vont m’attendrir, hein. Et sûrement pas le sang qui coule de ta nuque. Ca, au contraire, ça me donne envie d’en voir plus. Tu m’montres ? Oh, t’as pas envie ? C’est dommage, tu n’fais que repousser une douleur atroce et imminente. C’est drôle comment j’prends plaisir à vous manipuler, tous. C’est tellement facile. J’aimerais bien un jour être confronté à quelqu’un d’plus logique. Peut-être assez intelligent pour pas mériter d’crever tout d’suite. J’demande pas grand-chose pourtant. Quoi, t’es innocent ? J’suis pas d’la police tu sais. D’ailleurs les flics aiment pas trop c’que j’fais à vrai dire.. Être tueur de nos jours, c’est carrément plus drôle, tu t’amuses même à tuer des flics. Nan, c’est pas vraiment mon métier, c’est un hobby, j’fais ça par plaisir. Ouais, par pur plaisir ! C’est génial, y’a pas meilleur sentiment au monde que d’regarder souffrir une personne qu’tu hais. T’sais, aussi, que j’suis pas un tueur qui va te tirer d’un coup. J’vais p’t’êt te tirer d’une autre manière avant d’te faire souffrir. Puis après, après qu’t’aies plus que la force de t’agenouiller d’vant moi, p’t’êt que j’t’achèverai. Mais pas des plus sainement, sache le. On r’trouvera ton corps quelque part, qui sait, un jour peut-être. J’le garderai pas avec moi en tout cas. N’empêche c’était génial de la manipuler. Un peu trop facile à mon goût, vraisemblablement. Mais bon, c’était vraiment pour toi que j’l’ai tué. J’aurai pu m’en servir un peu avant d’la buter. Mais bon, c’est pas un sort réservé a tout l’monde. Ouais, les gens sont cons, comme toi, qu’est ce que tu veux. Ca m’amuse de les manipuler. Il sont aveugles, et me suivent aveuglément… ‘sont vraiment idiots, mais heureusement qu’y’en a, pour qu’je puisse m’en servir au moins. Ouais, des gens qu’je jette comme des mouchoirs. J’aime bien leur offrir un bonheur illusoire auquel il croient fermement, les faire rêver aveuglément, puis tout lâcher, les faire souffrir, les laisser crever seul ou finir par les achever. Ouais, j’suis un putain d’salaud, j’sais. Et j’assume, et j’aime ça, mec. Parce qu’j’suis loyal à part ça, j’respecte les codes. J’fais pas d’coup bas et j’suis pas une langue de pute, nope. J’dis les choses franchement, pas de dérivatoires, et en face. J’m’en tape que ça t’fasses du mal ou pas, j’suis pas là pour t’épargner la vérité et faire l’faux cul. Si ça t’plaît pas, c’pas mon problème, c’l’tien. Tu t’racasse avec, alors vas-y, amuse toi bien. Tu m’amuses aussi. Au fond, j’suis très perfectionniste, les autres, j’leur laisse pas faire mon boulot t’vois ? Y’a qu’moi pour accomplir ça parfaitement, pourquoi ? Parce que j’suis la perfection. J’laisse rien au hasard. Et c’pour ça qu’là t’es en train de chialer à mes pieds comme un gosse. Ouais, tu t’rends compte à quel point t’es pitoyable ? En même temps, c’est inutile d’te battre contre moi, t’as perdu d’avance. T’aurai juste pu être moins con dans ta vie. Putain, c’est quand même dingue les gens comme toi. Quoi ? Oui j’suis arrogant, sarcastique, narquois et même provocant. J’suis avide de pouvoir, ouais, j’suis l’maître incontesté d’ce monde, mec. Si ta tête me revient pas, j’te descend. Oh, ça t’plaît pas ? Mec. Tu m’fais pitié. Tu t’es inventé une vie. Une sorte de parcours victorieux. Mais mon vieux, c’est too late. Dans la vie, y’a des gagnants, des perdants. Et t’as perdu. »
“ I love and hate some thing, too. But not the same. Better. “
« Ben quand même quoi. Faut avouer qu’y’a beaucoup d’choses que j’déteste. J’sais pas si j’aime autant d’choses que j’en haï, mais en tout cas, ça fait une longue liste. Déjà, j’aime pas les cons. Ouais, les cons. Et c’est général, parce que l’monde en est bourré, ouais. Y’a qu’ça. Les espèces en voie de disparition c’les gens comme moi. Ouais, j’suis détestable, mais y’a qu’ça d’vrai. Ces idiots, mec ou nana encore une fois, qui s’aggrippent aveuglément à ce sentiment inexistant qu’est « l’amour », croyant qu’au premier regard, croyant qu’au si connu « coup de foudre », leur vie va virer d’bord. Nan mais sérieux, z’êtes carrément pitoyables. Ca existe pas, l’amour. T’peux être attaché à une personne, être proche, mais ça, ça s’appelle l’amitié. Et baiser ne conclut pas, baiser n’est pas une preuve d’affection. Baiser, c’est juste une satisfaction. Oui, « baiser » est l’mot, « faire l’amour » existe pas. Réfléchissez au sens d’ce truc. Déjà qu’amour existe pas, alors le faire, faut être fort. Alors arrêtez d’me bassiner avec votre tendresse écoeurante, baiser c’est baiser, c’pas des bisous au ralenti et des caresses en stand-by qui vont changer l’acte en lui-même. ‘fin bref, au fur et a mesure du temps, j’me suis rendu compte que j’parlais pour rien, mais vous l’dire, c’déjà ça. Restez cons, après tout, c’votre problème si vous en souffrez. J’aime pas non plus les idiots attachés à leur croyances. J’aime pas ceux qui croient me faire changer. Arrêtez quoi, c’pas moi qu’a besoin de thérapie. J’aime pas ceux qui m’disent ; « Oh, mais tu dis ça, mais tu vas changer, c’est ce qui t’manques dans ta vie. » Pitié, vous m’donnez envie d’vous tuer pour achever un millième de la connerie qu’vous faites perdurer sur cette putain d’planète. J’déteste l’hypocrisie, aussi. Nan mais sérieux, quand on à quelque chose à dire, on passe pas par quatre chemin dans l’espoir de moins blesser la personne ! Qu’tu l’aimes bien ou pas, c’te personne, lui balancer la vérité dans la gueule, c’est mieux, nan ? Pourquoi mentir, être hypocrite et rester dans le mensonge. J’ai horreur de tout c’qui caractérise l’être humain basique, c'est-à-dire, pratiquement tout l’monde, sauf moi. C’est simple, nan ?
Sinan, y’a des choses que j’aime bien, ouais. Quand même. Des choses qu’en général, vous êtes incapables de comprendre. J’aime faire mal, faire souffrir, voir la souffrance dans les yeux des gens. Pas de compassion, aucun sentiment affectif, j’aime faire souffrir, c’tout. J’ai l’instinct d’un tueur à gages. Oui, c’est pas commun, hein, on voit ça que dans les films. Ben nan, vous voyez bien. J’suis peut-être pas tout blanc, mais moi j’ai l’audace de l’assumer et d’en être fier. Sinon, à part ça, j’aime ‘baiser’. Ouais, franchement, c’est une chose dont j’aurai du mal à m’passer. Fille ou mec, j’m’en fous, les deux m’attirent physiquement, et franchement, j’ai pas d’préférence de sexe pour ça. Et j’vois pas pourquoi j’en aurai une, chacun à ses p’tits avantages. J’compare juste l’être en lui-même, et j’le préfère si il est doué ou pas. Allez pas m’foutre une coincée ou un timide en face de moi, ils toucheraient même pas un drap d’mon lit. Les désespérés peuvent aussi aller s’rhabiller, j’les supporte pas. Quand aux gamins prépubères ou aux vielles putes, nan merci, ça ira, j’aime baiser, mais j’suis pas un gigolo, malgré toutes mes conquêtes. J’profite d’la vie quoi, j’me drogue même de temps en temps, et j’me balladerai jamais sans ma clope, nan. C’est plutôt clear, nope ? Ensuite, s’il y’a une chose que je supporte, en partie, c’est la musique. Ouais, j’la supporte pas, au contraire. C’est presque autant une drogue pour moi que tuer. Peut-être pas autant, mais tueur ça rapporte pas quand on a pas d’agence. Et ça, j’m’y rangerai pas, j’tue pour le plaisir, pas pour être payé. Alors j’vis d’la musique, et pas d’n’importe laquelle ; le rock. Nan pas l’vieux rock à la Elvis, par pitié, du bon new rock. C’est un truc que j’adore, ouais. Le métal, t’ça. J’joue d’la guitare, d’la basse, les deux quoi. J’sais aussi faire d’la batterie et du piano, mais j’préfère la guitare. Quoi, ça vous étonne ? J’vous ai pourtant dit qu’j’étais parfait, nope ? »
• Votre histoire :
“ This is my Story, perfect, aren’t they ? “
13 décembre 1989 . Killarney. Ireland.
« Il est né le divin enfant comme on dit. On l’a appellé Enix. C’est un joli nom, je trouve. Original, différent. Il le fallait. J’sais pas pourquoi, mais ce gosse est né avec des cheveux super noirs, et des yeux bruns rouges ! Ca m’exaspère, les gens ne l’acceptent pas du coup. Ca fous un coup sur ma popularité. De toute façon, c’est pas important, ce gosse, j’en voulais pas. Et je vais devoir me le coltiner longtemps, au moins dix-huit piges avant qu’il dégage d’ici. Tout ça à cause de mon fiancé. Enfin, « mon fiancé » c’est un grand mot. J’m’en fous un peu de lui, il a du fric, au final, c’est tout ce qui m’interesse. Puis il à quelque chose d’autre aussi qui m’interesse, et il sait plutôt bien s’en servir. Cet idiot ne se rends pas compte que j’peux pas l’blairer. Pas qu’il a l’air amoureux, plutôt neutre, comme si sa vie était planifiée. Et a cause de ça, on se ramasse un gamin. La vie parfaite, très peu pour moi, j’déteste les enfants. Mais bon, j’vais pas le renier non plus, il a l’air mignon. Pour l’instant et tant qu’il hérite pas de son père, ça va. Peut-être que ça deviendra quelqu’un de bien, au final. »
« Finalement, j’dois avouer que je ressemble pas mal à ma mère. Sauf qu’elle a d’énormes défauts. Heureusement que j’ai su être assez intelligent pour le remarquer et ne pas faire les mêmes erreurs. J’ai trouvé c’bout de journal dans les premières années ou j’ai su lire. Non, ça ne m’a pas choqué, ni déçu, à vrai dire, j’étais plutôt content. Qu’elle me saque ou pas, ma mère, c’était pas un problème, parce que j’l’aimais pas non plus. J’ai été élevé dans le luxe, jusqu'à mes dix neuf ans. A part le fait que j’étais un blasphème né, ce qui entre nous, était plutôt cool, il s’en est passé, des choses. Et pourquoi tout a changé. »
Janvier 1992-1994 . Killarney ; Ireland.
« J’ai eu l’âge d’aller à l’école. Non, je ne savais pas encore écrire, à trois ans, alors ce texte, je l’ai écrit il y’a peu, pour décrire mon histoire. J’ai fouillé dans ma mémoire excellente, et détaillé tout ce qui c’était passé pendant cette période là. Oui, j’ai une mémoire exceptionnelle. Non, c’est pas surnaturel, j’suis humain. Enfin, façon de parler. Juste que j’oublie rien, rien. Enfin bref. Quand j’ai eu l’âge d’aller à l’école, j’me souviens que c’était mon père qui m’accompagnait, en voiture, tout les jours. Il m’faisait cette bise sur le front que j’haïssais, avant de me laisser partir. Mon père était trop affectif, dans mes souvenirs, il était beaucoup trop attentionné envers moi, et déjà, j’aimais pas ça. Enfin, après ça, j’allais à l’école, et passait des journées banales. Enfin, à part le fait que j’ai été placé dans une classe d’angelots débiles et naïfs, qui avaient peur de moi. Leurs parents leur interdisait de m’adresser la parole, de me fréquenter, de peur que j’aie de l’influence sur eux. Ils avaient raison d’avoir peur, j’les aurait pas laissé m’approcher sans qu’ils aient changé de mentalité. M’enfin, c’est seul qu’on se forge, et bien. Parfaitement bien. J’me rappelle qu’a la récréation, j’voyais ma mère passer devant la grille sans faire attention à moi, se balladant avec des types différents tout les jours. Et c’est à peu près à ce moment, bien précoce, soit, que j’me suis apperçu que ma mère était véritablement une pute. P’t’êt qu’elle s’faisait pas payer pour ça, j’l’ai jamais su, et j’m’en fous. Mais avide d’argent comme elle l’était, c’était sans doute sûr. Après, elle peut aimer baiser, mais j’ai jamais pigé pourquoi elle s’est casé, alors qu’elle peut juste prendre son pied. C’est ce qui la rend pathétique, et dégueulasse, en fait. Ca a longtemps été comme ça. Ca n’avait pas vraiment d’incidence sur moi, après tout, j’m’en foutais de sa vie, elle m’a toujours laissé m’démerder tout seul, alors j’étais bien obligé de faire avec. Puis tant mieux, même petit j’avais pas envie d’être couvé, encore moins par une mère poule. En parlant de mère poule, là j’ai plutôt à faire a un père poule. Il est chiant, c’est pire que tout. Tout l’temps à me suivre, à me demander si j’ai besoin d’aide, à m’offrir des trucs ou à faire des trucs que j’suis largement capable de faire seul. J’lui ai pourtant fait remarquer plusieurs fois en rejettant son aide que j’avais pas besoin d’lui. Mais il a pas l’air de comprendre. Ma mère lui dit d’me laisser, et elle a bien raison. Sauf que lui, pauvre et innocent homme qui croit au bonheur familial, me lâche pas d’une semelle en croyant bien faire. J’vous jure, c’est chiant. Et ça a été comme ça longtemps, comme je disais. Toute la maternelle, jusqu'à la primaire, ou finalement, croyant qu’il allait le faire, il coupa pas les ponts avec moi. »
Septembre 1994-1998 – Killarney ; Ireland.
« J’ai sauté une classe de maternelle. Ouais, j’en avait ras l’cul des coloriage et des additions à un chiffre. Au moment ou les gamins de mon âge galéraient sur un traçage de points continu, je sautais une classe, passant enfin pour apprendre quelque chose de nouveau. A la maternelle aussi ils nous couvent trop, beaucoup trop. T’as envie d’leur cracher ; « C’est bon connasse, j’sais me servir d’un ciseau tout seul ! » ou encore « J’sais couper mon poisson, lâche moi ! » mais c’était tout l’temps comme ça. J’ai eu beau refuser leur autorité, elle prenaient ça comme un jeu. Heureusement, ma première année de classe primaire arrivait. Toujours la même terreur de la part des gens. Faut dire que j’étais le seul, comme ça, dans notre monde, ouais. C’était génial, rien de mieux pour moi que de me faire craindre. Mais il me fallait des connaissances. Et c’est à peu près en primaire que j’me suis fait mes ‘premiers amis’. Des gens qui écoutaient pas leur parents, qui m’voyaient à l’école, les seuls. C’était, pour la première, une fille du nom d’Ellis. Blondinette comme les anges, des yeux bleus, elle était le parfait stéréotype de l’ange parfait. Comme je les déteste. Pourtant, ce n’était qu’une apparence, elle avait horreur, tout comme moi de ce que les gens reflétaient ; l’amour, la pureté, tout ces principes à la con, limite religieux. Elle était bel et bien consciente que c’était que des conneries, tout ça. Que tout ces anges étaient des hypocrites. M’enfin, la raison pour laquelles nous nous sommes rapprochés, c’est ça. Une façon de penser commune, bien que ces parents n’étaient pas d’accord. Le second, s’appellait Judicaël. Enfin, on l’appellait Jude. C’était un p’tit châtain clair, avec des yeux verts. Il faisait un peu penser à un renard. J’sais pas pourquoi, j’ai toujours eu cette impression. Lui il s’est rapproché de moi parce qu’il était obnubilé par mes yeux rouges. Il disait que j’étais un démon né dans le monde des anges, et que j’étais interessant, pas comme les autres. Ca ferait presque plaisir d’entendre ça, vraiment. C’est donc eux qui se sont rapproché de moi, contre le gré d’tout le monde en général. On f’sait pas grand-chose ensemble, à part discuter ou bosser. Oui, dès le début j’ai déjà dit que j’étais perfectionniste, et parfait. Alors apprendre reste un plaisir assez indescent.. En tout cas, pas plus indescent que le reste. J’avais des bonnes notes, les profs me détestaient toujours autant malgré ça. J’ai jamais su me faire aimer par les pseudos adules, qui pensaient que j'étais une sale fréquentation. J’avais des projets de mutation loin d’ici, si j’avais pu, j’serais chez les démons à l’heure qui l‘est. Seulement, c’est plus drôle d’être un blasphème, une terreur, un maître, au fond. J’allais pas me priver du pouvoir qui m’était offert, surtout avec ma mentalité, j’avais tout pour devenir le nouvel être de puissance. Toute ma primaire, c’était comme ça. Bien sûr, je ne participai pas au voyages de fin d’année, ils avaient trop honte et peur de moi à la fois. On me rejettait énormément, et en tant que ‘fils du diable’ j’avais pas l’droit à un traitement de faveur. Finalement, c’est ce qui m’a encore plus endurci. J’ai appris encore plus que dans un monde comme le nôtre, la différence reste tabou, et on en parle pas assez. Ca me va, sans ça, je serai ‘normal’. Non merci. Par contre, ce qui me plaît autant que cet effet de terreur, c’est l’adulation. Ouais, pas beaucoup encore en primaire, on est trop jeune, mais quand j’suis arrivé au collège, c’était une tout autre chose, bien jouissive… »
Décembre 1999 – Killarney ; Ireland.
« Ah, le collège ! Mes débuts de gloire, en somme. Il fallait juste attendre un peu. La patience me fait défaut parfois quand j’ai hâte et quand il s’agit de pouvoir. Surtout à cette époque, je n’avais aucune patience. Quand les gamins jubilaient devant leur cadeaux de noël pas encore déballés, moi je jubilais pour autre chose, de bien plus mature. J’entre au collège, j’ai à peu près dix ans. Ce n’est pas tout d’suite que j’ai réalisé l’étendue de mon pouvoir, face à la discrimination, même seul contre tous, j’étais plus fort et de plus en plus puissant. En sixième, j’avais toujours Ellis et Jude qui m’avaient suivi dans le même collège. On s’est un peu éloignés, après tout, ils étaient pas ‘totalement’ comme moi, alors ça m’étonnais pas vraiment qu’ils aient d’autres amis. C’était bien mieux comme ça. J’étais au top niveau. Le premier dans tout, les gens commençaient à plus me jalouser m’envier, que de me détester. Et cela s’amplifiant d’années en année, jusqu'à la troisième ou ils y’avait carrément des clans contre et pour moi ; ceux qui m’haissaient, qui étaient jaloux et deux qui m’enviaient mais m’admiraient. Ca faisait longtemps que j’attendais ça. C’était trop bon ; surtout quand j’ai commencé à baiser. Mon physique les laissaient tous béats. J’avais autant d’mecs que de nanas à mes pieds. Pourquoi faire une différence de sexe, pourquoi faire une préférence ? C’est plus amusant, les deux, non ? On peut dire que c’est ici que j’ai affirmé ma bisexualité. Plus encore que j’le croyais, j’ai du me faire plus d’une vingtaine de personne en une année. Et la moitié, voire les trois quarts étaient des idiots qui croyaient m’avoir pour eux tout seuls après une partie d’jambes en l’air. Des gens bien naïfs quoi. Quand j’les jettait, évidemment, il partaient dans l’autre camp. Mais c’était tellement jouissif, de les faire ensuite souffrir. Seulement, cette sensation de satisfaction n’était pas assez grande, pas assez assouvie. Il me manquait quelque chose. Car dans un monde parfait, il n’y a pas d’idiots, ou du moins, on ne les laisse pas en vie, non ? C’est ça. Ca qu’il me manquait. Ca que j’allais mettre à l’œuvre. J’allais tester ça sur la première personne qui m’a saoulé dans ma vie. Ou peut-être deux. Oui, vous avez bien entendu. La première personne qui m’a agacé au plus haut point dans ma vie ? Vous le savez très bien. Certains diront qu’il faisait ça pour mon bien, mais nan, pas moi. Il était con, idiot, naïf. Il méritait pas de vivre et me faisait honte. C’est pour ça qu’il allait crever, et de ma main. Un jour, j’suis rentré d’l’école, et mon père était pas là. Mais par contre, j’ai pas raté cette pute qu’était ma mère en train d’s’envoyer en l’air avec son amant du jour. J’en avais ras l’cul d’la voir profiter avidemment du fric de mon père sans qu’elle le mérite, elle aussi. Alors finalement, ça fera trois personne sur la liste. Parce que j’vais pas le laisser en vie, l’pervers qui s’tape des p’tites mères de famille de trente ans. Le jour ou j’suis rentré du collège, j’étais en fin de troisième. J‘savais que mon père avait un flingue. Il s’en est jamais servi d’ailleurs c’te con. C’est bête, il en aura pas l’occassion. J’me souviens avec quelle joie j’ai pris ce flingue pour le pointer sur ma mère. Elle arrêtait pas de gueuler d’une autre manière après avoir vu ça. Pas d’hésitation, j’ai directement appuyé sur la gachette et j’ai d’abord shooté l’autre vieux machin. Qui par ailleurs s’écroula sur ma mère, giclant encore le sang et en couvrant ma mère. Aah, le sang.. C’est une longue histoire d’amour entre nous. Surtout depuis ce jour… Je l’affectionne tout particulièrement. J’aime le voir sur mes mains, gicler, couler.. Tout nous rapproche lui et moi. Ma mère hurlait. Sans dire un mot, une balle dans la tête et l’alarme était terminée. Le canapé nacre que nous avions avait étrangement changé de couleur. J’avais envie de rire, c’état dingue. Et c’est c’que j’ai fait, j’ai rit à m’en éclater la gorge, d’un rire profondément malsain et machiavélique. Ah, c’était bon. Putain, j’ai jamais ressenti ça de ma vie. C’est ma drogue, j’peux pas m’en passer, c’est pas possible, j’pourrai pas. Et ça, c’est ce qui va m’apporter respect et encore plus de crainte. Mon père n’y était pas passé, mais j’lui ferai venir son tour plus tard. L’assassinat de ma mère fut passée comme accident et meurtre. La police angélique me soupçonnait, comme tout le monde bien évidemment. Sauf qu’ils n’avaient aucune, mais aucune preuve. Les voirs s’énerver sans pouvoir faire quelque chose.. Ca aussi, c’était jouissif. »
30 mars 2008 . Killarney ; Ireland.
« Mon père se tape une bonne déprime. T’façon ça va pas durer longtemps. Maintenant j’suis au lycée. J’ai encore plus de popularité de possible. Toujours autant de gens qui m’adulent, qui me craignent, qui m’haïssent. Hum. Je baise toujours autant, et j’ai pris goût au meurtre. C’est le must. J’m’amuse a tuer, un bon passe temps. Non pas par raison. J’aime tuer, les idiots, évidemment, et ceux qui cherchent à crever, faut pas m’chercher de trop non plus. Evidemment, j’les tue pas d’une mort directe. Je fais souffrir bien avant. Longtemps, jusqu'à c’qu’on me supplie d’le tuer. Ouais, j’suis comme ça, et putain, c’est bon quoi. Le lycée m’gave un peu, mais j’suis toujours premier, toujours l’meilleur. Encore quelques temps et j’me barre en Ecole de droit. Ouais, j'me vois bien dans l'accusation, ou truc de s'genre. Et j'ai largement le niveau. Mais il me reste encore une chose à régler, après mon BAC en poche.. Mon père. J’pense qu’il a bien souffert pour mériter d’crever maintenant. Faut dire que son flingue est mien, j’en fais c’que je veux. Et ça me sert bien, bien que j’me serve aussi d’un canif bien affuté. C’est d’ailleurs avec ça que j’ai tué mon père. Sous sa douche, j’l’entendais chialer comme un gosse. J’ai ouvert le rideau d’un coup et j’lui ai tranché la gorge. Radicalement, le sang aspergeait les murs. Et moi, par la même occasion. Un sourire se dessinait sur mes lèvres, comme à chaque fois que je tuais. Ce sentiment, comme un orgasme qui vous prendre subitement et reste longtemps à vous réchauffer le corps. La chemise en sang, j’suis sorti. Les gens horrifié par tout ce sang, finirent par appeler la police. Ouais, mais ils auraient pas du. J’les ai laissé m’apporter au centre de détention. J’ai fini par péter la vitre, à les buter un par un, avant d’fuir du commissariat. J’me suis enfuit assez loin, avant d’rejoindre ma chambre, histoire de prendre quelques affaires. J’ai dix-neuf ans, bientôt vingt. J’regarde sur mon étagère, et j’vois qu’on avait déposé une lettre pour moi. Sûrement mon père avant d’claquer. J’ouvre, et c’est quoi ? Une invitation pour une école de droit de renomée, jesaisplustropquoi et jesaisplustropoù. C’était pas mal ça ! Pourquoi pas tenter de nouveau terrain. En fait j’avais hâte. J’en avait marre, j’étais lassé d'voir les mêmes choses, les mêmes gens... Ca risquait d’être interressant… J’avais carrément hâte, ouais.
« C’est là qu’ j’ai arrêté mon récit. J’suis à la pension Kohime maintenant, tout en continuant mes études de droit dans cette fameuse école. Cette pension est pas mal, t'façon j'avais pas l'choix. Y'a plein d'gens intéressants, et c’est pas fini, pour eux et pour moi, c’est just’ the beginning… »
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Dernière édition par Enix L. Heaven le Dim 14 Mar - 12:18, édité 1 fois |
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