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 I don't like the drugs but the drugs like me. [Uffie]

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Haley B. Anderson
Haley B. Anderson
Immortelle Déesse du Yuri.


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MessageSujet: I don't like the drugs but the drugs like me. [Uffie]   I don't like the drugs but the drugs like me. [Uffie] Icon_minitimeMar 12 Oct - 14:45



Les écouteurs dans les oreilles, musique à fond, une jeune femme encapuchonnée débarqua sur le toit de la pension, dans un fracas de porte. Délicatesse ? Elle ne devait pas connaître. Ou plutôt, elle s'en foutait. Éperdument même.
Aucun doute, il s'agissait bien d'Haley Anderson. Ses cheveux blonds, son slim noir tombant retenu par une ceinture à peine serrée, un sweat-shirt à capuche bleu ciel, et une cigarette roulée anormalement longue. La pluie qui battait l'atmosphère tout autour d'elle ne semblait pas la déranger. Du moins jusqu'à ce qu'elle n'essaie d'allumer son joint. Sérieusement, avez-vous pensé une seule seconde qu'elle fumait une simple cigarette ? Foutaises.
La pluie s'obstinant à éteindre son briquet, elle abrita sa petite affaire sous son pull le temps de l'allumer. Ceci fait, elle tira une longue bouffée de tabac, fermant quelques instants les yeux. Quand elle les rouvrit, elle chercha des yeux un endroit qui pouvait être un tant soit peu abrité. Son dévolu se jeta sur une petite excroissance du bâtiment : un grenier sûrement, qui offrait un bout de sa toiture comme abri. Parfait.

Une fois à peu près abritée, elle appuya son dos contre le mur froid et soupira. La journée au boulot avait été longue et ennuyante. Son "client" avait été en retard, et trop exigent. Un homme hautain et méprisant, tout ce qu'il fallait pour l'insupporter. Et son énervement était toujours présent, d'où sa présence sur ce toit. M'enfin bon. Elle avait réussit à se contrôler cette fois-ci. Et au pire, ce n'aurait pas été la première fois qu'elle se retrouvait au poste de police pour violence envers autrui. Elle avait un caractère bien trempé qui lui avait joué des tours plus d'une fois.
Mais ne parlons pas de malheur, elle était sagement rentrée à la pension, sagement montée sur ce toit, et fumait sagement. Tout est relatif.

'~Ah Putain...


Très expressif. En la connaissant un peu, on pouvait aisément savoir que cette expression valait à peu près un soupire. Le genre de soupire que l'on pousse lorsque l'on s'affale dans un fauteuil bien confortable après une dure journée. Certes, ce mur n'avait rien d'un fauteuil, mais il semblait lui offrir ce qu'elle voulait.
Sa musique favorite dans les oreilles, elle ne se souciait plus de rien à part le petit nuage de fumée qui s'échappait régulièrement de ses lèvres. Peu à peu, au fur et à mesure que la fumée lui montait à la tête, elle se laissa glisser le long du mur, finissant par se retrouver en tailleur au sol. Ce n'était pas trop humide grâce au petit bout de toit qui dépassait. Dieu soit loué. Si seulement il existe.
Ainsi installée,tranquillement, elle n'entendit pas la porte du toit s'ouvrir à nouveau... Il aurait été plus probable que le nouvel arrivant entende la musique de son mp3 avant même qu'elle ne l'entende arriver.
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Uffie
Uffie


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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs like me. [Uffie]   I don't like the drugs but the drugs like me. [Uffie] Icon_minitimeMer 13 Oct - 18:21

I don't like the drugs but the drugs like me. [Uffie] 5241842873289_sans_titre_11
You, You never said a word
You didn’t send me no letter
Don’t think i could forgive you


Lilly Wood & The Prick ▬ Prayer in C
    14h23.

    Silence de mort dans la pièce. Seuls les rayons du soleil se faufilent par les trous du volet encore fermé. La fenêtre est entrouverte, un courant d’air parcourt cette chambre à l’apparence vide. Un corps, couché sur le lit, entortillé dans les draps, est immobile, figé. Comme un corps sans vie. Un mort ? Ici ? On pourrait le croire. Rien ne bouge, la pièce baigne dans une atmosphère étrangère, inconnue, effrayante et…

    « Bonjour, il est 14h25. Le soleil brille, les oiseaux chantent, mais il y aura quelques averses dans l’après-midi. Sortez couverts ! Je parle de vos parapluies, évidemme- .
    - Ta gueule ! »

    Ce réveil me saoulait. Comme ça, quelques fois, il décidait de mettre la radio en marche. Et je tombais, la plupart du temps, sur une idiote à la voix de pétasse qui ressassait tout le temps les mêmes paroles. Encore une mauvaise journée qui commençait, mon humeur allait être pourrie pour le reste. Seul remontant : Une bonne clope, et un peu d’alcool. Pas trop. Je devais être un minimum présentable. Sait-on jamais, j’aurais peut-être la chance de tomber sur un être masculin au corps tellement parfait que j’en serais émerveillée. Pardon ? Oui oui. Arrête de rêver, Uffie. Il ne pleut pas des hommes parfaits, ici.

    Je me levai maladroitement et ouvris le tiroir de ma table de nuit. Celui-ci grinça au passage, ce qui m’arracha une petite grimace. Je pris le sachet et les feuilles et les posai sur mon bureau. Doucement, afin de ne pas en mettre partout, je fabriquai mon petit joint. Etant perfectionniste, je prenais mon temps. Une fois fini, je refermais le tout et allai ouvrir mes volets. Le soleil m’éblouis, mais l’air frais me fis du bien. La dame de la radio (et sa voix de pétasse) avait raison, des nuages gris arrivaient, prévoyant une belle averse. Mais pour l’instant, il fallait profiter du soleil. J’allumais mon joint du bout de la flamme orangée de mon briquet et, aidée de mon pied, allumait ma radio. Une musique envahit la pièce. J’augmentais le son, et pris ma première bouffée, appuyée contre la fenêtre. Je fume pas que des joints. Parfois, quand j’ai que ça, j’prend des cigarettes. J’ai aussi d’la poudre, mais ça c’est pour un autre usage. Tous mes petits secrets cachés dans ma table de nuit.

    Une fois ma petite pause terminée, je marchais lentement vers ma salle de bain, pas encore très bien réveillée. Je m’habillai, me maquillai, tout ça, et sortis de la chambre. Où j’allais ? Je n’en savais trop rien, je suivais mes pieds. Sauf que mes pieds ne devaient pas être très intelligents, puisque je tournais en rond, et finis par me perdre. « Putain ». Je prenais tous les couloirs qui se présentaient à moi, montais, descendais des escaliers, jusqu’à arriver sur le toit. Comment, par quel miracle ? Enfin bon, je n’étais plus perdue. Il pleuvait, doucement, mais il pleuvait. Et j’étais en débardeur – blanc, qui plus est –, en short et en tongues. Cool. En plus il commençait à faire froid. Rapidement, je cherchais un endroit où m’abriter. J’avais essayé de retourner dans le pensionnat, mais la grosse porte en fer refusait de s’ouvrir. Ou alors, je n’avais pas de forces, simplement.

    Je courais, presque. La pluie s’accentuait, et j’étais un peu mouillée. Et je trouvais enfin un refuge sec. Sec, oui, mais occupé, aussi. D’ailleurs, la fille assise par terre ne semblait pas m’avoir remarqué. Je m’approchai et entendis une musique, à peine audible. Je découvris que la musique parvenait des écouteurs que la fille avait à ses oreilles. Waw. Comment faisait-elle pour écouter aussi fort ? Elle ne m’avait sûrement pas remarquée. Je ne savais que choisir entre la laisser écouter sa musique et rester à côté d’elle, comme un fantôme, ou alors lui montrer que je suis là, pour qu’elle ne soit pas effrayée lorsqu’elle remarquera une présence près d’elle. Je décidais, après quelques secondes, de lui montrer un signe de vie. Je m’agenouillai près d’elle et lui tapota doucement l’épaule. J’attendis qu’elle réagisse.

    « Hey, salut. Ca te dérange si j’reste un peu là ? J’aimerais pas être plus trempée que je le suis déjà… »
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Haley B. Anderson
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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs like me. [Uffie]   I don't like the drugs but the drugs like me. [Uffie] Icon_minitimeLun 13 Déc - 11:01

[Je change de narration. J'en ai marre de la troisième personne. .__.]


Je laissais un long filet de fumée filer entre mes lèvres et ne le quittais pas du regard. Ce blanc parfait était vraiment envoûtant. Ou alors était-ce les effets qui commençaient à se faire ressentir. Non, je n'allais pas me mettre à délirer toute seule sur un rien, mais j'avais plutôt tendance à rester absorbée par des choses assez dérisoires, voir minables.
Seulement, je n'étais pas encore partie assez loin pour ne pas remarquer une présence à côté de moi. J'avais beau ne presque rien entendre, je sentais que quelqu'un était proche de moi. J'ôtais l'un de mes écouteur et tournais la tête, au moment même où une main me touchait l'épaule. Je posais mon regard sur la jeune femme qui venait d'accomplir ce geste. Je n'allais pas faire de remarque, mais elle me devança en me demandant si elle pouvait rester, histoire de ne pas être plus trempée que ce qu'elle ne l'était déjà. Je jetais un coup d'oeil assez rapide à son t-shirt pour constater qu'il était déjà trempé... Et blanc.
Avec un écouteur dans l'oreille, je me redressais légèrement et retirais mon sweet-shirt. Je le tendais ensuite à la demoiselle, tout en lui répondant, d'une voix relativement posée :

'~Non, ça n'me dérange pas. Installe-toi et enfile ça, tu vas chopper la crève.

Eh oui, il y a des moments où je faisais autre chose que d'envoyer chier tous ceux qui m'entouraient. J'étais humaine après tout, je pouvais avoir mes moments de sympathie.
Je tirais de nouveau sur mon joint et me délectait du goût qu'il laissait en bouche. Je n'étais pas peu fière de sa qualité. J'avais légèrement bataillé pour l'obtenir, et je l'avais eu. Quelle chance, c'était une des meilleures de la région en ce moment. Et les affaires marchaient bien grâce à elle. Avec ce petit commerce pour arrondir les fins de mois et mon salaire mensuel, j'aurais bientôt de quoi me payer enfin la moto que je désirais. Fini les transports en commun, halleluja.
Après une deuxième bouffée de cet "oxygène" malsain, je tournais le joint dans ma main et le tendait à la demoiselle qui était installée à mes côtés. Ça, plus que le reste, ça se partage. De mon point de vue bien évidement.

'~Ca te dit ?

Je m'efforçais de lui adresser un léger sourire en coin. A vrai dire, sourire n'était pas vraiment mon point fort. Mais j'me soignais. Pour le bien de tous. Ou pas.
J'étais relativement égoïste et en étais parfaitement consciente. On me décrivait souvent comme mauvaise, parfois même dangereuse. Je me contentais parfaitement de cette description. Au moins, on ne venait pas me déranger pour rien. Bien que quelques fois, j'aurais bien aimé avoir une bonne raison de cogner une ou deux personnes... Mes matchs de boxe me manquaient vraiment, il fallait bien trouver une occupation similaire...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs like me. [Uffie]   I don't like the drugs but the drugs like me. [Uffie] Icon_minitime

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